Chapitre 33

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Note de l'auteur : Salut tout le monde, je voulais m'excuser de publier si peu en ce moment. Avec les cours j'ai pas eu le temps d'écrire et en même temps je travaille sur mon autre fiction. Mais les vacances commencent je vais avoir le temps d'écrire. Bonne lecture, bisous. 

Point de vue de Josh

Je la regardai jouer, j'étais assis sur le banc de mon court, et je regardai Clara jouait. Ma raquette était posée près de moi, sur le banc et mes jambes étaient allongées devant moi. Et depuis qu'elle était arrivée, je n'arrêtais pas de la regarder, heureusement que Dad n'était pas là. Elle était tellement jolie, son corps était légèrement halé, le bronzage devait être de l'été qui venait de s'écouler. Elle portait un petit short rouge et un débardeur noir. On voyait les muscles de ses longues jambes travaillaient et ceux de ses bras, aussi. Je la contemplais, j'espérais qu'elle ne me voyait pas, elle était magnifique. So amazing. J'adorais la manière dont elle jouait, j'adorais la manière dont elle servait. J'adorais comment elle passait son poignet droit, équipé d'un bracelet éponge blanc, sur son front, quand elle transpirait. Mais ce que je préférais, c'était sa bouche, ses lèvres, sa langue qui les caressait doucement quand elle se concentrait. J'aimais ses petits cris de souris, quand elle servait, et à contrario, j'adorais son sourire, il me faisait penser à un chat. Ses deux petites fossettes malicieuses, me faisait sourire. Cette fille me faisait penser à un chat agile et langoureux, et malgré sa voix sensuelle, je m'attendais, à n'importe quel moment, à ce qu'un petit "miaou" adorable franchisse ses lèvres.  Clara Arthur était un petit chat sauvage.


-Ian, j'ai un problème. 

Ce soir là, après mon après midi au tennis, en train de regarder Clara, j'étais allé chez Ian. Le soleil s'était couché, et il faisait très froid. Le brouillard c'était glissé entre les rues encombrées et la pluie fine et glacée s'insinuait dans nos vêtements. Je n'aimais pas novembre en France, à Paris, c'était encore pire qu'à Londres. Les gens sont pressés, et il fait froid et tout le monde se fiche de votre humeur ou de vos sentiments. Je crois que s'il y avait des falaises je me serais déjà jeté dans la mer. D'ailleurs, je n'aimais pas les falaises qui se trouvaient près de la mer, elles me rendaient suicidaire et dépressif. Alors, quand j'en voyais, je changeais immédiatement de direction. Peu importe, donc, on se retrouvait dans son canapé, à regarder un match de foot en buvant de la bière écossaise qu'il avait eu beaucoup de mal à trouver. C'était la Premier League, entre Arsenal et Manchester United. A Arsenal il y avait le beau Giroud, mon ex regardait toujours ses matchs et à Manchester il y avait, et bien mon ex était juste fan de Giroud. 

-C'est quoi le problème ? Il demanda en allongeant ses jambes sur la table basse. 

-Tu sais Clara ? Je demandai prudent, j'étais pas du style à déclarer les choses directement, sans aucune gène. 

-La fille sur laquelle tu fantasmes ? Ouais. 

Par contre, Ian avait aucun problème à dire les choses clairement, peu importe la chose d'ailleurs. Sauf peut-être avec une fille qui lui plait quand il ne le connait pas bien, c'était assez drôle à voir d'ailleurs. 

-Ouais bon. Je crois qu'elle me plait bien. 

Il leva rapidement la tête de sur la pizza, qu'il était en train de découper sur la table basse. 

-Attends, tu t'entends là ? Tu crois ? Boy, c'est sur ! Je le sais, Jenny le sait, ton père le sait, tout le monde le sait. Sauf toi peut-être, et elle aussi. 

Je le regardai surpris, j'aurais pas cru que ça se remarquait, en fait, je ne l'avais pas remarqué moi même. Parfois, on tombait amoureux comme ça, sous un coup de foudre, et parfois, un matin, on se réveillait, on voyait cette personne, ou on se rendait compte qu'on y pensait tout le temps, jour comme nuit, et une toute petite chose nous fait comprendre qu'on tombe amoureux. L'amour est un sentiment étrange, qui arrive sans prévenir, en une fraction de secondes ou même en plusieurs années. C'est troublant, angoissant, imprévu, c'est un terrible et magnifique accident, car quoi qu'il arrive, peu importe à quel point on se bat contre lui, on finit par perdre et rendre les armes. L'amour est juste à accepter. C'est un sentiment étrange, et je ne saurais encore aujourd'hui l'expliquer, je ne saurais expliqué pourquoi je me sentais amoureux à ce point à ce moment précis. Peut-être que après tout, je l'étais ? Et c'était flagrant comme Ian semblait le  croire. 

L'amour est sur le court d'à côtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant