Choose Your Battle ( Tome 2 ) [ Drago Malfoy ]

2.

Elle le regarda, une fois de plus, et ne su comment réagir. Devait-elle rire à gorge déployé ou devait-elle pleurer toutes les larmes de son corps ? La seule chose qu'elle fut capable de faire, ce fut de lui envoyé sa main droite en plein visage et elle prit la poudre d'escampette, une nouvelle fois.
Elle détestait se montrer faible devant lui, Fred et Georges lui avaient toujours dit qu'il se servait de cette faiblesse pour lui faire encore plus encore plus de mal. Et jusqu'à aujourd'hui, elle avait toujours suivit ce conseil à la lettre, mais il a fallut qu'elle se fasse avoir au moment où elle s'y attendait le moins.
  En cet instant, elle était mitigée par de sortes de sentiments : elle l'apprecié et le détestait à la fois. En l'espace de seulement deux mois, il était devenu sa faiblesse, et c'était pire maintenant qu'ils étaient de retour à Poudlard. Il était devenu celui qui lui faisait ressentir ce qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant, que ce soit avec Georges - bien qu'ils ne soient jamais sorti ensemble, ça n'avait jamais empêchait la jeune femme d'avoir de forts sentiments pour lui - ni même pour Cédric Diggory - avec qui elle avait eu une liaison pendant sa quatrième année. À une époque, les critiques et les insultes de Drago la rendait plus forte, et maintenant, la moindre remarque, la moindre critique la mettait hors d'elle.
E

lle retourna dans la grande salle, rassembla ses affaires et retourna dans la salle commune des Gryffondor pour terminer sa punition toute seule. Elle prononça le mot de passe et la grosse Dame la laissa passer. Elle alluma le feu et se posa sur le canapé.
Minuit sonna lorsqu'elle eut enfin fini ses pages. Elle resta quelque instant devant le feu, elle regardait les flammes danser. Elle ne se rendit pas compte qu'elle s'endormait petit à petit, bercé par le crépitement du feu.
Le lendemain matin, les jumeaux Weasley la trouvèrent une fois de plus endormi sur le sofa de la salle commune. C'est donc sans ménagement qu'ils la réveillèrent.

-Merci les gars, j'apprécie réellement, dit-elle de sa petite voix.
-C'est toujours un plaisir ! Répondirent Fred et Georges.

Elle se leva du sofa et monta dans la chambre chercher des vêtements et des sous-vêtements propre. Elle voulut se diriger vers la salle de bain, mais ses « colocataires » ne lui laissèrent pas le temps de partir.

-Cela fait deux fois de suite que tu découches ! Annonce Ginny.
-Où peux-tu donc bien passer tes nuits ? Demanda Hermione.
-Il en vaut la peine, au moins? Interrogea Parvati.
-Je n'ai pas envie d'en parler les filles.
-Dis nous au moins qui est ton admirateur secret ! Insista l'une des filles qui partageait leur chambre.
-J'en reviens pas Hermione ! Tu leur a dit !
-Désolée mais je trouvais ça cool alors je leur en ais parlé..

Aria soupira bruyamment et fini par capituler.

-OK ! Je vais vous dire qui c'est, mais si vous en parlé à quelqu'un je vous tue ! Surtout si ce quelqu'un est mon frère !

Les occupante de la chambre hochèrent la tête., impatiente de connaître le nom de l'admirateur secret d'Aria

-C'est Malfoy.
-Malfoy ? S'écrièrent les lionnes en même temps.
-Mais ne criez pas aussi fort ! Tout le château va vous entendre !
-Je ne comprends pas pourquoi tu veux garder ça pour toi.
-Parce que je me suis laissé berner par le Prince des Serpentard.
-C'est-à-dire ?
-C'est-à-dire que rien du tout. Le sujet est clôt, les filles. Je n'ai plus envie d'en parler donc, puis-je aller me laver ?

Ses amies hochèrent la tête et Aria disparut dans la salle de bain. Pendant qu'elle prenait sa douche, les filles jasaient. Elles essayé de comprendre pourquoi cela la mettait dans des états pareils. Puis d'un coup, trois tête se tournèrent vers Hermione.

-Quoi ? Demanda-t-elle perdu.
-Tu ne peux pas lui demander toi ? Interrogea Ginny.
-Non les filles ! Je ne peux pas lui demander ! Elle ne veut pas en parler pour le moment alors on laisse tomber et on attend qu'elle vienne d'elle même ! Grogna Hermione.
-Mais s'il te plaît 'Mione elle se confira à toi ! Supplia Parvati.
-Non ! Et puis, je ne suis celle chez qui elle va se confier, habituellement. Elle se confie toujours à tes frères, Ginny.
-Merci !