Chapitre 42

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- J'ai ... je ... j'ai une dernière surprise pour toi ...

- Franchement, tu me gâte trop ! Qu'est ce que c'est ?

Je commençais à jouer avec mes doigts et à sautiller d'un pied à l'autre, signe que je devenais nerveuse.

- Eh bien ... comment dire ...

Il me saisit doucement par les épaules, et il me força à m'asseoir pour que j'arrête de gesticuler dans tout les sens. Il me rejoint juste après en s'asseyant sur le lit confortable et moelleux.

- Calme toi ... explique moi ce qu'il se passe ... Dit-il d'une voix calme, rassurante, et apaisante.

J'inspirais une grande goulée d'air et je dis doucement.

- Je ... je voudrai ... accomplir le rituel du lien des âmes soeurs ...

Jusqu'à l'énonciation de cette phrase je n'avais pas osée le regarder dans les yeux ... Mais quand j'eus finis de la prononcer je le regardais dans les yeux. J'arrivais à discerner dans ses pupilles une joie intense, si puissante que j'arrivais presque à la ressentir. Mais la joie fit bientôt place à l'incompréhension, la culpabilité et enfin la tristesse . Des émotions que je n'arrivais pas à m'expliquer, et comme si Derek avait perçu mon manque de clairvoyance il ouvrit la bouche et dit.

- Irina ... ce n'est pas parce que c'est mon anniversaire que tu dois le faire ...

Je le coupais aussitôt.

- Mais non ! Je ne me sent obligée de rien !

Il en enchaîna.

- Mais si ce n'est pas pour ça alors c'est pour quoi ?

Je gardais la bouche fermée, préférant rester camper dans mon mutisme, plutôt que de lui avouer tout mes sentiments sur un plateau d'argent sous le coup d'une impulsion stupide. Il poursuivit donc.

- Écoute, je ne sais pas pour quelles raisons tu veux le faire. Mais je refuse de le faire parce que tu te sens obligée de le faire ou parce que c'est mon anniversaire.

N'en pouvant plus de c'est suppositions stupide, j'explosais littéralement comme une bouilloire sur le feu depuis trop longtemps.

- Mais tu est stupide ou quoi ?! Je ne veux pas le faire parce que je me sent obligée de le faire ! Ou parce que c'est ton anniversaire ! A tu donc une si basse estime pour ma virginité ?! Crois tu sincèrement que je l'offre en cadeau d'anniversaire à n'importe qui ?! Parce que si c'est le cas, ça voudrait dire que malgré tout les moment qu'on a passé ensemble, tu me connais encore très mal ! Dis-je avec les yeux brouillés de larmes. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, et que tu savais que je ne fais rien d'aussi important sans sentiment ! Si je le fais c'est parce je t'aime !!!

Après ma longue tirade, j'étais essoufflée d'avoir autant parlée et avec autant de forces , et j'avais les joues trempées à cause des larmes que j'avais versée ... Quand à lui il me regardait comme un poisson rouge avec les yeux grand ouvert, assimilant ce qui venait de se passer. Mais, très vite, il se leva et il m'emprisonna dans ses bras pour m'y serrer très fort.

Il me serrait si fort dans ses bras que je commençais à étouffer, mais je ne disais rien car je me sentais bien dans ses bras chaleureux. Il dessera son emprise sur mon corps et il commença à m'embrasser partout sur le visage. Mes paupières, mon nez, mes joues, mes tempes, mon front tout y passait sans aucune chance d'y échapper.

Il finis par mes lèvres, qu'il embrassa longuement, tantôt avec une douceur, une tendresse, et une gentillesse infinie, tantôt avec une sauvagerie, une passion, et une sensualité dévorante. Ce baiser me réduisant au silence, et à l'état d'une boule de chaleur intense. Mon corps ne se résumait plus qu'au mot désire, et se dernier ne demandait plus qu'à être assouvit.

L'âme soeur de l'alphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant