Mon amour. (partie 15)

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petite partie.
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Quelques heures plus tard. Bilel me bouscule. On est arrivés au régiment de Toulouse. J'y vais en courant. Je prend la parole pour la première fois depuis 4 mois.

Adjudant: Bonjour. Vous désirez ?
Moi: Bonjour. Je souhaite voir le nouveau qui est arrivé il y a à peu près 3 ou 4 mois, il est de couleur noir, un malien, il s'appelle Hassan
Adjudant: Effectivement. J'ai votre homme. C'est pourquoi ?
Moi: Je suis sa femme. Je le recherche. Il m'a laissé avec une simple lettre qui dit qu'il part pour le front. Mais lui et moi c'est pour la vie, je veux le voir, je vous en supplie
Adjudant: Oui mademoiselle. Attendez-le ici. Il sera là dans 1 heure, il est en examen
Moi: D'accord, merci ! Et ne lui dites pas que c'est nous !
Adjudant: (en partant) D'ACCORD!

J'allais retrouver l'homme de ma vie... Il me manque tellement. J'ai reparlé au bout de 4 mois. Ça fait tellement bizarre de dire autre chose que "je veux voir Hassan." J'allais enfin le voir ! Pourvu qu'il accepte de me revoir... Ça me briserai le cœur qu'il refuse... Mais bon! Je suis redevenu la Sibel forte. Je fais des sourires à Bilel et je le remercie 100 fois pour tout les kilomètres qu'il a parcourut pour moi. 1 heure passe.
2 heures passent.
Je commence à perdre patience.
3 heures passent.
4 heures passent.
Je tien plus ! Je demande à Bilel de faire quelque chose. Il allait se lever quand j'ai entendu des pas. Je reconnaissais ceux d'Hassan. Je me lève en vitesse, je passe ma tête dans le couloir et là je vois... Hassan. Il est munie de son survêtement préféré, et il a des sacs. Il rentre ? Je l'espère.
Il s'arrête. Bouche bée. Il ne s'attendait sûrement pas à moi. Il lâche ses sacs de ses mains et je court vers lui. Je le serre tellement fort dans mes bras. Je le sent. Toujours la même odeur, qu'est ce que ses mains douces sur mon visage m'avait manqué ! Il me regarde, les yeux mouillés de larmes, je pleure aussi, il m'embrasse tout en disant que je lui avait manqué... Qu'est ce que je l'aime ! Je ne m'attendais pas à le retrouver aussi vite. Il m'a prit dans ses bras, m'a dit que c'était fini, qu'il ne partirais plus, qu'il ne me lâchera plus jamais. Il m'a prit dans ses bras, m'a mît dans la voiture. Il nous a fait un oreiller avec ses gros sac, m'a donné un tee shirt à lui qui s'entait son odeur et s'est mît à coter de moi. Il a laissé Bilel conduire la première parti du trajet. Hassan s'est coller contre moi, m'a prit dans ses bras et... Je me suis endormi comme ça. Il y avait 7 heures 20 de route. Au bout de 3 heures de route, Bilel c'est arrêté et nous a rejoint à l'arrière. On s'est endormi tout les trois, comme des inséparables.

On a dormi tout les trois 5 heures. Bilel est reparti conduire. Il restait encore 4 heures de route. Hassan s'est mît sur le siège passager, à côté de Bilel. J'ai entendu Bilel qui commençait à expliquer tout ce qui c'était passé à Hassan puis trou noir. Je m'endors.

***

Je reconnais cette chambre. Je reconnais ces bras doux. Je suis dans le lit d'Hassan, endormi contre lui. Sa respiration traverse mon cou. Il me sert fort, je ne peux pas bouger. Ça me convient. Je referme les yeux et je profite de ce moment avec lui. Je sert fort son bras, je l'embrasse et je pose ma tête dessus. J'étais désormais rentrée à la cité au bout de 4 mois et avec Hassan au bout de 8 mois. Nos moments collés comme ça m'avait manqué. Je suis amoureuse de lui, je le répète.

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Parenthèse à l'histoire. Pendant mon coma, Kawtar a déménagé à Villeparisis dans le 77. Elle serait venu me dire au revoir mais je n'ai pas pu ressentir. Melek et Hind on emménagés ensemble à Sevran et elles attendent mon retour à Villepinte pour m'inviter avec Hassan.
Yaren à désormais 6 ans, Hassan et moi on a 18 ans. Et Gizem et Erdem ont maintenant 24 ans. Enver à eu 22 ans et pour les autres, leurs anniversaire n'est pas encore passé.
Je reprend l'histoire à la partie suivante.
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Une turque... Un malien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant