Talons ou Crampons ?

Chapitre 12

Lauren

Je rejoignis Lucas à nos places. Il tenait la peluche dans ses mains et avait posé les hot-dog à côté. Je m'assied et entama la discution feignant un peu l'innocence.

- Hey chéri, tu as pris des hot-dog, j'adore cela !

- Tiens bébé, dit-il en me tenant la peluche que je lui avait lancée.

Je le remerciai, plus détendu. Il avait rien remarqué et j'étais soulagée. La peluche était une jolie représentation de la mascotte de Toulouse : le lion.

La fin du match se déroula sans encombre et on gagna de justesse avec un score final de 36-32.
Je quitte Lucas et rentre chez moi.
Le lendemain, nous sommes vendredi, je pars demain à la première heure. Je vais en cours toute joyeuse de revoir Jules dans quelques heures. Ma première heure est un cours de maths. Je suis complètement perdu... c'est des maths quoi ! La matinée passe rapidement et je me dirige donc vers la cafétéria. Je m'assied à ma table et Lucas me rejoins peu après. Je mange rapidement et rentre chez moi pour faire mes valises.

Bip bip
De : Maman
A : Lauren
Coucou ma chérie, j'ai reçu un message de Jerry, on part ce soir pour Paris et tu prendras l'avion avec ton équipe demain matin.

C'est géniale ! Je n'avais pas envie de prendre l'avion seule. Je me dépêche de rentrer et sortit une première valise où je mis mes vêtements personnels, des tee-shirt, des jeans et même une petite robe toute mignonne en dentelle bleue. J'espère que Jules l'aimera. Je prends également mes baskets et une paire d'escarpins. J'ajoute un pyjama et la petite peluche que Lucas m'a donnée hier. Ma valise était déjà pleine à craquer et je n'avais même pas pris mes affaires de joueuse ! Je prends donc mon sac de rugby et mis mes affaires d'entraînement et mes crampons. On nous donnera les vêtements de l'équipe de France ce soir.
Soudain, j'entendis la porte d'entrée claquée.

- Maman ? Criais-je.

Aucune réponse. Je descendit donc en prenant la batte de base-ball de mon père. Arrivée en bas, je vois un jeune homme dans la pénombre. Je lève ma batte, prête à le frapper quand il se retourna. Je reste la batte suspendue en l'air, bouche-bée.

- Mais qu'est ce qui te prend Lauren ? Me dit il.

- J'ai cru qu'il y avait un voleur, désolée.