Chapitre 26

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Jules

Je m'en voulais de devoir faire subir tout cela à Lauren. Les paparazzis, la vie privée étalée au grand jour...
Je tenais dans mes mains le magasine Closer où j'étais ainsi que Lauren en couverture, notre baiser de la veille lors du match. Il y avait à l'intérieur trois pages de photos, d'interviews... Et pourtant, il n'y avait pas les deux photos d'hier soir. Je pense que Lauren sera soulagée. J'espère que l'abruti qui a pris les photos ne contactera jamais la presse.

Hier, il s'était enfui et d'ailleurs je crois qu'il a bien fait sinon je lui aurait refait le portrait. Je ne suis pas violent mais je n'aime pas qu'on fasse du mal aux personnes que j'aime.

Je me dirige vers le réfectoire. J'y retrouve Lauren qui a une mine affreuse sûrement rongée par la peur que son intimité soit brisée. Je lui montre le magasine et la rassure, la prenant dans mes bras et en l'embrassant tendrement.

- Chérie, je te promet que je vais trouver celui qui a fait cela et qui le regrettera toute sa vie.

Elle secoue la tête toujours autant désespérée en me montrant son téléphone. Ce que je lis sur l'écran, me fait froid dans le dos.

De : Inconnu

A : Lauren

Dévoiler ton intimité à la presse ne m'intéresse qu'à moitié. Montrer les photos à ton copain, m'amuse davantage. Quel sera sa réaction quand il apprendra qu'il est cocu? Et tu crois qu'on te considérera comme une reine si ces photos sont dévoilées et affichées dans tout le lycée ? Réfléchis bien, ma belle. Et n'oublie pas que je peux révéler ton autre petit secret... Big Bisous. -A


Le "A" me fait pensé à la série Pretty Little Liars en premier lieu. (Une de mes séries préférées ! Si vous regardez, qui préférez vous ? Commentez  #TeamAria #TeamSpencer #TeamAllison #TeamHanna #TeamEmily ! 😂)
Je me ratrappe et la serre encore plus contre moi. Je prends deux croissants et l'entraîne à ma suite vers le parc du centre. Elle avait besoin d'être éloignée du bruit de la cafétéria.

- Tu ne sais vraiment pas qui cela peut-être ? demandais-je.

- Quelqu'un de mon lycée, assez fou pour me suivre jusque ici. Mais on est 1200 élèves. C'est comme cherchée une aiguille dans une botte de foin !

- Je sais mais réfléchi bien. Qui te détestait ?

- Je suis la fille populaire qui rabaisse tout le monde, celle considéré comme une reine, que tout le monde veux imitée. Tu ne comprends donc pas ? Je n'avais pas de vrais amis. C'est comme cela que ça marche pour être populaire. Tous le monde pourrait être à l'origine de ce coup tordu.

- Lauren... tu avais bien des amis quand même ? Ce n'est pas possible de ne...

- Si, me coupa t'elle, tu es lourd bon sang, laisse moi tranquille, je veux être seule.

- Mais Bae...

- Seule, hurla t'elle.

Elle prit son croissant et s'en alla en pleurant. Elle m'avais laissé planter là. Je voulais allez la consoler, la prendre dans mes bras. Quand tu vois une personne que tu aimes pleurer et que tu ne peux rien faire, c'est horrible. Cela te serre le cœur. Je ne la comprenais pas. J'essayais juste de la réconforter. Elle m'avait énervée. Je partis donc avec mon croissant vers les vestiaires pour me changer pour l'entraînement.

Lauren

J'étais sur le terrain pour m'entraîner avec mon équipe. Je n'avais pas le cœur à cela mais il fallait que je me ressaisisse. Je m'étais disputée avec mon copain et un inconnu m'espionnait et brisait mon intimité.

C'est ce moment là que choisis l'équipe de Jules pour venir s'entraîner sur le terrain en même temps que nous. Je n'avais pas vraiment envie de le voir. Je sais que je m'étais mal comportée avec lui mais il ne me comprenait pas.

L'entraînement fut horrible. Jules ne me regardait pas, pas un sourire, comme s'il ne me connaissait pas. Je pouvais passée devant lui en souriant ou en le regardant, rien n'y faisait. A la pose, il était encore sur le terrain et je me faufilais par derrière pour le plaquer par surprise. Il tomba avec moi sur lui mais me poussa sur le côté sans délicatesse et se releva et partit sans un regard, juste une petite parole " Putain, mais elle sert à quoi cette fille, mais virée là de l'équipe". Il m'avait terriblement blessée. Dire que je n'avais pas ma place dans l'équipe, il avait un culot monstre.

Je me décide donc à aller le voir à la fin de l'entraînement pour m'excuser de mon comportement. J'avais vaincu et effacé de ma tête les mots horribles qu'il m'avait dit. J'attendais qu'il sorte des vestiaires pour lui parler.

Il sortit enfin.

- Jules, je peux te parler s'il te plaît.

Dès qu'il me vit, il fit demi-tour et rentra dans le vestiaires. Je le suivit, je m'en fichais des regards et des paroles des autres. Seul lui compté. Je le suppliai de s'arrêter, de m'écouter. Il en avait rien à faire, il partit par la porte de derrière qu'il prit soin de fermer à clé, me laissant là pleurant et suppliant.

- Jules...



Après avoir galéré de fou pour pouvoir vous publié ce chapitre, j'y suis enfin arrivée ! Wattpad quand ça beug c'est pas cool !! Bref, j'espère que vous l'avez aimé et n'hésitez pas à voté et commenté.

Talons ou Crampons ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant