Premiers obstacles

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Billybob et son nouvel ami Poniais, suivis d'un peu trop près par Jean-Poubelle et Larry (ces derniers étaient en train de débattre de l'accent de Mouchie, que Larry tenait dans sa main. Ce dernier prétendait que le morceau de tissu venait d'Allemagne alors que J-P était convaincu que c'était un accent Polonais, car les Polonais ne parlent jamais) étaient en route depuis quelques heures et avaient déjà parcouru trente centimètres. "C'est par où, ce monde fantastique, alors?" avait demandé Poniais, des immenses gouttes perlaient sur son front, mais Billybob n'était pas certain qu'il s'agisse de transpiration... "Je t'ai déjà dit que ça s'appelle un monde fictif qui..." "Je sais" L'interrompit l'homme cheval, au grand soulagement de l'auteur qui n'avait aucune envie de réécrire tout ça "Mais on pourrait pas tout simplement l'appeler Billyniais, par exemple?" "De la Bolognaise?" s'écria une voix dont personne ne sût identifier la source "J'adore la Bolognaise, si vous en avez, je vous serai éternellement redevable, au point où je vais probablement arriver en mode "Deus Ex Machina" dès que vous serez dans une situation périlleuse qui vous semblera sans issue" Billybob ne compris que le mot Bolognaise et sortit donc une assiette de ce délicieux mets de la poche arrière de son pantalon, plus par instinct que par bonté. "Oh, c'est parfait, vous pouvez le laisser par terre, je le récupérerai lorsque vous serez repartis." Perplexes, mais néanmoins blasés, nos vaillants compagnons reprirent la route. "Dis, Mouchie" Chuchota Larry à l'intention du textile "Tu crois que c'est pour le suspense ou juste parce qu'il est trop moche qu'il a pas voulu se montrer?" "..." "Oui, tu as probablement raison..."

"Donc, au risque de me répéter, tu sais dans quelle direction nous devons aller, n'est-ce pas?" Poniais commençait à sérieusement s'impatienter. "Je commence sérieusement à m'impatienter" S'impatienta-t-il. "Oui, on doit juste faire 153 fois le tour de cette boutique de rubans rouges rayés et ensuite..." "Tu n'as aucune idée d'où il faut aller..."  "C'est de ma faute s'il faut une carte?" "Non, mais c'est de ta faute si on n'a même pas de quoi se nourrir" "C'était juste une Bolognaise!" 

"SILENCE!" S'écria soudain Jean-Poubelle "ces désagréments verbaux ne font que nous ralentir! De plus, la carte est juste là" Conclut-il, pointant du doigt une masse étrange avec des trucs dessinés. "C'est écrit juste là, en plus: Carte d'Un monde fic..." Non! S'écria l'auteur, brisant encore une malheureuse fois le quatrième mur. Je refuse d'écrire ce satané nom une fois de plus. Si ça continue, je fais la grève.

Ce qu'il fit.

Fin.

Puis, après trois secondes, il se rendit compte que c'était inutile puisqu'il n'avait pas d'employeur, et se remit donc au boulot.

Billybob ramassa donc la carte, enleva, non sans peine, la main qui y pendait, tout en gardant la Rolexx (Son stage au gouvernement lui avait beaucoup appris) et ils reprirent la route, connaissant cette fois la bonne direction. Et c'est ainsi que Billybob cracha sur leur premier obstacle comme s'il s'était agi d'une question que Dora l'exploratrice aurait posée au prix Nobel 1963. 

Mais qui était le prix Nobel 63?

Billybob Au Pays Des EmmerdesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant