-Je t’assure John je tiendrais pas, comment veux-tu que je me battes pour un têtu pareil ? Déjà pourquoi je me battrais ?
-Tu veux vraiment que je te dises pourquoi ?
-Non c’est bon. Mais ça veut pas dire que c’est ce que tu penses.
-T’as Alban mais t’es pas heureuse, je sais qu’Aaron compte beaucoup pour toi.
-C’est bon j’irais, de toute façon je lui ai dit que je reviendrais tous les jours.
-T’as dit ça ? demanda John étonné.
-Bah le but c’est de lui montrer qu’il a tord oui ou non ?
-Oui oui, mais je pensais pas que t’irais lui dire ça.
-Faut croire que je suis pleine de surprise.
-Bon et avec Alban comment ça se passe ?
-Comme si j’étais jamais partie.
-Mais ?
-Il y en a pas John.
-Vous avez pas parler de ses « sentiments », dit-il en mimant les guillemets.
-Non et ça prouve bien qu’il en a pas. Au fait tu sais qu’il m’en veux un peu ?
-Laisse moi deviner, à cause moi ? demanda John en rigolant.
-Bingo, il comprend pas pourquoi je ne lui ai pas dit pour « nous ». D’ailleurs si tu pouvais mettre fin à ça.
-Bientôt Ava. Ma puce faut que j’y aille.
-Vas travailler, tu m’appelles quand tu veux.
-Ok, bisous.
***
-Puisque je te dis qu’elle est venue, dit Aaron à Sophie.
-Et alors ?
-Alors il faut que je passe au niveau supérieur, à ce train là je vais pas tenir longtemps.
-Et c’est quoi le niveau supérieur exactement ? demanda Sophie en se levant direction la cuisine.
-J’en sais rien, t’es censé m’aider, lui dit Aaron en la suivant.
-J’ai jamais dit que je le ferais, je trouves ton idée très bête, crois moi tu fais une belle bêtise.
-Sophie, elle compte venir tous les jours.
-C’est pas dit qu’elle le fera.
-Peut importe, elle va revenir et il faut que je trouves une solution.
-Déjà qu’est-ce que vous vous êtes dit ? demanda Sophie en s’installant pour manger.
-T’attends pas Alban ?
-Il mange dehors. Change pas de sujet Aaron.
-Elle m’a dit que je lui manquais, je lui ai dit que c’était pas réciproque. Elle m’a demandé des explications sur mon comportement, j’ai rien dis, elle a commencé à avoir les larmes aux yeux, je lui ai dit de pas pleurer pour moi et de partir.
-Donc conclusion t’es qu’un con Aaron.
-Je sais merci, tu crois que j’avais pas mal quand elle pleurait ? A croire il y a qu’elle qui souffres.