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Voilà presque un mois que Samuel est à l'hôpital, il n'en peut plus. Son état s'est considérablement empiré, Vanessa se tue au travail pour payer les soins, elle est devenue translucide pour le pauvre malade, elle a perdu du poids, et semble souvent ailleurs. Sam ne peu plus supporter son état, alors il a demandé d'arrêter le traitement...

elle sera anéantie si elle le savait, c'est pourquoi, Samuel à demander que le secret professionnel soir gardé. Ils ne lui donnent plus que de la morphine, pour sa douleur, et la maladie le consume chaque jour une peu plus.

La mort, il n'a pas peur de trouver le repos éternel, non, il a peur que Vanessa ne succombe après lui, qu'elle baisse les bras, qu'elle veuille le rejoindre dès qu'il sera passé ... Dans l'autre monde. Il doit faire en sorte qu'elle survive à sa mort, qu'elle se souvienne de lui comme du garçon joyeux et plein de projet qu'il fut jadis.

C'est pourquoi il a rédigé une lettre, ne pouvant plus parler clairement à cause du manque d'oxygène, il doit s'assurer qu'elle ne craque pas après que la faucheuse ne vienne le prendre. Tout est presque prêt. Il lui reste simplement à la voir une dernière fois, lui prendre la main, sentir sa chaleur pendant qu'il le peut... Et ce sera terminé.

- Bonjour, mon amour... Parle la jeune femme en entrant. Les infirmières m'ont dut que tu as passé une bonne nuit... Je suis contente.

Samuel observe la fine silhouette de sa bien-aimée qui prend place, en ce moment, il se sent coupable de la voir aussi faible par sa faute. Lorsqu'elle tend la main pour saisir celle de Sam, il entrelace silencieusement leurs doigts, inspirant douloureusement pour s'encourager.

- Vanessa... Tu ... Es ... Fatiguée... Commence-t-il. Repose-toi ... un peu... S'il... te... Plaît...

- Je vais bien, Sam, je t'assure... JE travail plus, c'est vrai mais... Ça va... Mens la jeune femme troublée par le regard du jeune homme. Quelque chose ne va pas, elle le sent.

- Je ne ...veux pas aller ... sous terre... Je veux aller dans les cieux...

- Sam? S'étonne Vanessa alors que son corps se met a tambouriner, comme s'il avait comprit avant elle.

- L'insi... nération, mon amour... Je veux devenir cendre, et m'envoler près des anges...

- S'il te plaît... Ne me fait pas ça.

- Tu es très belle, fripouille! Poursuis Samuel et la jeune femme éclate en sanglot.

Alors qu'ils devenaient adultes, que leurs corps changeaient différemment, Samuel a eu sa période hormonale, il désirait cette amie chère à son coeur, et elle ne le voyait pas. Il a commencé à la materner, pensant qu'en la faisant passer pour une fripouille, une petite fille, il n'aurait plus encire de la toucher comme un homme.

Lorsque Vanessa l'a su, elle n'a cessé de se moquer de lui, lui assurant qu'elle le voulait également, cela dit, elle est restée sa petite fripouille, quoi qu'il arrive. Lentement, elle s'avance et dépose un timide baiser sur les lèvres blanchâtre de Sam, ressentant le besoin de le toucher encore un peu.

- C'est toi la fripouille! Moi, je suis une femme... Réplique-t-elle entre deux sanglots.

- Et... Quelle... Femme. Termine le malade.

Tous les deux se regardent un instant sans ciller, l'amour transperce chacun de leurs pores, ils se souviennent des bons moments et c'est ce que Sam veut le plus en ce moment. qu'elle se souvienne comme ils étaient heureux sans rien posséder, juste l'un l'autre.

- La première ...fois que je t'ai vu... toute nue, j'ai cru mourir ...de bonheur...

- Et la première fois que je t'ai vu nu, j'ai cru mourir de peur... Souris Vanessa.

Dans ses yeux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant