Survivre au futur

Light

"Cher lecteur en train de lire ceci, si vous le lisez, c'est que je n'ai pas survécu ou que tout s'est bien passé et que je suis mort de vieillesse. Je pris pour que ce soit la deuxième option. Si vous le lisez, prenez le temps. Ce journal n'est pas n'importe quel journal, je suis Nathan Sullivan, créateur de Light. Je vais vous avouez, quand j'ai créé Light, ce n'était qu'un endroit sécuritaire que je voulais pour mes petits-enfants. Ils étaient jeunes et je ne voulais pas qu'ils vivent cette vie de "MERDE". Je vous explique.
Lorsque les scientifiques ont créé les Diablos, c'était irréversible, ça devait arriver. Suite à leur création, les maladies s'en sont suivies, il y a eu la première Épidémie, puis la Grande-Épidémie. Comment stopper une Épidémie qui, disait-on, faisait revivre les morts? Impossible. J'ai donc créé Light. Une ville dont j'étais l'heureux maire et qui était assez grande pour accueillir des millions d'individus. J'ai amorcé la construction des remparts, des murs de béton de dizaines de mètres de haut, qui entouraient complètement la ville. Impossible de sauter par dessus, impossible de les contourner. Impossible d'y pénétrer, impossible d'y sortir.
J'étais heureux. Light amorçait sa longue vie! J'ai créé des immeubles immenses et des ponts entre chacun d'entre eux, des trains économiques qui traversaient la ville d'un côté à l'autre en simplement quelques secondes. Les voitures ne nous servaient à rien, tout le monde se déplaçait en trains. À l'extérieur, les autres mourraient alors que nous, à Light, nous vivions heureux et en santé. Il n'y a jamais eu de problème, pas un seul! Tous les habitants savaient à quel point, ils avaient de la chance comparée aux autres. Une autre ville a été construite, mais elle n'a pas survécu. Comment est-elle nommée maintenant? Dark. Pas très original, mais ça veut tout dire, n'y mettez jamais les pieds! Jamais! Vous y resterez, à tout jamais, vous y mourrez.
Les règles étaient simples à Ligth:
- Tout le monde doit travailler, où aller à l'école s'ils sont mineurs. (18 ans et moins)
- La violence est interdite.
- Le couvre-feu est à 22h.
- Le vol est interdit.
- Tuer est interdit.
- Interdiction de sortir de Light.
En cas de désobéissance aux règles, l'individu était banni. "Pas de deuxième chance!", c'était la devise à Light. Peut-être trouvez-vous cela cruel, mais personne n'enfreindrait les règles, pourquoi en faire tout un plat! À Light la vie était simple et sécuritaire, nous pouvions envoyés nos enfants dans la ville sans avoir peur qu'une de ces... choses lui tombe dessus. Moi, j'étais heureux, mes petits-enfants étaient en santé et protégé. Le problème je le crains, c'est que les générations futures oublient à quel point c'est dangereux, là-bas, à l'extérieur. Que feront-ils lorsqu'un inconscient ouvrira les grandes portes et qu'Ils entreront? Rien, ils ne pourront rien faire, et cette journée, ce sera la fin. La fin est déjà amorcée, depuis plusieurs années même, mais nous réussissons à repousser l'ultime journée. Jusqu'à quand?

Nathan Sullivan, créateur et maire de Light."