Chapitre 18

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Lauren

Enfin, mes yeux voient. J'aperçois un visage qui m'est famillié... Jules.

- Jules, murmurai-je.

- Je suis là, ne t'inquiète pas, tu t'est évanouie, il y a deux heures.

Oh la la. Je me souviens petit à petit. La musculation, le couloir, les bras. Je me relève précipitamment et demanda à Jerry qui était en retrait dans la chambre de l'infirmerie.

- Jerry, le match ?

- Lauren, écoute. Le match, c'est demain. Je n'ai pas encore pris de décision concernant ta participation au match. Donc, tu vas te reposer et puis quand tu te sentiras mieux, tu iras dehors avec Jules et essayer de faire des trucs basiques. Il me dira s'il te pense apte à jouer ou pas. Je suis désolée Lauren. Si tu veux jouer, il faut que tu te battes, mais pas d'erreurs inutiles, d'accord ?

Je suis soulagée. J'ai encore une chance de pouvoir jouer demain. Je ne vais pas la gâcher.

- Chérie, rendors-toi, d'accord ? Je reste là avec toi, dors tranquille.

Il me prend la main et la glisse dans la sienne. Il m'embrasse sur le front. Un mal de tête m'assomme. J'essaye de lutter contre le sommeil, mais celui-ci m'emporte rapidement.

Je ne sens plus de pression sur ma main. J'ouvre les yeux rapidement, trop sûrement. Je cherche Jules. Il s'est juste endormi sur le fauteuil. Je me suis inquiétée pour rien.
Mon mal de tête est passé, je me lève donc et réveille Jules. Il met du temps à émerger de son sommeil mais dès qu'il me voit, un sourire parcours son visage. Je l'embrasse, puis je vais chercher mes affaires d'entraînement.

Je le rejoins sur le terrain. Je me sens beaucoup mieux maintenant.

- Tu n'avais pas entraînement toi ? lui demandai-je.

Il secoue la tête et prend un ballon. Nous commençons par faire des lignes de passes, enfin à deux, on ne peut pas appeler cela des lignes de passes ! Je m'échauffe vite et nous passons donc à des choses plus sérieuses. On commence donc à faire du plaquage. On échange les rôles du plaqueur, plaqué tout les deux tours.
A un moment, il doit me plaquer. J'avance en courant avec le ballon. Je fais une petite feinte mais il arrive tout de même à m'attraper. Il me fait tomber. J'atterris par terre avec lui sur moi, carrément affaler.
Je lui donne des petits coups car je ne supportais pas très longtemps ses 120Kg de muscles. Il reste sur moi mais se retient avec ses mains et donc ne m'écrase plus. On se regarde, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Soudain, on ne résiste plus, on s'embrasse à pleine bouche. Il est torse nu, je caresse donc son corps parfait.

Jules

Elle était si belle. Je mourrais d'envie d'explorer chaque parcelle de son corps. Elle était entrain de me caresser le torse de ses doigts fins. Elle était vêtu d'un tee-shirt et d'un short mini. Je commence à glisser mes mains sous mon tee-shirt, tout en l'embrassant. Son tee-shirt fini par tomber à terre. Elle portait une brassière de sport noire. Elle avait l'air d'être gênée.

- Ce n'est pas très sexy, murmure t'elle.

Je la fit taire en occupant sa bouche de la mienne. Elle commença à retirer mon short. Je me retrouve donc en caleçon devant elle, avec une bosse bien dure dessinée dessus.  Je l'embrasse et fit de même. On était proche et tellement bien. Nous nous unîmes quelques minutes plus tard avec amour et désir.

Lauren

C'était ma première fois. Je n'avais jamais voulu le faire avec Lucas, j'en éprouvais pas l'envie. Cela avait été magique. Tout les deux, seuls, sur le terrain, à l'endroit où nous jouons avec passion. J'avais oubliée que l'on pouvait être repérés, que l'on devait s'entraîner. J'étais avec lui, c'est tout ce qui compter.

On n'en avait oublié l'heure. On devait rentrés si l'on voulait manger. Dans le couloir, on se tenait par la main. On était heureux.

- Lauren, Jules, alors comment cela c'était ? demanda Jerry.

- Bien, je dit perdu dans mes pensées.

Soudain, je reviens à la réalité et donna un petit coup à Jules qui devait encore revoir le film de cette après-midi.

- Ah Jerry, dit-il, je pense que Lauren est apte à jouer demain.

- Et toi Lauren, te sens tu bien ?

- Oui, j'ai qu'une envie c'est de faire mordre la poussière aux anglaises.

- Bien, dans ce cas, tu joueras avec nous demain. Mais si tu te sens pas bien, tu sors. Je ne veux pas que tu t'évanouisses sur le terrain.

Vivement demain, pensai-je tout en continuant notre route vers la cafétéria.

Talons ou Crampons ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant