Les poissons-volants

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Après presque une semaine passée à attendre que l'auteur reprenne son récit, Billybob et son équipe purent enfin réellement commencer leur exploration de cet étrange monde. Ils s'apprêtaient à se diriger vers une direction qu'ils avaient choisie au hasard. Ils s'étaient simplement dit qu'un panneau indiquant "Résolution scénaristique - 5 km" pointant vers une cité monumentale, au seul endroit où la vue n'était pas complètement obstruée par les arbres, ne pouvait pas être de si mauvais augure (cette ville s'avéra finalement n'être qu'une hallucination dont Poniais était la seule victime, causée par les quantités astronomiques de LSD présentes dans l'herbe à cause de la pluie de la veille. Oui, dans Un Monde Fictif il pleut du LSD, si ça vous intéresse vous avez qu'à y emménager et laisser l'auteur poursuivre son récit). Quand Billybob exprima une soudaine envie d'aller piquer une tête. "écoute Bob, si on commence à céder à tous tes caprices c'est pas demain qu'on... ah, je vois..." s'interrompit Poniais, regardant l'intéressé, déjà en maillot de bain, se diriger vers le guichet de la piscine municipale située à quelques mètres de leur position actuelle. Poniais n'avait jamais été très patient, mais même si il avait été le jésus de la patience (jésus tout court, quoi) c'est à peu près autour de cet instant qu'il l'aurait perdue. "Monsieur Poubelle!" S'écria soudain ce jeune brise-nerfs de Billybob "Vous auriez pas quelques Zblovarts Maliniriens à me prêter par hasard? Bizarrement, ils ne semblent pas accepter la monnaie Ploutchienne!" Poniais était très curieux de savoir comment un seul d'entre eux aurait pu prévoir quelques billets Maliniriens pour leur voyage. Puis il se demanda ce qu'était "la monnaie Ploutchienne". Finalement, il se demanda si il avait oublié d'éteindre le four, avant de se dire que de toute façon on lui donnerait une explication insensée que tout le groupe (hormis lui-même) prendrait comme une évidence si il osait amener le sujet sur la table. Poniais décida donc de garder le silence le temps de terminer ce chapitre.

"Oui, évidemment que j'en ai!" hurla Jean-Poubelle, à pleins poumons, afin de se faire entendre au-delà des 253,2 décimètres le séparant de son interlocuteur. "Cependant, j'espère qu'un billet de deux milliards sera suffisant, j'ai déjà dépensé une fortune (le double) au magasin de souvenirs et de T-shirts "les aventures de Billybob" à l'arrivée. Vous savez, ceux qu'on peut également trouver sur le site Pas_une_arnaque.arnaque.com/Tshirts-hors-de-prix !" Il se tourna vers le lecteur et lui fit un clin d'oeil exagéré, arborant un sourire "Colguette" avec la petite étoile parfaitement authentique.

Ceci n'étant en aucun cas un placement produit l'auteur vous déconseille vivement d'aller vérifier l'existence de ce site internet.

Billybob parcourut avec peine les 253,2 décimètres les séparant afin d'agripper à pleines dents (non, ceci n'est pas une erreur de français, et depuis le temps vous devriez avoir compris que ce jeune homme possède certains traits de comportements... inhabituels) le billet écarlate que lui tendait son ami. Puis, avant même que quiconque puisse dire "quoiconque?" il était déjà au fond du grand bassin.

Puis une étrange créature ressemblant à un oiseau mais aussi à un poisson mais quand-même vachement à un oiseau mais peut-être un petit quelque chose d'un écureuil s'approcha d'eux, avant de lancer, d'une voix étrangement vocale: "Bon, écoutez, ça me branche aussi peu que vous de devoir supporter un tel niveau de stupidité, mais le titre de ce chapitre m'oblige à être présent pendant au moins un paragraphe de cette histoire. Si ce titre se trouvait être une péripatéticienne à audimat on aurait de sacrés problèmes avec la loi. Et puis on perdrait une partie du public. Puis après il resterait plus que les grands fans, et on a tous lu "Misery" alors moi ça me branche pas trop les extrêmes. Je veux dire, l'autre jour je te dis pas ce qui se passe avec mon lavabo. Boum. Ah oui, carrément, explosé. ça c'est encore un coup des francs-maçons, je te dis. Avec la crises et les invasions de gens qui croient franchement que la terre est ronde alors qu'elle est clairement plate on est pas finis et puis de toute façon si on a des fans de moi je peux rester parce que ma mère m'a toujours dit de pas traverser la route en même temps que les hérissons mais c'est quand-même un peu con enfin de toute façon comment ça va toi moi ça fait tellement longtempsquejedorsplusetpuisohfjrpjfnprfrejifnsipjfisrijngfipjsnfrspénisijnfsrjfnjirsnfiblaguejsrnsubliminalefnrsnsviàbhahsjnfrcaractèreérbgaénrésexuelngelolool00100001110010100010101."

"Hein?" fût le seul son qui parvint à sortir de la bouche (gueule, mais ça fait méchant alors on dit bouche) de ce pauvre Poniais, rompant ainsi sa promesse de "garder le silence temporairement", mentionné plus haut.

Billybob Au Pays Des EmmerdesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant