L'amour est sur le court d'à côté

Chapitre 37

Note de l'auteur:  Hello tout le monde ! Ce chapitre a été très difficile à écrire pour moi, donc je suis vraiment pas sûre du résultat. En tout cas je vous remercie d'être là, et je vous souhaite une bonne lecture. Bisous ! 

Point de vue de Rafael 

Je sortis des vestiaires, après m'être séché, avec un sourire satisfait. Est-ce que j'avais prévu ce qui allait arriver en rentrant dans la douche avec elle ? Plus ou moins. Au début, je ne pensais qu'à la détendre, et à passer un moment avec elle. Je ne savais pas que ça tournerait en ce jeu sensuel et délectable. Elle avait besoin de se reposer et surtout d'évacuer son stress, je l'avais senti quand j'avais massé ses épaules et son dos. Ses muscles fins et puissants étaient totalement noués, mais aussi fatigués, tout comme elle. Je crois que je l'avais laissée sur un petit nuage, c'était absolument satisfaisant. Quand je l'avais découvert dans la douche, nue, l'eau ruisselant dans son dos, s'écrasant doucement sur ses fesses, j'avais eu juste envie de la rejoindre et de la serrer contre moi. Et dans un sens, c'est ce que j'avais fait, son corps chaud contre le mien. J'espérais qu'elle ne regretterait pas ce qui était arrivé, il fallait qu'elle se concentre pour demain. La fille qui jouait contre elle, avait l'air d'être une de ses amies, c'était encore plus difficile, elle pouvait devenir sa propre ennemie. Je ne lui avais pas parlé de ça, je préférais penser à sa robe, elle était magnifique dedans, bien plus belle que Maria. Je soupirai me rappelant de ses soupirs à elle, j'avais juste envie d'y retourner, mais il fallait que je la laisse. Quand j'arrivai dans le hall, je vis Leo, assis sur une chaise, les yeux rivés sur son portable, écrivant frénétiquement un message avec un petit sourire ravi. Je me demandai bien à qui il pouvait parler,  je pariais sur une fille... Je m'assis à côté de lui. 

-Alors, elle est mignonne ? Je demandai, l'air de rien. 

Il releva rapidement la tête, verrouillant au passage son téléphone. Il avait une tête de coupable, c'était tellement rare, d'habitude il avait un visage clair et détendu. 

-Qui ça ? Il demanda tout de même. 

-La fille avec qui tu parlais. C'était bien une fille ? 

-Ah vieux frère, on peut rien te cacher. Il dit en haussant les épaules. Sans aucune gêne. 

J'éclatai de rire, j'étais totalement surpris. Leo parlait avec une telle décontraction de tout et de rien, alors que moi. Moi, quand il s'agissait des filles, je pouvais être très bavard,  mais si tout devenait sérieux, comme aujourd'hui avec Clara, j'étais tout de suite moins sûr. 

-Quoi ? Il demanda en rangeant le portable dans sa poche. 

-Je sais pas... Est-ce que c'est sérieux avec elle ? Je lui demandai avec un petit sourire.

-Je sais pas non plus. J'ai jamais fait ça avec une fille.. Je veux dire, autre chose que "draguer, baiser, jeter". Il rajouta devant mon air surpris. 

Je comprenais exactement ce que Leo voulait dire, lui et moi, on est pareil. On aime faire la fête, coucher avec des filles qui recherchent exactement la même chose que nous, et remettre ça le lendemain. Jusqu'à ce qu'on croise un regard qui nous plante en plein cœur, nous empêchant d'être  heureux sans lui. Et ce regard, c'était celui de Clara pour moi, j'étais totalement prisonnier de ce qu'elle était, ce qu'elle faisait, de ce que je ressentais pour elle. Si j'avais eu envie de l'ignorer, ne serait-ce qu'un instant, je serais devenu fou, c'était certain. Je me demandai si Leo ressentait la même chose que moi, l'amour était étrange, il survenait n'importe où, n'importe quand, de différentes manières, mais c'était tout de même un sentiment identique. Au début, on ne s'en rendait pas compte, on pouvait l'ignorer, mais on remarquait ce qu'il était quand on se sentait totalement à travers cette personne, quand il était trop tard pour faire demi-tour. L'amour était merveilleux et fatal.