Chapitre 20

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Point de vue de Clara

Je refermai la porte derrière Josh, il s'était fait mal le pauvre, tellement maladroitement, que je pouffai en retournant dans la cuisine. Grand-mère y était, assise devant la table, un verre d'eau devant elle, sur le meuble, serrait entre ses mains. Elle avait l'air légèrement fatiguée.

-Tout va bien ? Je lui demandai en m'installant en face d'elle.

-Hmm oui, je suis un peu fatiguée. Tu crois que je peux habiter ici quelques jours ? Demanda-t-elle, hésitant.

-Oui ! Bien sur grand-mère. Installe toi dans la chambre de mes parents, ils ne rentrent pas ce soir, et les draps sont propres.

-D'accord merci. Je suis inquiète, tu sais. Et toi ? Josh est ton petit ami ?

-Non ! Bon, on en reparlera demain. On a besoin de dormir toutes les deux, dis-je en me levant. Je lui déposai un baiser sur la joue et allai me coucher.


Le lendemain, quand le réveil sonna et me réveilla je sentis l'odeur sucrée des crêpes, je paniquai une seconde en me demandant d'où ça pouvait venir, quand j'entendis le "Clarissa" caractéristique de ma grand-mère. J'avais oublié qu'elle était arrivée hier. J'étais tellement fatiguée, que je m'étais endormie sans même y réfléchir plus que ça. J'enfilai un gilet et descendis les marches des escaliers encore endormie.

-Clarissa chérie ! Elle me dit en me faisant un bisou sur la joue.

-Bonjour.

-Tu as faim ?

-Oui, je veux bien des crêpes.

Elle m'apporta une assiette chaude, remplies des galettes dorées et sucrées.

-Tu crois que je peux rester longtemps ? Elle me questionna en s'installant en face de moi avec sa tasse de thé.

Je n'eus pas le temps de répondre que la porte s'ouvrit. Nous poussions ensemble un petit cri, surprises, puis ce fût au tour de ma mère d'être surprise quand elle vit sa mère.

-Demande leur, je dis doucement à ma grand-mère.

-Maman ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

-Tu ne me salues même pas ?

-Maria ? Qu'est ce qui... ? Arielle ? Questionna mon père surpris.

-Bon, grand-mère est venue hier, passer quelques jours ici. Bonjour à vous. Dis je en me levant pour saluer mes parents.

Je me rassis pour manger les crêpes de grand-mère pendant que mes parents se servaient du café. Personne ne parlait, et c'était parfait. Je venais de me réveiller et il y avait trop d'agitation dès le matin. Quand je n'eus plus faim je me levai, remerciai prestement Arielle et montai les escaliers plus vite que je ne les avais descendu, j'étais en retard avec tout ça.


Quand j'arrivai au lycée j'étais en retard, et ce n'était pas étonnant. Ce qui était par contre très agréable c'était de croiser Rafael qui était lui aussi en retard, quand je sortis de la vie scolaire du lycée avec un mot d'excuse. Je m'appuyai contre le mur en bayant, en l'attendant. Il sortit très vite de la pièce et s'approcha de moi. Il saisit ma main, dans la sienne grande et chaude. Il nous éloigna, et on se retrouva dans la cage d'escalier. Il m'embrassa, doucement. D'abord ses lèvres sur les miennes, doucement, comme un papillon. Puis il déposa plusieurs baisers dessus, ses lèvres se mouvant avec les miennes. Il n'approfondit pas le baiser, et se recula pour me sourire.

-Salut estrella. Il dit en caressant ma joue.

-Salut toi.

-Tu es en retard.

L'amour est sur le court d'à côtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant