Une turque... Un malien

Reviens-moi (partie 13)

La partie 13 se passe 3 mois après la partie 12. Bonne Lecture.💚
____________________________________

*3 mois après*

Il est 4 heures du matins. L'hôpital m'appelle. Je dois venir dans l'urgence, Sibel va se réveiller. Je roule viiite, j'arrive à l'hôpital en moins de deux.
Infirmière 4: Monsieur! Venez vite elle a bougée ses doigts
Infirmière 5: Elle demande à voir un certain Hassan!
Moi: JE SUIS LÀ MA HBIBA
J'arrive en vitesse. L'amour de ma vie est enfin réveillée! Je vais la voir, elle me regarde, elle me sourit! Je l'a prend dans mes bras! Je l'a sert fort. Au bout de 4 mois mon cœur rebat enfin. Je l'embrasse partout sur le visage, je lui dis que je l'aime, qu'elle m'a manquée, je souris, mes larmes coulent ! Elle sourit aussi, elle pleure, elle me dit qu'elle m'aime. Je l'aime tellement ! Je profite d'elle au maximum. L'infirmière 5 vient me voir et me dis qu'elle sortira dans 4 jours. J'appelle tout les membres de sa famille pour leur dire, j'appelle tout les membres de la mienne ainsi que Bilel. Ils sont tous heureux, ils n'y croyaient plus. Je profite d'elle. Après je partirais de sa vie pour de bon et je ne reviendrais pas. Je ne veux plus mettre sa vie en danger. J'ai déjà déposé mon dossier à l'Armée de Terre pour 5 ans. J'ai 6 mois d'essai et au bout de ses 6 mois, si je suis toujours d'accord, je pars. Je veux aller au Mali. C'est ça qu'il y a de mieux, j'aiderais mon pays de sang.
____________________________________
À partir de ce moment là, ça sera Sibel la narratrice. On revient comme avant l'accident. Cette partie ce passe après les 5 jours à l'hôpital. Le jour de ma sortie.
____________________________________

Hassan vient de partir. Il ne m'emmènera pas à la maison. C'est Gizem qui s'en charge. J'ai passé les 5 jours avec Hassan, on a profité l'un de l'autre. Je lui avais manquée, au bout de 4 mois ! C'était l'un des seuls qui croyais encore en moi. Je l'aime. Et maintenant j'en suis sûre. Il a été la pour moi alors que même ma famille ne l'a pas été durant ces 4 longs mois. Il a toujours refusé qu'on me débranche, il savait que j'allais m'en sortir. À partir du moment où j'ai entendu sa voix qui résonnait dans les couloirs, ses pas courir sur le sol de l'hôpital... J'ai su que j'était follement amoureuse de lui et que c'était lui, mon mari. C'était le jour de son arrivé à la cité que Dieu m'a donné mon mari. On arrive à la cité. Toute la famille est là. Mais pas Hassan... Ça me rend triste. Mais il y a la famille ! Je les embrasses, je leur fais un câlin et je monte dans mon bâtiment en espérant qu'Hassan m'attende à notre étage. Je monte à notre étage, personne m'attend. Il doit sûrement me faire une surprise dans l'appartement, je rentre, personne. J'ouvre toute les portes, personnes. J'ouvre ma chambre, personne. Mais il y a une lettre. Il me demande peut être en mariage! Je l'a lis :

« Ma femme.
Tu vas me chercher partout mais ça sert à rien. Je suis partie. S'il te plaît, lis cette lettre jusqu'à la fin ! Mon amour, je t'aime, crois-moi ! Mais à cause de moi tu as failli mourir. Qu'est ce que je serais devenu sans toi ? J'ai failli t'ôter la vie, moi ! Et après je te dis que je t'aime. Mon cœur pardonne moi... Je pars 5 ans dans l'armée du Mali. Ne m'attend pas. Refais ta vie, trouve toi quelqu'un qui ne voudra pas te faire mourir. Sache que je ne t'oublierai jamais et que personne ne prendra ta place. Je mourrais là-bas, au front, en ayant une dernière pensée pour toi et en espérant que tu est heureuse.
Sincèrement désolé, je t'aime. Oublie-moi. Hassan. »

J'hurle "NAN! HASSAN!" de toute mes forces, je m'effondre en sanglot par terre, pourquoi... Pas lui ! Je tape sur le sol de toute mes forces, je pleure tellement que je vois plus rien, je vois un corps que je ne distingue pas prendre la lettre par terre et me prendre dans ses bras. Ce n'est pas Hassan, j'aurais reconnu ses bras doux. Je laisse mon corps tombé. À partir de maintenant, je suis comme morte à l'intérieur de moi. Je n'ai plus d'oxygène. Mes larmes sèchent, je vois le visage de Bilel. Je re-pleure, je me débat mais il me tien bien. Je pleure tellement que je ne revois plus rien. Je sanglote, je veux Hassan, je veux qu'il revienne. Reviens-moi... Je t'en supplie ! Je continu à pleurer, j'entend mon cœur ralentir puis d'un coup. Trou noir. Mes yeux sont remplie de larmes, mes oreilles n'entendent que les paroles d'Hassan des 5 jours précédent. Mon cerveau ne fait que de visualiser cette lettre...