Chapitre 31 : Les réactions

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  - Elle est où ? Demanda Ginny à Drago qui était resté agenouillé par terre.
Il n'y eu aucune réponse de sa part.
- Drago, insista-t-elle d'une voix douce.
- Elle est partit par là, indiqua-t-il d'un mouvement de tête.
- Vers la forêt ? Fit Ginny étonnée en se retournant vers Harry.
- Je n'ai rien vu... répondit celui-ci.
- Elle n'a pas pu disparaître comme ça ! S'exclama-t-elle agacée.
- C'est toi qui nous a dit de nous tourner pour leur laisser un peu d'intimité, fit remarquer Luna.
- Oui eh bien maintenant elle a disparu. Drago dit qu'elle est partit par là, mais c'est vaste ! C'est la direction de la forêt, du lac, de....
- Elle est sortie de Poudlard, déclara Harry.
- Comment ? Demanda Pansy qui était restée à l'écart jusqu'à présent.
- Elle est passée sous le saule cogneur, répondit Harry.
Tous se tournèrent vers l'arbre qui semblait quelque peu agité.
- Dessous ? Répéta Pansy en toisant Harry d'un air étrange.
- Mais oui tu as raison ! S'exclama Ginny en se précipitant dans sa direction.
Tous la suivirent, excepté Drago qui resta à la même place que lorsqu'il s'était laissé tomber sur les genoux.

- Comment ça sous le sale cogneur ? Répéta Pansy.
- Il y a un passage sous l'arbre, expliqua rapidement Ginny à ceux qui n'étaient pas au courant. Le passage mène à la cabane hurlante.
- La cabane de près-au-lard ? Demanda Neville surpris.
- Oui. Harry à raison, Hermione est sans aucun doute partit par là ! Allons-y. Et faites attention, l'arbre est très colérique !
A ces mots Ginny couru en direction du saule cogneur et plongea la tête la première dans le trou au milieu des racines. Une fois à l'intérieur du tunnel, elle couru pour rejoindre le plus vite possible la cabane hurlante. Elle ne voulait pas qu'Hermione ait le temps de transplaner. Il fallait qu'elle lui parle, il fallait qu'elle soit là pour sa meilleure amie. Cependant, quand elle arriva enfin à destination, Hermione n'était ni dans la cabane, ni à l'extérieur. Elle était arrivée trop tard. Dépitée, Ginny se laissa tomber sur les marches extérieurs de la cabane.

Plusieurs minutes plus tard, les autres arrivèrent et la rejoignirent dans le jardin. Luna avait des petites branches coincées dans les cheveux, le tee-shirt de Théodore Nott était déchiré et un œil au beurre noir semblait naître sur le visage de Daphné Greengrass. Les autres n'avaient rien et Ginny ne pu s'empêcher de se dire qu'Hermione avait eu raison. Pansy Parkinson n'était pas aussi bête que cela et semblait même très débrouillarde. En d'autres circonstances, Ginny aurait adoré se moquer de l'état de Luna où même de celui des deux serpentards, mais l'ambiance n'était pas vraiment à la plaisanterie.
- On est arrivés trop tard, lâcha Harry dans un profond soupire en s'asseyant à côté d'elle.
- Je rentre chez moi, séclara soudain Pansy s'apprêtant à transplaner.
- Tu n'es pas croyable ! S'exclama Blaise en la toisant d'un œil mauvais. Drago et Hermione passent certainement le pire jour de leur vie et toi tu ne penses qu'à sécher les cours.
- Ferme-là ! Cracha-t-elle. Drago et Hermione vont mal , je ne peux pas rester à Poudlard en sachant cela. De plus, je dois parler à ma mère, je dois savoir s'il elle était au courant. Je dois savoir si elle faisait partie du secret elle aussi.
- Et si c'est le cas ? Demanda Théodore.
- Je ne suis pas sure que je lui pardonnerais, répondit-elle juste avant de disparaître.
Ginny, Harry, Neville et Luna parurent choqués par ce que venait de dire Pansy.
- Pansy et sa mère ont une relation très... Elles sont très proches, leur expliqua Blaise. Elles n'ont pas vraiment de secret l'une pour l'autre, voilà pourquoi Pansy est aussi dure avec elle.
- C'est assez étrange d'être aussi proche de sa mère. On dirait plus qu'elles sont amies, comme si elles n'avaient aucun lien de parenté, ajouta Daphné en riant.
- Les histoires de liens de parenté n'amusent que toi, cracha soudain une voix glaciale.
Personne n'avait vu Drago sortir de la cabane hurlante et personne n'eut le temps de lui parler. Il transplana presque aussitôt.
- Je vais rentrer moi aussi, dit Ginny en se levant des marches. Ma mère doit être inquiète.
Tous se tournèrent vers elle étonnée.
- Inquiète pour Hermione, ajouta-t-elle. Tu viens ? Ajouta-t-elle en se retournant vers Harry.
Celui-ci acquiesça d'un signe de tête, rejoignit Ginny et ils transplanèrent dans un même mouvement.

Blaise, Théodore et Daphné se retrouvèrent alors seuls avec Luna et Neville. Ce fut ce dernier qui s'avança vers le groupe de Serpentard.
- Vous êtes les amis d'Hermione également ? Demanda-t-il.
- Oui, répondit Blaise. Enfin, je ne sais pas si nous méritons cette appellation, nous ne nous sommes doutés de rien. Hermione agissait bizarrement depuis le début de semaine mais nous n'avons pas cherché plus loin...
- Comme nous tous, lui répondit Neville. Comment pouvions nous deviner ce qu'il se passait ? Il faut rentrer à Poudlard, ajouta-t-il à l'attention de Luna.
Celle-ci acquiesça et après un timide sourire en direction des serpentards, ils rentrèrent dans la cabane hurlante.
- Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Théodore en regardant tour à tour ses deux amis.
- On va chez moi, répondit Blaise. Et on se rend chez Drago ce soir. Il faut le laisser seul un moment avec ses parents je pense, mais après, il aura besoin de nous.
Théodore et Daphné approuvèrent d'un mouvement de tête et transplanèrent.


Manoir Parkinson

- MAMAN ! Hurla Pansy en montant à l'étage supérieur. MAMAN !
Elle ouvrit successivement la porte de toutes les pièces susceptibles de renfermer sa mère lorsqu'une porte s'ouvrit d'elle-même.
- Qu'est-ce que tu fais là ma chérie ? Lui demanda sa mère une serviette de bain sur la tête.
- Tu n'as pas lu le journal ? Demanda Pansy surprise par le ton joyeux de sa mère.
- La Gazette ?
- Oui ! S'impatienta-t-elle. Mais tu n'es pas encore descendue en bas prendre ton petit déjeuné ?
- Il est tout juste neuf heures Pansy, tu permets que je me fasse belle, répondit-elle en souriant.
- Non, il faut que tu descendes tout de suite ! C'est important ! Il faut que tu lises l'article, tu en as pour cinq minutes c'est très important.
Mme Parkinson toisa sa fille pendant quelques secondes, avant d'enfin sortir complètement de sa chambre et de rejoindre le rez-de-chaussé en robe de chambre.
- Dépêche-toi !
- Oh ça va Pansy hein ! Tu n'as qu'à me dire de quoi parle cet article.
Pansy ne répondit pas et une fois en bas, elle attrapa la gazette que leur elfe de maison avait posé dans la cuisine, comme d'habitude et la tendit à sa mère.
- Page 3, lui indiqua-t-elle.
Sa mère attrapa le journal avec curiosité avant que ses sourcils ne se froncent. Elle releva aussitôt le regard vers sa fille.
- Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ? Hermione Lestrange ? Lestrange, comme Bellatrix Lestrange ? Rita Skeeter croit qu'Hermione est sa fille ?
Pansy ne répondit et se contenta de fixer sa mère.
- Cette femme est vraiment devenue complètement folle, fit-elle en retirant sa serviette des cheveux.
Elle rassembla ses cheveux dans le dos, s'assit sur une des chaises de la cuisine et ouvrit le journal à la page 3.


Maison Weasley

- Arthur ? C'est toi ? Demanda Molly en se précipitant à l'extérieur de chez elle, après avoir entendu un "pop" de transplanage.
Cependant, elle se stoppa net sur le perron.
- Ginny ? Harry ? S'exclama-t-elle d'une voix inquiète.
- Maman, tu as lu le journal ?
- Oui pourquoi ?
Ginny fixa sa mère d'un air étrange. Pourquoi n'était-elle pas plus inquiète que ça ? Le sort d'Hermione l'indifférait-elle à ce point ? Pourtant, elle lui avait assuré comprendre et pardonner à Hermione son mensonge lorsque Ginny lui avait tout raconté. Lui avait-elle mentit ?
- Mme Weasley, Ginny parle de l'article concernant Hermione, intervint Harry.
- Oh cet article, fit Molly en levant les yeux au ciel. Je vais écrire à la Gazette, ajouta-t-elle en priant les deux jeunes de rentrer à l'intérieur d'un signe de main. C'est scandaleux qu'on laisse un journaliste écrire de telles sornettes. Rita Skeeter a vraiment dépassé les bornes. Et puis encore ?! Hermione Lestrange ! S Que va-t-elle raconter la prochaine fois ? Et puis, je suis certaine que la plus part des gens croient à ses bêtises !
- Mme Weasley...tenta Harry.
- Mais qu'est-ce que vous faites ici d'abord ? Fit-elle en posant ses mains sur les hanches. Vous avez cours il me semble.
- On est partit de Poudlard, répondit Ginny.
- J'en ai bien l'impression oui. Je peux savoir qu'elle en est la raison ? Ajouta-t-elle d'un ton sévère.
- L'article est vrai maman. Hermione est partit de Poudlard, on ne sait pas où elle est, on espère juste qu'elle va bien.
- Comment ça l'article est vrai ? Répéta Molly.
- L'article est vrai.
Mme Weasley se laissa aussitôt tomber sur la chaise derrière elle et fixa tour à tour sa fille et Harry, attendant et espérant, qu'ils lui disent que c'était une blague.



Manoir Zabini

Blaise ouvrit le placard de son salon qui refermait toutes les bouteilles d'alcool de son père. Il en sortit une et remplit les trois verres qu'il avait apporté de la cuisine. Théodore attrapa aussitôt son verre pour boire une gorgée, tandis que Daphné semblait hésiter.
- Je me sens mal de boire, c'est Drago qui doit en avoir besoin, pas nous, expliqua-t-elle à ses deux amis qui la fixait intrigués.
- Parce que tu crois que Drago est en train de faire quoi chez lui ? Son père ne rentre qu'à midi, il a donc trois heures pour être complètement bourré et oublier l'article de Rita Skeeter, déclara Blaise d'une voix dure avant d'avaler le contenu de son verre d'un trait.
Daphné se décida à attraper le sien sans pour autant le porter à ses lèvres.
- Vous pensez qu'il l'aimait vraiment ? Demanda-t-elle.
- Évidemment, répondit Blaise.
- Comment le sais-tu ?
- C'est mon meilleur ami. On l'a sentit depuis cet été avec Pansy, continua-t-il. Nous avions même parié sur la date de leur mise en couple. J'ai perdu 50 galions.
- Vous ne nous en avez jamais parlé, fit remarquer Théodore vexé.
- Nous faisions ça pour rigoler, avoua Blaise. On savait que depuis cet été quelque chose avait changé entre eux, mais au fond de moi, je pensais que les deux seraient trop fières pour faire un pas vers l'autre. Je me suis bien trompée...
- Je n'avais jamais rien remarqué avant de le savoir moi.. marmonna Daphné qui semblait à présent mal à l'aise.
- Je suis le meilleur ami de Drago, répéta Blaise. Je le connais par coeur depuis petit. Il ne cessait de se plaindre d'Hermione depuis cet été. Il n'arrêtait pas de me dire à quelle point elle était devenue agaçante, hautaine, capricieuse... C'est juste qu'elle ne lui accordait pas l'importance qu'il souhaitait de plus en plus.
- Ca ne veut rien dire, insista Daphné.
- Mais quel est ton problème à la fin ! S'exclama Théodore. Si Blaise te le dit ! Qu'est ce que ça peut te faire de savoir si Drago aimait vraiment Hermione de toute façon ?! Tu as bien vu sa réaction tout à l'heure non ? Il n'avait pas l'air de quelqu'un qui se fichait de l'article de la Gazette.
- Ne nous dit pas qu'il te plait, intervint soudain Blaise en posant brutalement son verre sur le meuble, à côté de la bouteille de whisky pur feu.
- Mais non pas du tout, répondit Daphné.
- Par Merlin, mais c'est une blague, continua-t-il en lui lançant un regard noir.


Poudlard

- Ca ne va pas Ron ? Insista Deans une énième fois en s'essayant en face de lui dans la salle commune des Gryffondor.
- C'est lui qui a tout balancé à Skeeter, il a des remords là, si tu veux tout savoir, répondit Seamus à sa place.
- C'est vrai ? C'est toi qui l'a dit à Skeeter ? Demanda Deans sans la moindre once d'accusation.
- Sa sœur l'a dit à table devant tout le monde tout à l'heure. Et tu as vu la tête qu'il faisait ! Il est devenu blanc comme un linge. Et qu'est ce que tu écris d'abord ? Fis Seamus en lisant par dessus l'épaule de Ron.
Ce dernier retourna cependant brusquement le parchemin tout en lui lançant un regard noir.
- C'est pour Hermione, parvint-il à dire entre ses dents.
- C'est donc toi... dit Deans. Mais qu'est ce qu'il t'a prit enfin ?
-Je ne savais pas tous ça. Je ne savais pas que Skeeter découvrirait tant de choses.
- C'est à dire ? Insista Deans d'une voix calme.
- Tout ce que je savais c'est qu'elle avait vécu avec les Malefoy depuis toujours, expliqua Ron d'une voix tremblante. Je l'ai mal pris au début et tout le monde me traitait d'idiot sans savoir pourquoi j'en voulais à Hermione, sans savoir pourquoi je ne lui parlais plus. Je voulais juste que tout le monde sache qui elle était vraiment. Je sais, j'ai été stupide ! J'ai dit à Skeeter qu'elle trouverait de quoi se mettre sous la dent avec Hermione. Je lui ai dit où la trouver, dans cette maison en France. J'avais l'adresse parce que Harry, ma soeur et mon frère se rendaient à une soirée chez elle le soir-même. Mais je ne savais pas pour le reste. Je ne savais pas que Malefoy était son cousin. Ca se trouve ce n'est même pas vrai et Rita Skeeter à tout inventé.
- Tu as vu la tête d'Hermione ? Fit Seamus. Rita Skeeter a bien dit la vérité.
Seamus fit un signe de tête à Deans et les deux amis abandonnèrent Ron pour rejoindre un autre coin de la salle commune.
Ron, retourna alors le parchemin et termina la lettre qu'il écrivait à Hermione. Dans celle-ci, il lui expliquait à peut près ce qu'il venait de dire à Deans et Seamus, qu'il n'avait pas voulu causer autant de mal et qu'il était profondément désolé.


Maison d'Hermione

Drago n'avait pas transplané chez lui, il s'était rendu au seul endroit où il avait besoin d'être, près d'Hermione. Cela faisait un bon bout de temps qu'il l'observait de loin, sans qu'elle le sache. Il était resté en haut de la dune de sable. De là, il voyait sa maison, et sa terrasse qui donnait sur l'océan. Hermione était assise dans le sable un peu plus bas. Elle avait ses jambes repliées contre elle-même et ne quittait pas la mer des yeux. A quoi pensait-elle ? Pleurait-elle encore ? Que comptait-elle faire ?
Il avala difficilement sa salive en repensant à l'article que Rita Skeeter avait écrit. Il savait ce qu'il s'était passé, comment Hermione l'avait apprit avant lui, dû moins, il était certain de le savoir. Le soir où ses parents les avait surpris Hermione et lui, ils l'avaient forcé à rentrer au manoir. Drago s'était exécuté et s'était aussitôt couché. Cependant, ses parents avaient du retourner voir Hermione, pour lui dire qui elle était. C'était la seule possibilité. Il n'avait pu en être qu'ainsi car dès le lendemain Hermione ne lui avait plus donné signe de vie. Quand à Skeeter... Hermione lui avait dit qu'elle était un anigmagus. Un scarabée plus précisément. La journaliste avait dû être là, dans la maison d'Hermione, lorsque ses parents avaient tout révélé à celle qu'il aimait. Il était certain que cela c'était passé comme ça. Il en aurait mis sa main à couper.
Quant à ses parents... Pourrait-il leur pardonner un jour de lui avoir caché la vérité ? N'aurait-ce pas été plus simple de leur dire dès le début ? Si ils avaient été au courant de la vérité, seraient-ils tout de même tombés amoureux l'un de l'autre ?


Poudlard

- Tu crois qu'ils vont avoir des problèmes ? Demanda Lavande au bord de l'excitation.
- Pourquoi auraient-ils des problèmes ? Demanda Parvati.
- Ils sont cousins et ils ont couché ensemble. Par Merlin, Hermione et Malefoy ensemble, c'est certainement le scoop de l'année ! Avec le fait qu'Hermione soit une Lestrange !
- Il faudrait que Rita Skeeter en dise plus ! Elle n'a fait que nous mettre l'eau à la bouche avec son article ! C'est affreux, poursuivit Parvati.
- Oui, il faut lui écrire une lettre, pour lui dire que le sujet intéresse tous le monde !
- Si on se fait prendre ...
- Arrêtez votre délire ! S'exclama Deans qui passaient près d'elles. Vous êtes complètement stupides.
- Moi, je trouve qu'elles ont raison, intervint Seamus. On a le droit de savoir qui est réellement Hermione.
- Mais c'est toujours l'Hermione qu'on connait enfin ! Qu'est-ce que ça change ?
- Ca, c'est à Rita Skeeter de nous le dire ! SI les professeurs ont annulé les cours de la journée, c'est pour qu'on les mette à profit. Je vais donc écrire à Rita Skeeter, insista Lavande en se levant de son fauteuil.
Elle fit signe à Parvati de la suivre et les deux jeunes filles quittèrent la salle commune.



Maison d'Hermione

Ma décision était prise, j'avais eu toute la mâtiné pour y réfléchir. Je me relevai alors, essuyai le sable qui s'était collé à ma jupe et remontai la pente qui menait à ma maison. Quand je passai l'encadrement des baies vitrées, Pulie vint aussitôt à ma rencontre.
- Je peux faire quelque chose pour vous maîtresse ? Demanda-t-elle en s'inclinant.
Même si je ne lui avais rien dit, mon elfe avait comprit qu'il se passait quelque chose d'anormal, qu'il se passait quelque chose qui me mettait dans tous mes états.
- Oui, tu peux m'aider, répondis-je alors. Je veux que tu te rendes à Poudlard et que tu demandes à parler au professeur McGonagall. C'est la directrice de l'école. Tu leurs diras que je ne reviendrais pas à Poudlard mais que je viendrais tout de même passer mes ASPICS en fin d'année.
Pulie me lança un regard interdit pendant quelques secondes avant de se ressaisir et de hocher la tête.
- Tu te souviens de Drago Malefoy ? Lui demandai-je alors.
- Oui bien sûr, répondit l'elfe en souriant.
- Que penses-tu de lui ?
- Il a l'air de quelqu'un de très bien et il sera un excellent maître plus tard.
Ainsi, Pulie avait comprit la relation qui me liait à Drago et avait imaginé l'avoir comme maître plus tard à mes côtés. Elle l'avait imaginé vivre avec moi ici, comme je l'avais moi-même imaginé.
- Eh bien nous sommes cousins en réalité, fis-je d'un ton dur malgré moi. Donc, tu ne l'auras jamais pour maître.
Le visage de mon elfe sembla se décomposer à mesure qu'elle prenait conscience de la situation. Cependant, en bonne elfe de maison, Pulie n'ajouta rien et quand je lui fis signe de partir, elle s'en alla délivrer son message à Poudlard.  

Mon identitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant