Banale

Chapitre 30

Écoutez la musique qui se trouve en média :)

Il est devant moi, collée à cette fille qui est amoureuse de lui depuis 2 longues années. Une larme s'échappe et coule sur ma joue, mais je reste là, les regardant danser ensemble. Il m'a dit qu'il serait toujours là pour moi, qu'il ne m'abandonnerait jamais, qu'il ne me laisserais pas pour elle. Il m'a dit que je n'était pas elle. Et oui il à raison je ne suis pas elle. Je suis simplement la fille de passage, la fille qui la replaçait en attendant qu'elle revienne. Encore des promesse non tendue Parker. J'éclate en sanglot, ici, à côté de la piste, devant lui et cette fille qu'il était sensé détester. Je suis vide, brisée, trahie.

J'avance vers le Bar et commande un verre, non une bouteille de vodka. Je la prend et sort de cette maison et m'installe sur les escaliers. J''ouvre la bouteille, plonge ma main dans mon sac pour prendre des écouteurs et le paquet de cigarette de Max et en l'allume une. La nicotine s'introduire dans mes poumons et les détruit petit à petit, et franchement je m'en fou. Je veux seulement oublier la douleur, le chagrin, oublier ce con, qui me fait tourner en rond depuis le début. Qui enchaîne mensonge sur mensonge en croyant que je vais lui céder chacun de ses faux pas.

J'essuie les larmes qui coulent sur ma joue à l'aide de mon pull et sort mon téléphone. Trois appels et un message d'Aiden, va te faire foutre. Mais au fond je suis bien trop curieuse de savoir quoi comme excuse il va utiliser cette fois si.

- Putain bordel, t'es où ? Répond quand je t'appelle.

Une rire nerveux s'échappe de ma bouche, je crois que l'accumulation de l'alcool, de la colère, de tout ces émotions me fait perdre la tête. Sans attendre je me déchaîne sur mon clavier.

- Je t'attend dehors !

Je suis à bout de nerfs, je dois lui parler maintenant...

Il est là, entrain de sortir de la maison, les mains dans les poches le regarde noir, mais pas autant que le mien, au non.

- T'étais où ? Me demande-t-il sèchement.

Je ne veux pas tourné autour du pot alors je vais être direct.

- Loin de toi et je vais le rester ! Je t'ai fais confiance Aiden. Je t'es donné tout l'amour que j'avais. Mais tu n'as fait que jouer avec ! Oui on va s'expliquer, et après ça chacun va partir de son côté. J'ai encaissé, chacune des putain de promesse que tu n'as pas tenue, j'ai encaissé. Mais maintenant c'est terminé, j'en peut plus, tu comprends j'en peux plus. Cette fille à l'intérieur, que tu étais sensé détester a dansé avec toi, t'as embrassé. Et moi je dois faire comme si de rien. La vie ne marche pas comme sa Aiden. On devrait arrêter, on devrait ne plus se voir !

Chaqu'un des mots prononcé me fait mal, très mal mais il faut voir la vérité en face, on ne peut plus faire semblant.

- Tu...tu ne peux....pas faire ça ! Tu peux pas ! Je peux pas vivre sans toi Broke, putain j'étais obligé, j'étais obligé de céder. J'avais pas le choix, fais moi confiance une dernière fois, s'il te plait. Je sais que je te fais souffrir, je le sais mais s'il te plait. Tu m'aime plus que tu me déteste, alors laisse moi cette chance, même si elle est minuscule.

Il me regarde les yeux remplit de larmes, il a l'air tellement vulnérable, tellement détruit. Une dernière chance ? Pourquoi je sens que je vais encore céder, que je vais encore me laisser avoir. Et si il avait une bonne raison ? Une bonne raison pour l'avoir embrassé Broke , tu rêves. Mais en le voyant là devant moi, tellement brisé par les paroles que j'ai prononcé, je veux lui laissé une chance de s'expliqué.

- S'il te plaît Broke.....

- Je..je..ne sais pas.

- Je......je t'aime mon coeur. Je t'aime et je ne veut pas te perdre, pas pour une salope dans son genre. Tu ne peux pas me laisser, pas le moment où j'ai le plus besoin de toi.

Je t'aime... Il m'a dit Je t'aime, pourquoi le dit-il au moment où tout allait se terminer. Ne pas le laisser ? Une salope dans son genre ? Pourquoi je ne comprend rien à se qui se passé, pourquoi ses paroles sont tellement différentes de ses actes.

- Très bien... Je vais t'écouter, mais ne me demande pas de rester si je ne peux pas, si je n'est plus le courage. S'il te plaît Aiden.

Il eu quelque instant de réflection mais finit par hocher faiblement la tête.

Il s'avance pour me prendre la main, mais je recule, je ne veux pas, je ne peux pas.

- Très bien suis moi, on va aller chez moi.

Et c'est sur ses mots que nous nous rendons chez Aiden.