Chapitre 39

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[PDV d'Isaac]

Moi – Tu te souviens ce week-end à la campagne ?
Zackäry – L'un des meilleurs souvenirs de ma vie... jamais je pourrais oublier. Eh ben ?
Moi – On devrait y retourner.
Zackäry – Et le boulot ?
Moi – Eh ben... toi t'as des vacances et moi je prends des congés. C'est pas comme si j'étais indispensable.
Zackäry – T'es juste le fils du fondateur de l'entreprise. T'as raison. Ils n'ont vraiment pas besoin de toi.
Moi – Dis-moi tout de suite que tu ne veux pas y aller et...
Zackäry – Hein ? Quoi ? Non ! Non pas du tout....

Il me sourit avant de laisser un baiser dans mon cou.

Zackäry – Je suis ravi que tu me proposes ça...
Moi – Alors il est où le problème ?
Zackäry – Y'a pas de problème. Laisse-moi juste résoudre quelques petits trucs à l'univ et on se fait des vacances tous les deux... mm ?
Moi – J'ai hâte...

Il rit tout en me serrant davantage contre lui.

Moi – Écoute pour demain...
Zackäry – Oui ?
Moi – Je sais que le vendredi t'as tes cours de piano et que...
Zackäry – Qu'est-ce que tu essaies de me dire Isa ?
Moi – Ben... t'es pas obligé de rester avec moi.... je peux très bien....
Zackäry – Rester tout seul ? Hors de question.
Moi – Je peux appeler Andrew, il se fera un plaisir de venir.
Zackäry – Et Andrew ne travaille pas le vendredi ?

Je me décale de son corps et le regarde.

Moi – Je veux pas te déranger.

Il rigole. Ses mains me caressent les côtes un petit instant avant qu'il ne les glisse dans mon froc, juste en haut de mes fesses. Et je frissonne.

Zackäry – Ça fait cinq ans que je me tape ton caractère de cochon, que j'adore soit dit en passant. Un jour de plus ou un de moins.... je vois pas trop la différence. Et puis ça nous permettra de... nous retrouver. Trois jours c'est mieux que deux.
Moi – Mais t'es vraiment sûr ?
Zackäry – M'enfin Isa ! Évidemment que je suis sûr !
Moi – Ok...

Il me regarde longuement avant de plisser les yeux. Il retire ses mains de mon corps et les croise sur son torse, s'adossant contre le canapé un peu plus profondément.

Zackäry – À moins que tu ais des projets ?

Je fronce les sourcils.

Moi – Bah non, qu'est-ce que j'aurais pu faire un vendredi à par bosser... ?
Zackäry – Oh je n'en sais rien, tu sais y'a pleins de trucs à faire un vendredi... je ne sais pas moi, invité une magnifique blonde par exemple.

Je le regarde sans vraiment comprendre. Puis finalement j'ouvre de grands yeux.

Moi – Oh non, non, non... Zack enfin ! Jamais ! Beurk ! Et une blonde en plus !
Zackäry – La fille qui était bien positionné sur toi elle...

Je fronce les sourcils.

Moi – De quoi tu parles... ?
Zackäry – La fille qui t'as ramené à la maison.
Moi – Adeline... ?
Zackäry – J'aurais plutôt dis « Salope piqueuse de mec » mais « Adeline la salope piqueuse de mec » ça le fait aussi.

Je pouffe de rire. Mais j'arrête net quand je remarque qu'il est sérieux. Je fronce les sourcils une nouvelle fois.

Moi – Quoi elle était toujours là quand tu es arrivé ?
Zackäry – Oui. Et elle était à califourchon sur ton bassin.
Moi – Ah bon.... ?

J'essaie de me rappeler mais la seule chose qui me vient à l'esprit c'est lorsque j'ai dégueulé. Je fais une grimace avant de soupirer.

Moi – Je m'en souviens pas... mais t'inquiète. Je vais la virer. Je l'aimais pas de toute façon.
Zackäry – T'es pas obligé de la virer simplement... on s'en fiche. De toute façon, tu lui as vomi dessus alors...
Moi – Quoi ?! Je lui ai vomi dessus et tu te permets de faire le jaloux ?
Zackäry – J'ai le droit d'abord, même si tu lui as gerbé en plein dans le décolleté. Parce que t'es à personne d'autre que moi.

La mélodie des sentiments...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant