L'âme soeur de l'alpha

Chapitre 38

Ma respiration devenait saccadée mais par bonheur, et je ne sais trop quel miracle, il finis par se stopper. Je me redressais de façon à être assise, tandis que lui grognait son mécontentement de manière très animal. Je l'embrassais chastement sur les lèvre pour tanter de le calmer mais ce fut vain, car il continuait à exprimer son mécontentement en grognant à la façon d'un loup.

Tant pis ! Je devais ranger tout dans le panier afin de pouvoir commencer la deuxième surprise. Donc en ignorant ses ronchonnement je commençais à tout ranger. Deux minutes plus tard j'avais finis, et je sortais mon bloc et ma trousse à dessin. Je me tournais ensuite vers Monsieur le loup et lui dis.

- Écoute je n'est jamais fait ça avant et j'espère que ça va te plaire ...

Il me regardait de façon intéressé et je poursuivis.

- Je ... J'aimerais, si ça ne t'ennuie pas, te dessiner. Je suis plutôt rapide donc ça ne prendra pas énormément de temps, et comme c'est un jour spécial je voulais le marquer avec un dessin spécial ...

J'avais dit tout se que je voulais lui dire d'un seul coup car j'avais peur qu'il ne m'interrompe pour me dire non ... Mais au lui de ça il souris ... Pour être honnête, je ne savais du tout comment le prendre. Je ne savais pas si il souriait parce qu'ils se moquait de moi, ou bien si c'était parce qu'il était heureux que je le lui demande.

- ... Alors ?

- Oui. Ça me ferais plaisir.

Je souris et m'avançais vers lui et je le positionais pour pouvoir le redessiner comme je l'espèrais. Je me mis à genoux au niveau de ses côté et j'entrepris de manipuler sa tête, ses bras, son corps pour sa posture ... Pendant toute les manipulations que je faisais, il me fixais intensément comme s'il voulait me dévorer et franchement, ça ne m'aurais pas déplu, quelques fois je voyais même ses yeux virer au rouge, signe que son loup était agitée à cause de mon touché, et ça m'excitais terriblement ... Savoir que je pouvais toucher son corps de dieu diablement sexy et en faire se que je voulais, faisait naître des sensations inconvenantes en moi.

Un fois que la position me contentais, je pris mon bloc ainsi que mes crayons à dessin, et je m'assis tout près de lui pour commencer mon esquisse. Je commençais par les trait principaux, puis son nez aquilin, ses lèvres charnues mais pas trop, sa mâchoire virile ... J'étais consentrée à l'extrême pour le moindre des traits que je traçais car je voulais qu'ils soient reproduits à l'identique.

Cela faisait moin d'une demi heure que je dessinait, et il ne me restais que quelques détails avant que mon dessin ne soit totalement finis et pour l'instant j'étais très satisfaite du résultat. Mais mon Alpha commençais à s'ennuyer de ne pas bouger, ce que je pouvais comprendre, alors comme j'étais tout près de lui, il me le fit savoir en commençant à me titiller. C'est à dire qu'il approchait sa main de ma cuisse et qu'il y faisait des petits cercles sensuels à l'aide de son pouce.

Ces caresses devenaient de plus en plus entreprenantes, et plus elles le devenaient et moins j'arrivais à me consentrer. Il passa des petits cercles avec son pouce, au caresses de sa main sur ma cuisse, puis au caresses sur mon ventre par dessus mes vêtements. Je rougissais et mes traits de crayon devenais entrecoupés, car je devais souvent faire des pauses pour ne pas rater le dessins à cause de mon trouble corporelle. Lui, en revanche s'amusait beaucoup de mes réactions, car il affichait un grand sourire, et je savais aussi qu'il en était fière et qu'ils les appréciait à cause de sa façon de me regarder et de son oeil gauche qui était rouge.

Même s'il s'amusait un peu et qu'il était entreprenant, je ne l'arrêtais pour trois simples et bonnes raisons.
Premièrement, il était mon âme soeur. Deuxième, c'était son anniversaire ... Bon ok, je ne l'aurais pas laissée me violer non plus mais si ce n'était que se caresses je n'allais pas le rebuter. Et troisièmement, je ne pouvais pas nier qu'il me faisait du bien ... Bien sûr je ne le lui aurais jamais avouée, je préférais faire semblant d'être trop occupée par le dessin pour prêter attention à ses enfantillages.

Malgré toute ses caresses je réussis à finir quelques minutes après. Le résultat était, sans me jeter des fleurs, génial et j'en étais franchement heureuse. Au moins comme ça, il aurait un souvenir de moi quand je serais obligée de partir avec le vampire.

Je rangeais tout mes crayons, tandis que Derek voulait à tout prix voir mon dessin, comme un enfant impacient. Mais rien que pour l'embêter je l'empêchais de regarder . Je finis tout de même par le lui montrer et il resta les yeux fixés sur le dessin sans rien dire ou faire. Plus le temps passait, et plus ma pression augmentais à cause de son silence. Je finis par lui demander d'une voix remplie d'appréhension, tandis que j'étais assise en indien et que je jouais nerveusement avec mes doigts.

- Alors ?

Il releva la tête et il me regardait comme s'il venait seulement de comprendre que je voulais savoir ce qu'il en pensait. Il me regarda avec un grand sourire et de l'admiration dans les yeux, comme si je venais de le bluffer. Il me dis ensuite, comme si c'était une évidence.

- C'est superbe, vraiment ! Tu as un talent fou ! Je l'adore !

La pression qui pesait jusque là sur mon coeur, s'envola quand j'entendis ses paroles admiratives et rassurantes. Il rangea ensuite la couvertures, le bloc à dessin, et le dessin proprement dans le panier. Puis il s'approcha de moi, me pris par l'arrière de la nuque, m'embrassa tendrement, et il se détacha de moi en disant contre mes lèvres.

- Merci, mon coeur ...

- De rien.

C'était la première fois qu'il utilisait se surnom pour me qualifier, et j'en étais vraiment ému et bouleversée. Cela faisait des années qu'on ne m'avais plus appelée ainsi, et le fait qu'il me porte un surnom si profond de sentiments me faisais réalisé de façon claire qu'à présent je n'étais plus seul et que je pouvais compter sur lui. A cette révélation que je m'étais faite à moi même quelques larmes roulèrent le long de mes joues. Il me regarda étonné mais surtout inquiet et il me demanda gentiment.

- Qu'est ce qu'il y a mon coeur ?

- ... Rien. C'est juste que, ça fait des années qu'on ne m'avais pas appelée comme ça, et ça m'a un peu bouleversée.

A mes explications il tira une drôle de tête alors j'enchaînais vite, car je ne voulais pas qu'il y ait un quiproquo.

- J'ai étais chamboulée dans le bon sens bien sûr ! Je réalise que tu est là et que je ne suis plus seul ...

Cet fois si, il sourit, me prit dans ses bras et il me chuchota.

- Tu est trop chou. Mais je serai toujours là.

Des larmes coulèrent de nouveau le long de me joues car je savais pertinemment que c'était faut. Car demain après midi je me livrerais au vampire afin de protéger Derek de ce monstre. Mais la chose qui détruisait mon coeur était que je ne le rêverais plus jamais ... Après mettre calmée Derek me souleva, me porta dans ses bras comme une princesse, et posa le panier à présent devenu léger sur mon ventre, car il avait déjà les deux mains prises vu qu'il me portait.

- Derek repose moi ! Je suis trop lourde ! Tu va te fatiguer !

Il sourit et il me répondit amusé et avec véhémence.

- De un, je ne te reposerais pas. De deux, tu est aussi légère qu'une plume. Et de trois, tu oublis trop souvent que je suis un lycantropes et que je possède un force cent fois supérieur à celle des humains.

Je souris et laissa retomber ma tête sur sa poitrine qui était dure à cause des ses muscles et j'entourais sa nuque de mes bras.

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Arrivés à la maison, je descendais de ses bras et j'allais vider le panier dans la cuisine. Lorloge affichait 14h21 à mon plus grand étonnement, alors comme on avait le temps je voulu faire deux chose avec Derek durant l'après midi. La première chose ne lui plus pas trop tandis que pour la seconde il était d'accord ...

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Et voilà pour le chapitre 38 !

J'espère qu'il vous a plus !

Notez vos avis et réactions :

- Le dessin !?

- Derek qui titille Irina !?

- Les deux chose qu'il inadmissible veut faire !?

A bientôt pour le prochain chapitre !

KISS KISS !