Talons ou Crampons ?

Chapitre 25

Lauren

Notre trajet en limousine, nous mène au cœur de Londres. Je vois défilé derrière la vitre teintée Big Ben, Tower Bridge. Je suis émerveillée. C'est la première fois que je viens à Londres. Soudain la limousine s'arrête. Jules met des lunettes noirs pour ne pas se faire poursuivre par des fans et des photographes. Moi, je n'en ai pas besoin, je ne suis connue que par les personnes du milieu. Il m'ouvre la portière et me fait descendre comme une princesse. Il est beau dans son costume cravate. Moi je porte une robe blanche plus longue derrière que devant avec quelques paillettes. J'ai laissé mes cheveux libres et je me suis maquillée légèrement. Je m'arrête devant l'enseigne du restaurent. C'était le restaurent le plus cher et prestigieux de Londres. Je regarde Jules en lui disant qu'il est fou. Le menu doit être au moins de 200 livres par personnes. C'est une somme exorbitante. Nous entrons main dans la main et un homme nous accueille chaleureusement.

- Monsieur et Madame Plisson, votre table vous attend, je vais vous y conduire.

Je regarde Jules vraiment étonnée. Il me fait un sourire et m'emmena vers notre table. Je découvre une table pour deux personnes avec une nappe brodée blanche et de la vaisselle de Limoges. On s'installe et on nous donne des menus. Sur la table, je voyais une dizaine de couverts, une catastrophe, je ne sais pas lesquels utilisée. Je regarde mon menu. Bien sûr, c'est celui où les prix ne sont pas inscrits. Jules est incorrigible mais je l'aime comme cela. Je prends donc une aile de raie accompagnée de petite pomme de terres sautées. Il prend en plus de son plat, une assiette de foie-gras pour l'entrée avec une bouteille de rouge.

- Tu sais qu'un Mac Do aurait suffit, hein ?

- Rien n'est assez beau pour toi. Je t'aime.

Il m'embrasse tendrement. Je trouve qu'il exagère quand même. Je ne suis tellement pas habituée à toutes ces richesses. Je viens d'une famille modeste. Et puis, je n'ai pas de boulot, je suis encore au lycée.

**

Nous sortions du restaurent un peu éméchés. Le dîner avait été succulent et je m'étais régalée.

- Dit, on retourne aux vestiaires maintenant, lui demandai-je.

Il hocha la tête et on monte dans la limousine direction le centre d'entraînement.

Arrivés là-bas, on fit une course poursuite traversant le terrain humide jusque dans les vestiaires. On s'en fichait qu'il pouvait y avoir des journalistes, on était deux enfants qui s'amusaient. Il finit par me rattraper au milieu des poteaux. Il me plaqua et m'embrassa à pleine bouche.

- Mon ballon, murmura t'il.

Je rigola. On était allongés par terre entre les poteaux, lui sur moi s'embrassant. On était au pays du bonheur. Ma robe était remontée durant la chute et Jules en profitait bien.

Soudain, un clic et un flash nous informa qu'on venait d'être prit en photo. Prit en flagrant délit.

Je me relève honteuse et court en larmes. Jules me rattrape et me porte jusque dans les vestiaires à l'abri. Il me serre dans ses bras. Je finis par me calmer mais j'en avais marre que ma vie privée soit étalée dans les journaux peoples. Demain, l'annonce de mon couple plus les photos de toute à l'heure feront la une.

Jules m'embrasse et me murmure qu'on est à l'abri maintenant. Il sait comment me rassurer lui.

Soudain, il me pousse sous les douches en allumant l'eau. Je suis trempée et morte de rire. Je l'entraîne avec moi sous la douche. On s'embrasse sous l'eau coulant encore.

- Ta robe devenue transparente est très sexy, me murmure t'il à l'oreille.

Il enlève son haut dévoilant un torse parfaitement dessiné. Il me chatouille et finit par enlever ma robe. Je l'enlace et nous finissons couchés au sol nus et avec les yeux pleins d'émotions et d'amour.

La porte claque. Nous entendons des bruits de pas. Il me protège, se mettant devant moi.

Clic.