Chapitre 46

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Derek se contenta juste d'aller dans le salon, contrairement au idées que mon esprit tordu avait imaginé, qui se résumait à ce qu'il aille dans la chambre et qu'il accepte de me nourrir uniquement si je le satisfaisais sexuellement parlant ... autant de fois qu'il le voulais .

Il posa le plateau du petit déjeuner sur la table basse en face du canapé sur lequel il s'assit. Puis il écarta les jambes et il tapota l'espace qu'il avait fait entre ses dernières, me faisant ainsi signe de m'asseoir, ce que je fis.

Il m'entoura presque aussitôt d'un de ses bras possessif. D'une main il prit le plateau et il le posa sur nos jambes étendu. Alors que je me pelotonnais contre lui, il prit d'une main sa tasse de café qu'il commença à boire. Quand à moi, je prenais un pain perdu que je trempais dans mon bol de chocolat chaud, que je dévorais ensuite comme si je n'avais rien mangé depuis des mois ... puis après le premier le premier pain perdu vint le deuxième, le troisième puis le quatrième ... Et pendant tout se temps, Derek me regardait amusé.

- Tu est une vraie petite goulue !

- Eh ! C'est pas de ma faute !

- Comment ça ?

- C'est de ta faute ! Tu m'as tellement épuisée cette nuit que maintenant je suis morte de faim ...

Il ricana et il embrassa ma tempe.

- Alors si c'est de ma faute, excuse-moi ma louve.

- ... Excuse acceptée ! Dis-je en enfournant un cinquième pain perdu dans ma bouche, dont la grosseur fit gonfler mais joues comme celles d'un écureuil, qui ferait ses provisions pour l'hiver.

Il se moqua gentiment de moi et il en mangait quelques uns lui aussi. Je bus ensuite le reste de mon chocolat chaud, puis quand je l'eus terminé, je bus mon verre de jus d'orange.

Quand nous eûmes fini, j'allais déposer le plateau en cuisine. Je rejoins par la suite Derek qui était toujours assis sur le canapé du salon. Je me rassis comme je l'étais un peu plus tôt, sauf que cette fois j'enroulais mes bras autour de son torse et que je me collais en boule contre lui. Dans cette position je pouvais entendre les battements de son coeur calmes et soutenus. Lui, me carressait le dos et laissait reposait son menton contre le sommet de mon crâne.

Au bout de plusieurs minutes écoulées, il se leva et il monta à l'étage, me laissant seul, plongée dans l'incompréhension. Il redescendit avec des chaussettes, des bottes, une écharpe, un bonnet et une veste. Qu'est ce qu'il voulait faire avec ça alors que l'été commençerais dans trois semaines ?!

- Pourquoi tu as pris tout ça ?! Il fait bien trop chaud pour enfiler de pareil vêtements !

- Tu vas mettre ça, s'il te plaît, et sans poser de questions ma louve .

- Pas question je vais mourir de chaud !

- S'il te plaît, mon ange ..

- Mais ... pourquoi ?

- Tu verras. S'il te plaît, je te demande juste de me faire confiance.

- D'accord ... Acceptais-je de mauvaise grâce.

Je commençais à enfiler tout les vêtements qu'il m'avait donner ne comprenant vraiment pas où il voulais en venir ... À moins de vouloir me transformer en bonhomme de neige en m'affublant de tout ses vêtements, je ne voyais pas d'autres hypothèses ...

Quand je fûs totalement vêtu des pieds à la tête avec ses vêtements, il prit ma main et il m'entraîna vers l'extérieur. Une fois dehors il me dit.

- Je vais te montrer un petit aperçu de se que tu ressentiras quand tu seras une louve.

Sans plus attendre il se transforma en loup. Sa tête et ses oreilles s'allongèrent pour devenir un long museau blanc profilé et ses anciennes oreilles devinrent celles d'un loup. Ses jambes et ses bras s'allongèrent pour laisser place à des membres lupins. Une belle et soyeuse queue blanche de loup prit forme alors que son dos s'allongeait.

L'âme soeur de l'alphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant