La mélodie des sentiments...

Chapitre 41

Quand j'ouvre la porte, Zackäry se tourne vers moi et viens directement se caler dans mes bras. Je soupire quelque peu mais le serre contre moi.

Zackäry – Je suis désolé...
Moi – Tu aurais dû m'en parler.
Zackäry – Je sais...

Je me pince les lèvres avant de finalement soupirer une seconde fois et de sourire.

Moi – Alors tu...
Zackäry – Non, s'te plaît je veux pas en parler....

Je réprime un soupire et le serre un peu plus tout en lui embrassant le haut du crâne. Puis je me décale et le regarde. Il me fuit mais finit par me regarder aussi.

Moi – Zack.

Il rebaisse les yeux.

Zackäry – Tu m'en veux... ?

Il me regarde. Je soupire.

Moi – Oui.

Il baisse les yeux. Je souris.

Moi – Mais je t'aime.

Il sourit quelque peu avant de passer ses bras dans mon cou et de m'embrasser tendrement.

Zackäry – J'ai fait à manger pour me faire pardonner.

Je ris.

Moi – C'est que tu te fais pardonner tous les soirs alors !

Il lève les yeux au ciel.

Zackäry – Mais j'ai fait quelque chose de spécial !
Moi – Ah ?
Zackäry – Ouais !
Moi – C'est quoi ?
Zackäry – Surprise.
Moi – Bon... (...) On passe à table ?

Il rigole avant de secouer la tête.

Zackäry – Ouais, ouais ! t'es un petit rigolo toi !

Je souris avant de le reprendre contre moi et de l'embrasser. Puis on met la table et il emmène enfin le plat. J'ouvre de grands yeux en voyant le plat.

Moi – Des spaghettis bolo !

Zackäry sourit tout en hochant la tête.

Moi – Oh putain de merde faut que je te demande en mariage là !

Il ouvre de grands yeux et rougit comme un fou. Il dépose le plat et s'assoie à côté de moi.

Zackäry – C'est... un peu tôt pour le mariage non ?

Je me sers et le sers tout en lui répondant.

Moi – Tu sais on est déjà au début de la trentaine. Alors non, franchement je ne penses pas que ce soit trop tôt.
Zackäry – Tu m'aimes à ce point-là ?

Je lève les yeux vers lui arrêtant ce que je suis en train de faire.

Moi – Et tu oses me poser la question ?

Il baisse les yeux.

Zackäry – J'ai l'impression d'être ta huitième merveille du monde...
Moi – Tu ne l'es pas. Tu es ma première merveille et la seule. Je veux vivre le restant de mes jours avec toi Zackäry. Parce que je t'aime et que je sais que je t'aimerais toute ma vie.

Je le regarde. Lui aussi me regarde. Puis ses yeux se remplissent de larmes et il commence à trembler. Je m'apprête à me lever mais c'est lui qui le fait et il vient s'asseoir sur mes genoux et entoure mon cou de ses bras. Il plonge son visage dans mon cou et je sens ses larmes y tomber.

Zackäry – Je sais que je t'aime énormément. Oh oui, je t'aime vraiment beaucoup. Je ne pourrais même pas mesurer cette amour tellement je t'aime.... et quand tu me parles de mariage... Ouwah, tu ne peux pas savoir ce qu'il se passe dans mon ventre !