Mais qu'advint-il du chat? (interlude infernale #1)

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Bon, histoire de rassurer tout le monde, non le chat ne déchût point, mais ce manque malencontreux de drame n'empêcha pas notre charmante boule de poils de vivre des aventures palpitantes. Ainsi, le premier jour fût le pire: à peine réveillé, Jean-Pierre (c'est ainsi que ce nommait cette précieuse protubérance) réalisa que son esclave l'avait abandonné, ne laissant derrière lui que cette minuscule demeure longue de trois Belgiques et large de deux Suisses, un demi-milliard de dollars norvégiens (Que Billybob avait un jour trouvés sous un rocher), plein de nouveaux jouets pour passer le temps et une montagne littérale de Weshkas (les misérables versions deluxe XXL, qui plus est). "Que vais-je faire de ma vie?" pleurnicha-t-il. Bon, il est vrai que les chats ne parlent pas, mais n'oublions pas que les hommes chevaux ne fixent pas non plus de bâtiments et que Kweek n'offre jamais de repas gratuits. Vous aurez donc compris qu'il s'agit ici d'une fiction (surtout en ce qui concerne le passe temps favori des hybrides chevalins, car bien que les hommes chevaux préfèrent généralement fixer des distributeurs de préservatifs, il leur arrive de temps à autres de fixer deux ou trois commerces. Par contre, les repas gratuits chez Kweek, ça non, ça ne peut qu'être de la fiction), et que certaines informations peuvent donc y être un peu... inhabituelles. "Je n'ai plus que mes 53 esclaves personnels" poursuivit la pauvre source à allergies "C'est vrai, Billybob n'était qu'un esclave parmi les esclaves, mais tout de même..." La politesse voudrait que vous soit expliquée la présence desdits 53 esclaves mais je ne suis pas poli.

Après avoir ingéré plusieurs tonnes de Weshkas au homard-mayonnaise, tout en pleurant à chaudes larmes de crocodile, J-P partit se coucher dans son humble petit lit-trampoline avec bar intégré et télévision géante incrustée. Ah que la vie pouvait être dure quand on était un enfoi.. un chat!

Les jours suivants ne furent que répétition désespérée de malheur éternel arôme caviar. Jean-Pierre avait du mal à s'imaginer survivre beaucoup plus longtemps dans de telles circonstances. Ainsi, il décida que si son esclave adoré ne revenait pas dans le courant de la semaine suivante, il irait le chercher par la peau du coup. Chose qu'il finit par oublier de faire. Oui, le suspense c'est pour les paysans et les schtroumpfs.

Voici donc, pour tous ceux d'entre vous (oui, je m'adresse à toi, Roger) qui lisez ce rouleau de papier toilette, ce qu'il advint du morpi... du chat!

Billybob Au Pays Des EmmerdesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant