Chapitre 33

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Moi – Désolé... je vais me rattraper promis...

Je le sens sourire.

Zackäry – T'as plutôt intérêt.

Je souris alors avant de le retourner vers moi et de l'embrasser. On reste un assez long moment comme ça, jusqu'à que mon ventre se mette à gronder. Il étouffe un rire contre mes lèvres avant de s'écarter.

Zackäry – On dirait que quelqu'un a faim ici...
Moi – Ouais, et j'ai comme l'impression étrange que ce quelqu'un c'est moi... !
Zackäry – Pas faut.

Il rit encore avant d'arrêter l'eau et de sortir. Il noue une serviette autour de ses hanches et je louche littéralement sur lui.

Zackäry – Arrête de mater, tu vas finir par abimer.
Moi – Ah. Ah. Ah.

Je sors à mon tour avant de choper une serviette et de m'enrouler dedans. Quand je lève les yeux vers Zack, il détourne le regard. Je comprends alors.

Moi – Mouais... c'est ça... détourne les yeux gros malin. Comme si j'avais pas capté.

Il rougit mais sourit et je ne peux m'empêcher de sourire aussi.

Moi – Zackäry ?

Il se retourne vers moi, sûrement surpris que je l'appelle par son prénom entier.

Zackäry – Oui ?
Moi – Je t'aime.

Il rougit encore avant de se mordre la lèvre inférieure et de baisser les yeux quelques secondes. Quand il les relèves vers moi, ceux-ci brillent, et en voyant les étoiles au fond de ses prunelles, je réalise à quel point il a été perdu... à quel point j'ai besoin de lui et il a besoin de moi. À quel point ma vie sans lui n'est plus une vie.

Zackäry – Je t'aime aussi.

Il me tend la main et je l'attrape. On se dirige vers la chambre et nous habillons simplement : tee-shirt, caleçon, bas de survêtement avant de descendre à la cuisine et de nous improviser un « dîner ». Ok, il doit être une heure du matin mais rater un repas pour moi c'est... pire que pire.
Puis, au lieu de retourner nous coucher, on prend deux petites couvertures et traversons le jardin, allant directement sur la plage. On installe l'une des couvertures sur le sable et je m'assoie. Il s'apprête à s'asseoir à côté de moi mais je lui attrape la taille et l'incite à se mettre entre mes jambes que j'ai replié afin qu'il puisse s'y appuyer. Il n'insiste pas vraiment, se laissant aller contre mon corps. Je nous recouvre de la seconde couverture, passant mes bras autour de lui. Et tandis que je pose ma tête contre son épaule, mes mains vont s'insérer sous son tee-shirt et dessiner de petits ronds sur son ventre. Il se colle un peu plus à mon torse et passe ses mains autour de mes jambes. Mon nez va se frotter contre son cou et il frissonne. Je souris le lui embrassant ensuite. Puis je me décale quelque peu et le regarde. Lui a les yeux rivés sur l'océan. Il est absolument magnifique. Mais je sens qu'il y a toujours quelque chose que le turlupine. J'arrête de lui caresser le ventre et le serre davantage contre moi. Il me regarde un petit moment avant de reporter son attention sur les vagues.

Moi – Zack...
Zackäry – C'est rien.

Je soupire.

Moi – Je vois bien que ça ne va pas, ne me mens pas.

Il soupire à son tour avant de resserrer sa prise autour de mes jambes. Il baisse les yeux un petit instant pour les reposer à nouveau sur l'étendue d'eau en face de nous.

Zackäry – Quels cauchemars Isaac ? Qu'est-ce qui te fait si peur ?

Je me crispe ne m'y attendant pas, mais surtout quelque peu paniqué et effrayé par sa question. Il s'en rend compte et essaie tant bien de se détendre avant de me caresser les cuisses délicatement de ses doigts. Mes yeux se perdent dans cette mer sans fin, ne répondant toujours pas à sa question.

La mélodie des sentiments...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant