Lundi 19h heure australienne, Ava tenta de faire un skype avec les garçons,elle vit Alban connecté et l’appela sans attendre.
-Hello darling, lui dit Alban.
-Salut toi.
-Alors Sydney c’est comment ? Il est pas trop tard chez toi ?
-Sydney ça a l’air génial, je viens juste d’arriver alors bon. Non t’inquiètes il est 19h ici, mais t’es pas censé travailler toi ?
-Pas cette semaine. Stani tu nous manques grave. Je vais aller appeler Aaron.
-Laisse, j’entend le piano, laisse le travailler. Il est en pleine création là.
-Il pourra toujours crée après.
-Mori laisse le, l’embête pas.
-Bon, au fait j’ai vu ta mère ce matin, la pauvre tu lui manques.
-Elle me manques aussi, vous me manquez tous en fait et ça fait que deux jours que je suis ici.
-T’as commencé à travailler ?
-J’ai eu la visite de l’entreprise, je commence demain.
-Neuf mois Stani,ça va être dur, lui dit Alban tristounet.
-Te plains pas, t’es pas tout seul toi , lui dit Ava les larmes aux yeux.
-Hé tu pleures pas, c’est toi qui a voulu partir je te rappelle.
-Je sais et je pleures pas.
-T’as ouvert le sac ?
-Ouais, c’était quoi le but ? M’habiller ?
-Qui sait, on a juste oublier le bas. Ava je vais aller appeler mon frère il va m’en vouloir après, même à toi et à lui-même.
-Mori laisse le, en plus il faut que j’y aille, dis lui que je l’appelle demain si je peux.
-Stani ?
-Me regarde pas comme ça, dis lui, il faut que j’y aille. BYE.
Et elle éteignit l’ordinateur.
Alban resta abasourdi, déjà elle lui raccrocha au nez et puis pourquoi elle ne voulait pas parler à Aaron ? Le jeune alla dans la cuisine quand son frère l’interrompit.
-Alban t’as quoi là ? lui demanda Aaron en le voyant triste.
-Ava.
-Écoute je sais qu’elle te manque, elle manque à tout le monde mais elle appellera quand elle pourra. Tu le sais ça ?
-Justement.
-Alban tu pourrais faire des phrases s’il te plaît ?
-Elle a appelé Aaron, elle vient juste d’éteindre.
-Pourquoi tu m’as pas dit de venir ? Tu voulais la garder pour toi tout seul ou quoi ?
-C’est elle qui a pas voulu, elle m’a dit de te laisser.
-Pourquoi ?
-Mais qu’est-ce que j’en sais moi, elle m’a dit de te laisser, qu’elle essaierait de t’appeler demain et elle a éteint. Pas la peine de t’énerver sur moi.
-Mais moi aussi je voulais lui parler, à croire je suis rien moi.
-Bah tu lui diras à elle. Je vais chercher Sophie, elle aussi elle va être déçue.