Point de vue de Clara
Dernier regard dans le miroir avant de sortir pour le concert du groupe de Will. Je ne savais pas vraiment quoi mettre pour ce genre d'endroit, donc j'ai opté pour une paire d'escarpins pas très haut rouges, un jean slim noir, un top bustier rouge et un gilet noir. J'ai pris aussi mon manteau parce qu'il commençait à faire froid. Quand je sortis le vent frappa mon visage, légèrement maquillée, j'avais juste mis du crayon et du mascara noir, et un gloss clair. J'attendais sur les marches de la maison, que Rafael vienne me chercher. Quelques heures avant, il m'avait envoyé un message pour me dire qu'il passerait vers 20h. Il était 19h59, j'espèrais qu'il n'arriverait pas dans 30 minutes, car le froid brûlait le bout de mes doigts, que je les cacha aussitôt dans les poches de mon manteau, et dire qu'on était même pas en hiver. Une moto, ou un scooter, j'en savais rien, je n'étais pas experte dans ce qui est des véhicules, commença à remonter la rue. Cela me surpris, car il y en avait peu dans ce quartier. Quand il s'arrêta juste devant moi, j'étais encore plus surprise, je me demandais même quand Rafa arriverait, enfin je me demandai cela, jusqu'au moment où la personne enleva son casque. Je me retrouvai devant le visage souriant de Rafael.
-Tu as un scooter ? Fut la seule réplique qui sortit de ma bouche à ce moment là.
Ce qui me valut un éclat de rire du jeune espagnol.
-Eh ouais. Heureusement que tu as pas mis de robe, dit-il en descendant de la machine, pendant que je descendais les marches pour m'approcher.
-Oui.
-Très jolie quand même.
Je sentis mes joues se coloraient, à mesure que son sourire grandissait.
-Hmm, merci. Dis-je en regardant mes pieds.
Il s'approcha de moi et déposa un léger baiser sur ma joue, avant de murmurer, si près de mon oreille, que son souffle chatouilla ma mâchoire.
-C'est la vérité, et j'aime faire rougir tes joues.
Il se retourna et trouva un casque dans son véhicule, il me le mit sur la tête, et je laissai ses grandes mains s'occuper de ça, trop absorbée à mes pensées. Les espagnols sont des hommes insondables.
-On y va ? Il me tendit la main, une fois qu'il fût remonté sur le scooter.
Je hochai la tête, et m'installai derrière, en coinçant tant bien que mal ma pochette pour ne pas qu'elle tombe.
-Tu vas tomber.
-Pardon ? Je me demandai de quoi il parlait, trop occupée avec mon petit sac.
-Approche-toi de moi, tu es trop loin, tu vas tomber.
Je me rapprochais de lui, jusqu'à sentir la chaleur de ses jambes contre les miennes. Mais apparemment, ce n'est pas ce qu'il entendait par là. Il pris ma main, et la plaça sur son blouson de cuir, puis avec mon autre main il fit pareil. Sous mes doigts je sentais la puissance et la chaleur de son torse, je ne savais pas si c'était des muscles, mais c'était aussi dur que du béton.
-Me lâche pas, ok ?
-Ok.
Et il démarra. Le vent que je trouvais froid se fit deux fois plus pénétrant sous l'effet de la vitesse, je resserrai mes bras autour de son torse. Je ne savais pas si c'était parce que je n'étais jamais montée sur ce genre de truc, ou si seulement je voulais puiser de la chaleur contre son corps. Mes membres grelottés, ma mâchoire était serrée et mes yeux fermées, j'avais trop peur qu'ils pleurent à cause du froid. Pour une raison inconnue, ce problème m'arraivait souvent, alors en les fermant je ne risquais rien. je sentis tout à coup comme une plume chaude chatouillait la peau de mes mains glacées. Je me rendis compte qu'on s'était arrêté et que ce n'était pas une plume mais Rafael qui me chatouillait pour que je dessère mon étreinte.
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L'amour est sur le court d'à côté
Romantik«Je suis désolée. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas rester avec toi. Ce serait injuste, parce que c'est lui que j'aime. C'est lui qui fait battre mon cœur plus vite et qui fait trembler chaque cellule de mon corps. C'est lui la personne à qui je p...