Ils n'avaient fait que trente mètres avant la tombée de la nuit, et comme ils préféraient éviter les loups et les touristes (comme ils devaient passer par les Champs-Elysée c'étaient pas tant les touristes que les loups qu'ils auraient à craindre. Pourtant, bien que les chinois soient des animaux principalement diurnes, il ne fallait pas exclure complètement la possibilité de leur présence) ils décidèrent de dresser un campement au pied de la tour Eiffel. "Bonne nuit les amis!" Chuchota Larry à haute voix. A quoi le reste du groupe répondit à l'unisson, d'un ton amusé et très amical que sa nuit il pouvait se la mettre dans certaines de ses zones anatomiques peu recommandables et y ajouter du poivre.
Le lendemain, Poniais fût le premier à se réveiller. La raison de son réveil si matinal était qu'un petit malin avait eu l'excellente idée de démarrer une partie de paintball où les balles avaient été remplacées par des pétards chinois tout en écoutant de la musique traditionnelle bavaroise à plein volume. Ils étaient d'ailleurs autour des 2 000 et Poniais pût même en voir quelques-uns s'essayant au parapente depuis le sommet de la tour. Comme tous les autres dormaient encore il décida d'aller se promener un peu, histoire de fuir cette folie qu'était la musique bavaroise. Il s'apprêtait à entrer dans le bâtiment du Louvre, histoire de s'éduquer un peu, quand un petit stand situé non loin de là attira son regard. "Chouette! un marchand de glaces!" S'écria-t-il, abandonnant le peu qu'il lui restait d'intérêt pour ces choses futiles qu'étaient l'art et l'histoire. Qui s'intéresse à ces riches vestiges d'un passé mystérieux quand il y a la saveur vanille-Nutulla à moitié-prix?
Au même moment, au campement, Larry se réveilla. Mais comme tout le monde s'en fout de Larry nous allons plutôt parler de ce qui se déroulait à quelques portails inter-dimensionnels de là.
"Maître?" dit timidement une petite voix frêle, efféminée et nauséabonde qui rappelait un peu celle de Jean-Kev Adams ("l'humoriste") "Je crois que nous n'allons pas tarder à avoir de la visite... Voulez-vous que je prévienne votre garde personnelle? ou bien cette question ne me reGARDE même pas?" (Ce petit personnage aux poils pubiens crâniens semblait avoir aussi le même fantastique humour que ce charmant Jean-Kev)
"Non" Répondit le maître en question, un grand homme vêtu d'une immense cape suscitant beaucoup trop de "Faites attention, vous allez vous péter la gueule un de ces jours" de la part de ses serviteurs ainsi qu'un masque si ridiculement caricatural (pour le plaisir de ne pas vous faire ce plaisir je vais me passer d'une description plus avancée du masque. Tout ce que je peux dire c'est qu'il suscitait des réactions pour le moins intéressantes parmi les serviteurs du "maître") que tout le monde se conseillait mutuellement de ne jamais se trouver dans la même pièce que lui au risque de le pousser au suicide.
"Non" reprit-il, après avoir sagement attendu que le paragraphe descriptif soit achevé. "Je préfère attendre. Ils ne me semblent pas être les créatures les plus futées de la terre, ainsi, avec un peu de chance, ils vont s'auto-détruire après quelques heures."
Pendant ce temps-là, au campement (oui, encore ce fichu campement, je sais, chut) Billybob et J-P se réveillaient à leur tour, mais comme cela n'apporte pas grand chose à la trame scénaristique on va dire qu'on s'en fout et qu'on passe directement au moment où ils se remettent tous en route. Mais étaient-ils bien au complet?
Oui. Oui, absolument, tous les cinq, Mouchie inclus. Navré de vous décevoir mais personne n'est mort. Oui, la vie est parfois injuste. Comment ces malhonnêtes personnages osent-ils rester en vie? C'est une insulte au bon sens.
VOUS LISEZ
Billybob Au Pays Des Emmerdes
HumorVous aimez l'aventure, le suspense et l'action? Vous êtes adeptes d'humour de haut niveau? Vous avez une haute estime pour les auteurs qui mettent un sens caché à teneur philosophique imposante? Vous lisez tout ce qui s'étend de Victor Hugo à Stephe...