L'amour est sur le court d'à côté

Chapitre 42

Point de vue de Josh 

Je fus réveillé par l'odeur des gaufres et le tintement d'une petite cuillère à l'intérieur d'une tasse. J'ouvris doucement les yeux, et mes yeux papillonnèrent sous la lumière matinale. Mes volets n'étaient pas fermés, les rideaux en voilage étaient seulement tirés, et les rayons du Soleil filtraient à travers. Hier soir j'était aller boire un verre, enfin un, plusieurs verres plutôt avec Ian, et j'étais rentré bien trop tard. A l'autre bout de l'appartement, j'entendais mes parents parlaient, puis le rire cristallin de ma mère. Je me décidai à me lever, enfilai un sweat, le froid hivernal s'était infiltrait dans la pièce, mordant ma peau au passage. Quand j'ouvris la porte, l'odeur de pancakes se propagea dans ma chambre, mené par la faim, je me laissai conduire jusqu'à la cuisine. Quand je rentrai dans la pièce, ma mère me sourit, et posa l'assiette remplie de petites crêpes anglo-saxonnes, sur la table et se dirigea vers moi avant de me serrer dans ses bras. Son odeur emplit mon espace vital, mais ça avait quelque chose de rassurant, parce que c'était ma mère, parce que c'était la personne qui me soutenait quoique je fasse, et qui n'avait pas été là pendant plusieurs moi, et qui m'avait tellement manquée. Mon père avait été là, mais ce n'était rien comparer à la femme qu'était ma mère, une guerrière amazone, qui avait une volonté sans limite. 

-Tu es rentré tard ? Elle me demanda, en s'éloignant de moi. 

Aie, elle avait aussi un instinct sur développé, ou juste une bonne oreille. 

-Un peu, je répondis en haussant les épaules, en m'asseyant auprès de mon père, autour de la table cuisine. 

Il avait un magazine ouvert, près de sa tasse de café, et son yaourt. La table croulée sous la nourriture, ça me rappelai Londres, ma mère faisait trop à manger, pour avoir le choix apparemment, mais il en restait toujours pour plus tard. Je m'assis à côté de mon père, et me servit une tasse de thé. 

-Tu as prévu quoi aujourd'hui ? Ma mère me demanda en ajoutant un peu de lait à son thé, malgré le fait que ce ne soit pas forcément recommandé, ce détail était souvent négligé. 

Je bus une gorgée de thé, en réfléchissant, à quel jour on était, dans deux jours c'était Noël, et il y avait une personne ici que je voulais absolument voir, pour lui souhaiter en personne. 

-Je sais pas, je vais peut-être aller voir des amis. Et toi ? Je répondis, en me servant une gaufre fumante.

-Je vais aller faire les boutiques, ma mère haussa les épaules, c'est bientôt Noël. Et toi Darling ? Elle questionna, en regardant mon père. 

Il posa son magazine, et leva les yeux vers ma mère, en lui souriant. 

-Je t'accompagne. Non ? 

Son visage s'illumina, et je me rendis compte à quel point ils étaient adorables. Et même si c'était mes parents, il me montraient tous les jours, à quel point l'amour était possible. Je rajoutai du sucre glace sur ma gaufre, en repensant à Clara. Ses longs cheveux attachés qui ondulaient autour d'elle, quand elle jouait, captant la lumière, l'auréolant de reflet cuivré. Puis, je me rappelai son sourire, quand elle avait gagné, la dernière fois, elle avait failli craqué, et sous mes conseils, elle s'était remotivée. Je finis ma gaufre, et me dirigeai rapidement dans ma chambre, attrapant mon téléphone. Assis confortablement sur la chaise, devant mon bureau, je composai un numéro de téléphone, et attendit. J'entendais que ça sonnait, plusieurs fois, et je me dis que jamais ça ne décrocherait jamais. 

-Allo ? Une voix douce et joyeuse me répondit, et ma poitrine se détendit à l'entende de  ce son. 

-Clara ? Je demandai.