Chapitre 1 : La rentré

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Une nouvelle année commençait et cette fois-ci la menace de Voldemort ne pesait plus sur nos épaules, la grande bataille de Poudlard avait eu lieu en juin et le château était déjà fin près à nous recevoir pour notre dernière année. Cette année allait certainement être la plus agréable de ma vie.

- T'es prête ?
Je me retournai vers Drago qui se tenait debout appuyé contre l'encadrement de ma porte. Je hochai d'un signe de tête et fermai la fermeture éclaire de ma valise.
- Tu es au courant que les septième années ont le droit de rentrer chez eux tous les week end ?
- Je suis préfète en chef, dis-je en secouant l'insigne que je tenais à la main, donc oui je suis au courant. Mais toi comment le sais-tu ?
- Bonne question hein ? dit-il en faisant jouer ses sourcils. Parce que toi tu t'es bien gardé de me mettre au courant !
- Je n'avais pas le droit, me défendis-je, c'était à l'école de vous prévenir. Alors, insistai-je, comment tu le sais ?
- Blaise est préfet en chef lui aussi.

Tout s'expliquait...Drago fronça les sourcils un instant et me fit signe de me taire.
- Ma mère nous appelle, dit-il enfin en disparaissant dans le couloir.
Je posai mon insigne sur ma valise et descendis à mon tour au rez-de-chaussée.
Quand j'arrivai en bas, Narcissa ajustait la veste de Drago sous ses grognements de protestation.
- Et ta valise ? S'exclama-t-elle à mon attention me voyant arriver les mains vides.
- On part déjà ?
Narcissa me désigna la pendule de l'entrée d'un signe de tête. Oui, c'était en effet l'heure de partir et j'avais véritablement hâte de retrouver Harry, Ron et Ginny que je n'avais pas pu voir de tout l'été.
- Ta valise ne va pas descendre toute seule Hermione, me fit remarquer Narcissa.
- Je ne peux pas utiliser la magie en dehors de Poudlard, tu ne peux pas t'en charger ?
- J'ai descendu la mienne moi-même à la force de mes bras, intervint Drago.
Narcissa releva une énième fois les yeux vers l'horloge et fit apparaître ma valise d'un coup de baguette magique.
- Hé ! S'exclama-t-il d'un air indigné.
- Nous sommes déjà suffisamment en retard.
- Je te signale que ce traitement de faveur devrait me revenir, c'est moi ton fils.
Narcissa se contenta de lever les yeux au ciel avant de nous accompagner jusqu'à la grande cheminé du salon. Elle nous serra chacun notre tour dans ses bras et nous adressa un tendre sourire.
Drago fut le premier à disparaître dans les flammes vertes et j'entrai à mon tour dans la cheminé.
- Tu es sur que c'est ce que tu veux ? me demanda Narcissa.
- Oui. Mes amis ne comprendraient pas... Ils ne me pardonneraient pas de leur avoir menti depuis notre première année à Poudlard.
- C'est comme tu veux Hermione, ajouta-t-elle en me faisant un signe de main alors que je disparaissais à mon tour.

Quand j'arrivai enfin sur la voie 9/3/4, Drago était déjà entouré de ses amis. Ils étaient également les miens, à quelques exceptions près, mais pas à Poudlard.
- Juste à temps dit donc ! s'exclama Ginny qui était à l'entrée d'un des wagons.
Elle m'aida à monter ma valise et je fins par le serrer dans mes bras.
- Alors la France ? demanda-t-elle alors que je la suivais dans l'étroit couloir de la locomotive.
- Super, comme d'habitude, fis-je en bonne comédienne. Je suis rentrée tout juste hier, c'est pour ça que je n'ai pas pu vous rejoindre au terrier. Comment vont les garçons ?
- Ils vont bien, on va tous bien.
Je rentrai enfin dans un compartiment, où Ron et Harry discutaient avec entrain.
Je les saluai chaleureusement avant de m'asseoir à leur côté. Ils passèrent tout le trajet à me raconter leurs vacances, quant à moi je leur mentis, comme d'habitude. Mais j'en avais l'habitude, et puis certaines anecdotes n'étaient pas totalement fausses. Je ne leur précisai par exemple pas, que celui que je désignais comme mon cousin français était en fait Drago.

J'étais étonnée que Harry n'ait pas été nommé préfet en chef, mais j'étais tout de même contente de savoir que j'allais exercer ce rôle avec Blaise. Cela nous permettrait de passer du temps ensemble sans éveiller le moindre soupçon.

Lors du petit discours d'arrivée, McGonagall expliqua aux étudiants de dernière année qui avaient obtenu leur examen de transplanage, qu'ils pouvaient rentrer les week end chez eux. Je ne pu m'empêcher d'observer Drago à l'autre bout de la salle. Il avait levé les yeux vers moi en même temps et à son regard, je compris qu'il se retenait de me faire une grimace. Je croisai également le regard de Blaise, Théodore et Pansy. Rien n'apparu son nos visages respectifs, mais c'était comme si nous étions en train de nous saluer. Je baissai la tête dans mon assiette et un sourire étira mon visage, sourire qui passa totalement inaperçu auprès des Gryffondor.

Juste après le repas, McGonagall était venue nous trouver avec Blaise pour nous expliquer le rôle que nous avions à jouer cette année en tant que préfets en chef. Notre travail consistait essentiellement à ce que j'avais déjà connu en tant que préfète en cinquième année, à l'exception que nous avions beaucoup plus de responsabilités, notamment envers les simples préfet.
- Mme Malefoy m'a dit que vous ne comptiez rien changer, c'est bien cela ? Me demanda la directrice.
- Hermione a peur de perdre ses amis, commenta Blaise en levant les yeux au ciel.
- Je trouve juste que je m'en suis très bien sortie depuis le début et que ce n'est donc pas nécessaire que je change quoi que ce soit, répondis-je ignorant l'intervention du Serpentard.
Cette dernière acquiesça d'un signe de tête et nous permit de sortir de son bureau.
Blaise affichait une mine boudeuse tandis que nous rejoignions les escaliers. Quand je le questionnai il me répondit qu'il aurait aimé que cette année nous puissions être ouvertement amis.
- Nous aurons toute notre vie pour le faire, après Poudlard, répondis-je d'un ton rassurant. Par contre, si vous pouviez éviter de me traiter de sang de bourbe, ça m'arrangerait.
- Bien entendu, ce n'est plus nécessaire. Voldemort n'est plus là.
- Je te fais confiance, mais j'aimerais juste que tu le rappelles à Drago. Tout ça l'a toujours beaucoup fait rire.
Blaise acquiesça d'un signe de tête et emprunta l'escalier qui descendait, tandis que je prenais celui que montait pour rejoindre mon dortoir.

Mon identitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant