L'amour est sur le court d'à côté

Chapitre 35

Note de l'auteur : Hello tout le monde ! Je vous souhaite un peu tard, une bonne année et beaucoup de bonheur aussi. Je vous fais plein de bisous, et vous souhaite une bonne lecture

Point de vue de Clara

Les deux semaines qui suivirent, se passèrent dans un ballet incessant d'entraînement, de baisers rapides à Rafael, de douleurs musculaires, de fatigues et de cours survolaient. Je m'entraînais tellement que je ne voyais plus le temps passer, je ne relisais qu'à peine mes cours, et je ne savais absolument pas comment je réussissais à avoir tout juste la moyenne. Ma grand-mère ne cessait de me répétait que j'avais une tête à faire peur, et même Rafael commençait à être inquiet. Mais le moment arriva, c'était maintenant. J'étais dans le vestiaire, il y avait plein de gens, de filles plus précisément. On était vendredi, le tournoi se déroulait sur trois jours, les finales se passeraient le dimanche. Il y avait quelques filles du club dont Isis, et elle s'assit à côté de moi, avant de me serrer rapidement dans ses bras. 

-Comment ça va ? 

-Je sais pas trop, et toi ? 

-Stressée ! Elle me répondit en souriant. 

Elle libéra ses longs cheveux blonds de la pince qui les entravaient, et se fit une tresse. Je soupirai, et la quittai du regard, avant d'ouvrir mon sac. La plupart des joueurs de tennis avaient des routines avant d'aller jouer, moi, c'était mon premier gros match, alors je n'avais rien, je me sentais un peu perdu. Déjà, il me fallait me concentrer. Je regardai mon téléphone, il y avait plusieurs de messages, de Rafa, de Will, Rob, Leo, John, de Julia et même d'Anna, qui avait pensé à moi, de l'autre côté de la Manche. J'avais déjà un équipement de sport, alors je posais mon jogging pour enfiler une jupe bleu ciel, et par dessus, un leggings blanc Nike, car la jupe avait un short.  Je mis aussi un débardeur assorti à la jupe. La même tenue que Maria Sharapova aux Masters de Singapour. Bien sur, je n'avais pas ses chaussures, je portais mes préférées, blanches et tellement confortables. A un moment c'était la base, on faisait du sport tout de même. J'attachai mes cheveux en une couette, assez haute, et l'entourait d'un bandeau blanc, ça donnait un peu plus de forme à la coiffure. Je soupirai et regardai autour de moi, ces filles avaient l'air tellement dans leur élément, moi je me sentais étrange, pourtant c'était pas le premier tournoi que je faisais. Je commençais à sortir mes raquettes, j'en avais 3, au cas où le cordage cassait, on est jamais trop prudent. Je sortis un rouleau de grip, et enroulait le grip autour de ma raquette. Je répétai l'opération sur toutes mes raquettes, faisant abstraction du bruit autour de moi, me concentrant uniquement sur mes matchs. J'étais stressée, mais au fond, c'était un bon stress, parce que j'étais aussi impatiente de commencer, et heureuse d'être là. Je pense que la seule chose qui pouvait me décevoir, c'était de ne pas donner mon maximum, ne pas tout faire pour saisir la chance que le destin présentait sur mon chemin. Je frappai la paume de ma main contre mon tamis, prête à en découdre. 

Il y avait un tour ce jour-là, la demi-finale était le samedi, et le dimanche il y avait la finale, ce qui signifiait qu'il y avait 8 participantes. Il y avait aussi un tournoi de garçons, auquel Josh participait, et du coup, ce tournoi se déroulait dans un autre court de ce centre. Une femme frappa à la porte, apparemment le tirage au sort avait été fait. Tout le monde sortit rapidement du vestiaire. Je réussis à apercevoir mon nom, et à l'autre bout, celui d'Isis. C'était une bonne nouvelle, c'était une bonne joueuse, et on avait déjà jouer ensemble. Elle connaissait mes failles, et mes forces aussi, elle avait le temps de se préparer, de lire mon jeu, et là, j'avais du répit, sauf si j'arrivai en finale, ce que je n'osais imaginer. La première fille contre laquelle je devais jouer, venait de Lille apparemment, d'après ce qu'il y avait écrit de sa description. Elle était assez grande, et brune, je me demandai ce que pouvait être son coup majeur, je n'avais jamais entendu parler d'elle. L'autre bonne nouvelle de ce tirage, c'est que mon match devait être joué en début d'après-midi, pas avant 14h. Je me dépêchai de retourner au vestiaire, de récupérer une veste et mon téléphone et de cherchai Jo. Je le trouvai finalement à la cafétéria, avec une grande tasse de café, et son ordi portable devant lui. Je m'assis en face de lui, avec une bouteille d'eau.