La femme en rouge [Terminé]

La curiosité, un vilain défaut

-Donc si mon hypothèse est juste elle devrait porter du noir ce jour là.

-C'est dingue! C'est vraiment dingue... alors son enfant est mort à 4 ans. C'est... waouh j'imagine pas ce qu'elle a du ressentir. Dit Hazel Wood.

-Ouais... mais je ne sais toujours pas pourquoi tout ce rouge, je n'arrive pas à faire le rapport. Répondit Daniel en appuyant sur l'interrupteur afin d'éteindre la lumière et ouvrir les rideaux.

Le jeune homme était au téléphone avec Hazel en lui racontant ce qu'il avait vécu la veille avec Penny Azerford sans trop rentrer dans les détails. Il n'avait pas évoqué le fait qu'il ai trouvé Penny en larme dans un cimetière sinon elle aurait demander pourquoi il était dans un cimetière car aussi ironique que cela puisse paraître Daniel n'avait en aucun cas confiance en Hazel. Si ce n'était sa curiosité qui l'avait conduit à elle, jamais il n'aurait songé à former une quelconque amitié avec elle même si elle lui était assez sympathique.

Il grogna lorsque les rayons du beau soleil de la Nouvelle Orléans lui frappèrent le visage, la veille le temps avait été mauvais, il avait plut toute la journée alors il ne pouvait pas se plaindre de cette douce chaleur. Le réveil avait été assez compliqué, il était déjà 12heure et il se demandait quoi faire de sa journée tandis qu'il était assis sur son lit, le téléphone à l'oreille et le regard fixé sur la vue que lui offrait sa fenêtre vêtu simplement d'une serviette autour de sa taille.

-Ce n'est pas grave, on a déjà beaucoup avancé. Je vais me charger du reste. Dit, tu crois qu'on pourrait avoir combien si on le vendait à la presse ? Demanda-t-elle avec curiosité.

Daniel fronça les sourcils, mais qu'est ce qu'elle racontait? Il n'était pas d'accord, on ne peut pas dévoiler la vie privée de quelqu'un de cette façon juste pour de l'argent.

-Serais-tu devenu folle? Ou juste bête? Demandait il en colère.

-Relaxe, je voulais juste.. Je te rappelle.

Elle le dit tellement soudainement que Daniel n'eut le temps de riposter, elle avait déjà coupé. Il balança son téléphone à l'autre bout de la pièce.

De son côté, Hazel était encore dans le bureau de sa patronne, toujours à fouiller l'introuvable mais pour la première fois elle venait de tomber sur un tiroir fermé à clé. Voilà pourquoi elle avait coupé la conversation. Elle y tenta de forcer la serrure mais elle fut interrompue par l'arrivée de Demetria.

-Pourrais-je savoir ce que vous, une simple secrétaire, faites dans le bureau de la présidente directrice générale de cette entreprise? Dit elle en posant sa main droite sur sa hanche.

-Ahhhh..... Madame Azerford qu'elle surprise de vous voir ici... Dit-elle dans un bégaiement très prononcé.

-Je ne vais pas faire la conversation avec toi longtemps, je suis venue voir ma belle fille. Où est-elle? Dit-elle sur un ton sévère.

-Elle est en voyage de... d'affaires. J'adore votre robe, c'est du Alexander W-

-Cesse s'il te plaît. Tu n'es pas vraiment intéressante c'est pourquoi je préfère m'en aller. Elle tourna les talents mais revint sur ses pas en s'approchant dangereusement de la jeune secrétaire. Et si je te surprend encore à fouiller dans les affaires de mon gendre compte sur moi pour te donner une bonne correction. Si ta maman ne t'a pas appris que la curiosité était une vilaine chose alors Demetria Azerford s'en chargera avec plaisir, la prison ce n'est pas que pour les meurtrier. Elle le déclara sous un ton si menaçant que que notre fausse détective retenu sa respiration.

Sur ce, la belle mère de Penny s'en alla après avoir lancé un regard des plus menaçant à Hazel. Lorsqu'elle fut à l'extérieur elle mit ses lunettes de soleil sur le bout de son nez, retira son téléphone portable de son sac Tom Ford et composa le numéro de sa belle fille qui répondit presqu'instantanément.

-Demetria. Dit Penny.

-Où es-tu enfin? Dois-je te rappeler que tu as une entreprise à gérer? Enfin quel âge as-tu Penny? Dit elle énervée.

-J'avais besoin de me retrouver. Répondit Penny du tac au tac.

Demetria arrêta alors de chercher à charier sa belle fille sachant mieux que personne ce qu'elle pouvait ressentir. Quoique l'on puisse dire, Demetria avait toujours eu beaucoup de respect pour la jeune Penny car même avant sa naissance elle avait été confrontée à des tas de choses horribles, elle avait été abandonnée à la naissance ensuite elle a du grandir dans un milieu difficile pour terminer veuve à un si jeune âge. Peut être qu'elle ne le montrait pas assez mais Demetria tenait énormément à Penny même si elle n'avait pas répondu aux attentes de son fils.

-Très bien. Quand comptes-tu revenir? Demanda-t-elle alors que le portier venait de lui ouvrir la portière arrière de sa cadillac noire. Le plus tôt serait le mieux. Je viens juste de sortir de l'entreprise et j'ai trouvé dans ton bureau cette fille que tu balade partout en train de fouiller dans tes affaires.

-Hazel?

-Est-ce que tu penses vraiment que j'ai retenu son nom? Certes, je l'ai trouvé dans le bureau en train de vouloir forcer un tiroir fermé à clé apparemment. Tu ne devrais pas lui faire confiance, elle sent les ennuis et les ennuis sont les ennemis des Azeford! Quoi qu'il en soit, l'attaché de press du New-York times magazine aimerait t'interviewer. Je t'accorde deux jours se plus mais il faudrait que tu arrives le plus vite possible, on ne fait pas attendre le succès.

Penny ne répondit pas d'abord, elle n'arrivait pas à en croire ses oreilles. Hazel ne lui ferait jamais un coup aussi tordu. Elles n'étaient pas amies mais elle considérait vraiment Hazel plus que n'importe quel employé dans son entreprise.

-Je prendrais le premier vol.

-Très bien. À bientôt.

Penny raccrocha juste après que sa belle mère ai parler et remit son téléphone dans son sac à main se demandant bien ce que sa secrétaire faisait dans son bureau en son absence et si c'était la première fois qu'elle le faisait. Elle évita de s'imaginer le pire et continua à faire ses emplettes.

Hazel Wood, où ta curiosité te mènera-t-elle?