CHAPITRE XVIII

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[Attention chapitre -16 ans, rien de trop explicite mais que ceux qui n'aiment pas, passent leur chemin 😇]

• Point de vue d'Hailey Jansen

8 Janvier [ 20 : 40 ] - Beacon Hills

Si au début Stiles est surpris par ce deuxième baiser improvisé, il répond rapidement à mon étreinte et dépose ses mains sur ma taille qu'il serre dans un geste possessif. Ses lèvres se meuvent contre les miennes et bientôt sa langue passe la barrière de ma bouche à la recherche de sa jumelle.

Notre échange respire le romantisme et la tendresse mais aussi la passion et l'empressement.

C'est à bout de souffle que nous mettons fin au baiser, sans nous éloigner l'un de l'autre. Stiles me fixe intensément et je peux y lire le désir ardent qui semble enflammer ses iris noisettes. Chaleur semblable à celle qui consume chaque parcelle de ma peau quand je suis dans ses bras. Je veux reprendre possession de ses lèvres mais Stiles recule légèrement.

- Hailey, souffle-t-il. Je ne veux pas que tu te sentes obligée de faire quoi que se soit.

- Est-ce que je donne l'impression de me forcer ?

Il rit légèrement et je décide que ce son est le plus beau du monde.

- Non, je parle de ton côté wendigo, avoue-t-il.

- C'est un problème ?

- Si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais déjà conduit à l'étage pour t'embrasser à n'en plus respirer.

- Je ne m'y oppose pas.

- Mais tu as mal. Ma présence en tant qu'humain te fait souffrir. Je n'ai pas peur de toi, je suis juste mort de trouille à l'idée de te blesser, en poussant tes maux à leur extrême.

Il a raison. Le fait d'être proche de lui me tue autant qu'il me soulage. Mais toute ma vie j'ai juste souffert sans la moindre parcelle de bien être. Aujourd'hui, le plaisir et la souffrance semble s'équilibrer et c'est un moment que je dois à ce jeune homme aux cheveux bruns en bataille, dans son jogging délavé et son inquiétude adorable.

J'ai passé neuf ans loin de la seule personne capable de m'offrir un semblant de répit. Et si la légende ne m'autorise pas d'arrêter de souffrir, alors je veux souffrir avec lui.

- Et si c'est ce que je veux ? murmuré-je.

- Je ne suis pas égoïste au point de te laisser faire.

- Mais moi je le suis assez pour te demander de me faire confiance.

Je dépose de nouveau ma bouche contre la sienne, espérant faire passer tout mes sentiments pour lui dans ce simple baiser. Il y répond avec autant d'amour que ce que j'espérais.

Avec une assurance dont je ne me serais jamais cru capable, j'entrelace nos doigts et l'entraîne moi même vers l'escaliers pour rejoindre sa chambre (je ne remercierai jamais assez monsieur Stilinski pour avoir eu la finesse d'esprit totalement hasardeuse de quitter la maison pour la soirée).

Je ferme la porte derrière nous et attaque de nouveau les lèvres de Stiles en faisant vagabonder mes mains le long de son torse nu. Il doit sûrement trouver l'équation non-équitable puisqu'il aventure ses doigts sous mon T-Shirt pour le retirer. Le contact de sa peau brûlante contre la mienne qui est toujours glacée, offre le plus intense des contrastes. Je le laisse passer mon haut par dessus ma tête et bientôt le bout de tissu se retrouve au sol, accompagné du reste de nos vêtements.

Je ne compte plus le nombre de fois où Stiles me demande si je suis sûre de moi et du nombre de fois où je le fais taire d'un baiser.

Ce serait mentir de dire que la nuit a été tout simplement magique. Car rien n'est jamais simple me concernant, justement. J'ai souffert des baisers de Stiles sur mon cou, mes épaules, mon ventre. Chaque parcelle de peau que ses lèvres touchaient m'a donné la sensation d'une brûlure sévère. Ses mains parcourant chacune de mes courbes m'a fait croire à de longues griffures dont les plaies refusaient de cicatriser. Et l'union de nos deux corps a été assez difficile pour m'arracher quelques larmes.

Flesh & Blood || Stiles StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant