Chapitre 17

2.6K 162 3
                                    

Lauren

Je me retourne. Et voilà une autre honte de la journée, géniale.

- Lauren, que faisais-tu dans la partie réservée aux hommes ? me hurla dessus Jerry.

- Je suis désolée Jerry, j'étais avec Jules, bredouillai-je.

Jerry était mon entraîneuse depuis toujours. Elle l'était à Toulouse et maintenant en équipe de France. Je ne pouvais rêver mieux. C'était comme une deuxième maman pour moi. Par contre, cette situation ne me profitait pas toujours. Pour les punitions, elle était pareille qu'une mère !

- C'est une raison ? Tu sais bien que c'est interdit pourtant. Je devrais te privée du match de ce week-end.

Je pris peur. Cela dû se voir sur mon visage car Jerry s'écria immédiatement :

- Mais ne t'inquiète pas, tu es un trop bon atout pour que je te mette sur le banc de touche... même si tu le mérite !

Je me jette dans ses bras lui faisant un gros câlin. Cette femme était vraiment extraordinaire. Je retourne rapidement dans ma chambre et retrouve Jennifer qui joue aux cartes avec Coline, une de nos camarades. Je m'incruste dans la partie qui se finit dans des éclats de rires au bout d'une vingtaine de minutes quand on nous appelle pour manger.

J'étais entrain de discuter de notre prochain match quand je sens un bras se glissé sur mon épaule. Je me retourne et là une bouche est déjà posée sur la mienne. Ah... il exagère ! Je le repoussé gentiment et lui dit qu'on doit faire attention à cause de Jerry.

Le lendemain matin, notre équipe doit faire du physique. Je n'aime pas tellement cela alors je traîne au lit le plus longtemps possible. Cette fois j'ai dormi dans ma chambre.
Jennifer finit par me faire sortir du lit à coup de guillis et d'oreiller. Je la suis donc vers la salle de musculation où je commence mon programme.
Au bout des deux heures, je suis épuisée. Je marche lentement vers la cafétéria quand ma vue se brouilla et mes jambes commencèrent à ne plus me soutenir. J'étais entrain de m'écroulée quand je sentis une paire de bras costaud me soutenir et m'empêcher de me fracasser à terre.

Je me réveille doucement et essaye d'habituer mes yeux à la forte lumière qui m'éblouit. J'entends des voix qui se rapprochent. J'essaye de me lever mais la lumière est trop forte, je ne vois rien. J'essaye de parler, je n'y arrive pas. Si vous plaît, aidez moi !

- S'il vous plaît, je murmure.

Personne, rien. Aidez moi.

- Aidez moi! hurlai-je.

Des pas précipités se rapprochent.

- Elle s'est réveillée, hurla une voix.

- Lauren, ma chérie, ça va allée, ne t'inquiète pas, me dit une voix.


Talons ou Crampons ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant