Une turque... Un malien

Partie 11

À partir de cette partie, on sera dans la peau d'Hassan. Sibel reviendra peut être plus tard... Ou peut être pas...
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Je me suis réveillé à l'hôpital. J'avais que des égratignures, rien de cassé, rien de faillé, rien. Juste des bleus et des égratignures. Je pensais à Sibel. Si l'accident est arrivé, c'est à cause de moi, elle m'avait dit de freiner et je l'ai pas écouté.

Moi: SIBEL! SIBEL T'ES OÙ
Infirmière 1: Monsieur calmez-vous!
Moi: NON NON JE VEUX VOIR SIBEL, SIBEL T'ES OÙ, MA FEMME OÙ T'ES
Infirmière 1: Monsieur... Elle est dans le coma, ça sert à rien de crier son prénom monsieur
Moi: Je veux la voir! MAINTENANT!
Je me lève, elle essaye de me repousser sur le lit mais je me lève quand même. Je tire le rideau de mon boxe et je sors, je tire le rideau du boxe d'à côté, c'est pas elle. Je tire l'autre, c'est pas elle. Je tire encore un autre, c'est pas elle. Je tire le dernier, c'est elle. Enfin. Ma femme, mon bébé, elle a des blessures partout, elle a des bandages partout. Ses paupières sont toute bleu, elle a sa peau toute claire. Je m'assoie sur le siège, je tien sa main. 30 minutes après j'entend crier des "MA FILLE!" ça doit être la voix de son père.

Moi: Monsieur! Elle est ici
Le père: Vous êtes Médecin? Je suis Orçun, le père de Sibel
Moi: Non monsieur, je suis Hassan...
Orçun: Celui dont elle est amoureuse? Qu'est ce qui c'est passé mon fils, raconte moi
Il était gentil, je lui explique tout. Il me prend dans ses bras.
Orçun: Je ne t'en veux pas, w'Allah fils. Incha'Allah elle se réveille. Son destin est entre les mains de Dieu.
Moi: Oui monsieur, merci beaucoup
Orçun: Sa mère arrive avec Burak et Enver. Toi, tu as quelques choses ?
Moi: Non monsieur, juste les égratignures que vous voyez
Orçun: D'accord fils. J'entend ma femme et mes fils, je vais leur expliquer. Reste toujours au près de Sibel, c'est se qu'elle veut.
Il part. J'entend sa mère pleurer. Je passe ma tête et je vois Enver. Ils n'ont pas l'air énervés contre moi, je ne comprend pas. J'ai mît leur fille ou leur sœur dans le coma et il ne me cri pas dessus, rien! J'entend courir, je reconnais Gizem.
Gizem: HASSAN! HASSAN! OH HASSAN! QU'EST CE QU'ELLE A ?
Je lui explique tout. Enver et Burak m'écoutent aussi.
Gizem: Oh Hassan... Ne te sent pas responsable
Enver: Non gros, comme ta dis papa, ses mains reposent sur Dieu
Burak: W'Allah Hassan...
Je pleure. Je pleure tellement. Sa mère arrive.
La mère: Je suis Yasemin, la mère de Sibel
Elle me prend dans ses bras et me dis de ne pas m'inquiéter.

Je pense à mes parents à moi. Je pense pas qui viendront me voir. Mais... Bilel! Et Bilel!

Moi: BILEL
Bilel: A côté Hassan
Il avait une toute petit voix
Moi: Ça vas ?
Bilel: J'ai rien gros w'Allah, reste avec Sibel, je vais bien. Je sors ce soir moi.
Moi: D'accord gros

Je lui fais un câlin et je repars. Je retourne dans le boxe de Sibel où il y avait Yasemin, Orçun, Burak, Enver et Gizem. J'embrasse Sibel sur le front en lui disant "je reviens vite." Je pars dehors pour appeler maman.

Au téléphone.
Moi: Mama? Baba?
Maman: Hassan? C'est mama
Moi: Mama, je suis à l'hôpital. J'ai eu un accident avec Bilel et ma copine. J'ai rien hamdoullah, Bilel non plus mais ma copine est dans le coma mama... (en sanglotant)
Maman: Oh mon fils! Je prierais pour elle hbibi. Ne t'en fais pas. Je passe le message à Baba, il priera aussi pour elle.
Moi: Merci mama, tu remerciera baba aussi
Maman: Oui mon fils. Rappelle moi quand tu as des nouvelles
Moi: Oui maman
On raccroche.

Je retourne voir Sibel. Elle n'avait pas bougé en 30 minutes. J'avais mal au cœur. Je décide de donner mes clés à Gizem pour qu'elle aille me chercher un survêtement et qu'elle ramène des affaires pour Sibel. Elle accepte et elle part directement. Je reste toute la journée au chevet de Sibel. Ses frères et sœurs passent chacun leur tour, à 18 heures il ne reste plus que moi. Gizem nous avais déposé les affaires 1 heures avant. A 18 heures 30, Bilel passe. Il repart déjà lui. Il me fait un câlin, il me dit qu'il priera pour elle, il embrasse Sibel sur le front et part. Il repassera demain. Je me remet à ma première place, à côté d'elle, je prend sa main et je pose ma tête à côté du haut de son ventre. Je m'endors, ma main dans la sienne.