L'âme soeur de l'alpha

Chapitre 52

Je pleurais sur son ventre, je venais de perdre ma Luna, ma louve, à femme de ma vie, celle dont j'étais amoureux, mon Irina ... Sophia avait finit par me dire qu'il n'y avait plus aucun espoir au bout de dix minutes, mais malgré tout, j'avais continuée encore cinq bonne minute. Mais voyant que ça ne marchait pas, je m'étais écroulé près de son corps, le visage ravagé par les larmes. Cela faisait une éternité que je n'avais pas pleuré de cet façons, j'étais ravagé, détruit, brisé, autrement dit en morceaux ...

Mais une chose me laissait perplexe, je n'avais pas sentis le lien ce briser. Normalement, j'aurais dû ressentir un énorme vide que tout les loups-garous ressentaient lorsqu'ils perdaient leur âme soeur, et j'étais sûr qu'Irina était mon âme soeur, alors comment devais je interpréter ce manque de vide ? Elle était, à ma plus grande peine, morte, alors pourquoi ?

Presque en réponse à mes questions muettes, alors que j'étais en train de pleurer contre son corps fragile, elle inspira subitement une profonde goulée d'air comme si elle venait d'immerger de plusieurs minutes sous l'eau, et son coeur se remit subitement à battre.

Je relevais la tête et je la fixais tandis qu'elle ouvrait rapidement les yeux, comme sortis d'une torpeur profonde. Je m'approchais doucement de son visage en pleurant de bonheur, je m'agenouillais, ma tête toute près de la sienne et en serrant fort sa main tout en couvrant cette dernière de baiser je lui murmurais la voix enrouée par l'émotion.

- Tu est en vie ...

Elle essayer de me répondre et je l'interrompis immédiatement.

- Non ne fais absolument aucun effort inutile mon amour ... Ne bouge pas je vais appeler Sophia pour qu'elle vienne te soigner.

Mais je ne pouvais pas me retenir plus longtemps alors je plaquais doucement mes lèvres sur les siennes et je l'embrassais tendrement. J'étais si heureux qu'elle est survécu, après tant de minutes à ne plus respirer et à être à l'état de cadavre, sa résurrection tenait du miracle voir même, d'une aide de la lune elle même ... Je l'aimais tant ... Je crois, que dis-je, je suis sur que si elle n'avais plus été de ce monde je n'y aurait pas survécu.

Je me décollait d'elle, et après lui avoir embrassé le front je lui murmurait.

- Tu m'as fais si peur ... J'ai crû que je ne pourrai plus jamais passer du temps avec toi, te parler ou encore même te toucher. Expliquais-je, une larme chaude et salé coulant le long de ma joue.

Elle posa doucement son front contre le mien et elle embrassa de façon presque timide le bout de mon nez. Je me redressais, je sortais de la chambre, et je m'aventurais précipitamment dans la maison à la recherche de Sophia, qui avait sans doute été dans un coin tranquille pour pleurer la fausse perte d'Irina, pour qu'elle vienne vite s'occuper d'Irina ...

PDV d'Irina :

Derek venait de sortir alors que je souffrais atrocement. Une fois seul, le chagrin me prit violemment aux tripes. J'avais retrouvée mes parents et ils venaient à nouveau de m'être arrachés sans que je ne puisse réagir. J'étais contente d'avoir eus la chance de pouvoir les revoir, et je me rendais bien compte que très peu, voire personnes, avaient l'occasion inespérée de revoir des proches décédés ...

J'étais malgré tout très triste, et pour compléter tout ça, la douleur était si puissante que j'étais en train de découvrir des parties de mon corps que je n'aurais pas soupçonnée jusque là ... Des pics virulents de douleur me faisaient grimaçer dans un style étrange ... Pour essayer d'oublier la douleur qui me vrillait le corps je pensais à autre chose.

Qu'est ce que ma mère avait entendu par " prendre soin de ton petit bout de chou " ? Je me mis à réfléchir et une possibilité germa dans ma tête ... Elle voulait peut-être dire que j'ét... Non ! Ce n'était pas possible, je devais me tromper ...

Peux après Derek revins en compagnie de Sophia qui se précipita pour me soigner alors que ses yeux était brillants de larmes. Sophia se précipita vers ses ustensiles de soins de secours et Derek prit un chaise. Il la posa à côté de moi et il s'assit. Il enfouis sa tête dans mon cou, respira profondément mon odeur, et attrapa ma main qu'il sera fort de sa main droite.

Il détachait ensuite son nez de ma peau qu'il humait, et il couvrit de baisers ma main qu'il avait précédemment enserré. Il murmura des mots doux et réconfortants à mon oreille alors qu'une vive douleur se fit sentir dans mon bras gonflé ... Sophia manipula avec une douceur infini ce dernier qui était complètement briser et qu'elle plâtrais avec de grandes précautions.

Puis elle me fit une piqûre dans le poignet, car mes gémissements de souffrances l'alarmait, en me précisant que c'était un calmant et que ça allait soulager ma douleur, avant d'injecter le produit dans mon corps. Elle eut raison car quelques minutes plus tard les douleurs monstrueuses s'était transformées en légères gênes. Elle plâtra, avec la même attention que pour mon bras, mon jambes gonflé, qui grâce au calmant, ne me faisait casiment plus du tout mal.

Elle passa ensuite une crème faite maison avec des herbes médicinales venant de la forêt sur mes bleus. Puis elle trempa un chiffon propre et blanc dans une bassine d'eau chaude avant de nettoyer le sang sur mon poignet, mon cou et mon visage. Quand ma tête fût propre, elle y déposa la précédente crème aux herbes, car il était gonflé et couvert de bleus.

Ça continuais ainsi pendant de longues minutes, où Sophia prenait bien soin de s'occuper de la moindre de mes écorchures, si bien que je finis en sous vêtements . Pendant ce temps, mon Alpha ne cessait d'alterner en respirant fort mon odeur, en me murmurant â quel point il m'aimait, ou en embrassant ma main. Quand Sophia eût finis de me soigner elle dit à Derek.

- Elle devrait s'en sortir, mais à la moindre bizarrerie, vous m'appelez. Son état et stable et ses plâtre seront secs dans quelques heures. Puis elle s'adressa à moi. Je t'enleverais tes plâtres dans quelques jours, normalement tu seras une louve et tu aura déjà guéris, quant à tes plaies, tes bleus, et tes boursouflures, tout ça aura disparu. Elle ajouta sur un ton de confidence. Je suis très heureuse que tu sois en vis ...

Sur ses mots elle s'éclipsa sans rien ajouter. Derek partis précipitamment hors de la chambre et il revins peu après avec un verre d'eau à la main. Il s'assit à nouveau à côté de moi mais cette fois-ci sur le bord du lit. Il souleva délicatement ma tête afin de m'aider à boire, et il porta le verre d'eau à mes lèvres.

Le liquide était froid mais pas glaciale, une température qui permettait de savourer pleinement l'eau qui se répendait et hidratait délicieusement ma gorge aussi sèche que le désert du Sahara à force d'avoir crié. Je bus avidement quelques gorgée mais Derek releva le verre et il me dit.

- Doucement, doucement ! Je sais que tu as soif mais si tu bois ainsi tu risques de t'étouffer.

Il repencha le verre de façon à ce que je puisse boire à nouveau, mais cette fois-ci j'avalais plus lentement l'eau bienfaisante. Mon loup retira le verre de mes lèvres et il posa ce dernier, qui était à demi plein, sur la table de chevet. Il réinstalla doucement ma tête sur l'oreiller et il me dit.

- Dors maintenant, tu as besoin de repos. Nous parlerons de ce qu'il c'est passé à ton réveille.

Il se leva mais je ne voulais pas être seul et privée, à nouveau de sa présence, alors j'articulais.

- Reste ...

Il se retourna, souris doucement et répondit.

- Je ne comptais pas te laisser.

Il retira tout ses vêtements sauf son boxer, il m'embrassa doucement les lèvres et il vint s'allonger à côté de moi. Il plaqua son corps chaud contre le mien en faisant attention à ne pas me faire mal, puis il carressa tout doucement la longueur de mon dos. Je sombrait doucement dans les bras de Morphée bercée par ses caresses, sa chaleur réconfortante, et ses mots doux ... Mais je présageais qu'au réveille tout n'allait pas être aussi doux ...

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Et voilà pour le chapitre 52 !

J'espère qu'il vous aura plus !

Notez vos avis et réactions :

- Le début ?!

- La résurrection d'Irina ?!

- La fin ?!

À bientôt pour le chapitre 53 !

KISS KISS !