Chapitre 14

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PDV HARRY

Piégés, on avait été piégés... Comment 3kg de cocaïne auraient fini dans notre chambre autrement ?

"Harry, arrête de faire les cent pas ! J'ai déjà assez mal au coeur comme ça... Je sens que je vais vomir...

- Chouette..."

Il manquait plus que ça, une odeur nauséabonde dans notre cellule de cinq mètres carrés.

"HEHO! Criai-je en direction d'un garde qui passait par là. Juste pour vous prévenir qu'on est innocent, c'est pas nous pour la drogue ! Alors s'il y avait possibilité de sortir de là ça serait trop aimable."

Le garde s'en alla, un sourire sarcastique accroché aux lèvres.

"Tu peux toujours te rouler, faire le grand écart de face ou t'arracher un doigt, ça changera rien...

- Qu'est-ce que tu es pessimiste Clém... Tu voudrais pas trouver une solution pour nous sortir de là au lieu de t'appitoyer sur ton sort ? M'agaçai-je."

Je jetai un coup d'oeil aux alentours. Les cellules étaient vides, nous étions les seuls retenus en garde-à-vu. Téléphones confisqués, on avait pu prévenir personne. Soit disant la dame de l'accueil s'en serait occupé. Ca m'étonnerait étant donné l'horloge qui affichait 16h passés. 5 heures passées dans ce trou à rats.

J'entendis des drôles de gémissements derrière-moi. Je me retournai et vis des larmes couler sur les joues de Clémentine, la tête basse. Allons-bon... Ce n'est pas le meilleur moment pour déprimer. Surtout que moi en matière de réconfort de personne, je suis nul. Sur une échelle de 0 à 10 je dois me situer environ à -4.

PDV CLEMENTINE

Je sentis Harry s'asseoir à côté de moi dans le minuscule lit. Enfin lit est un bien grand mot, planche de bois moisi conviendrait mieux.

Il passa sa main dans mon dos; je sentais bien qu'il ne savait pas quoi dire. Je ne voulais pas qu'il se sente mal pour moi. J'essuyai mes larmes et esquissai un maigre sourire.

"Hep, c'est pas suffisant, je veux un vrai sourire moi !

- Tu pourras me rappeller de ne plus jamais boire...

- T'inquiète, tu t'habitueras avec l'expérience, répliqua-t-il en souriant."

Une barre de fer avait prit possession de mon front et mes tempes devait être à deux doigts d'exploser. Personne n'avait daigné me donner un cachet pour le mal de tête. Les enfoirés.

"Je me demande vraiment comment la coc à finit dans l'armoire... Tu trouves pas ça étrange ?

- SI mais j'ai pas la force de réfléchir alors je laisse faire...

- Ca va pas se passer comme ça ! Ils ne vont pas nous enfermer pour quelque chose qu'on n'a pas fait !

- Harry ne crie pas... Ma tête, dis-je en gémissant."

Il me prit dans ses bras et passa sa main entre mes cheveux tout emmêlés. La douleur ne faiblissait pas mais je me sentais partir dans un sommeil profond.

***

"Allo ?

- Louis ?

- Cindy ? Arrête de m'appeller, sérieusement ça commence à être chiant...

- Tu peux m'écouter 10 secondes ? Je te promets que ce n'est pas pour te demander de m'épouser, ironisa-t-elle.

-...

Starbucks Meeting (1D)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant