Banale

Chapitre 27

PV Aiden

On monte sur le toit du bâtiment, merci au concierge qui ne ferme jamais cette porte à clé. Jace m'observe d'un regard oppressant et l'on va s'installer.

- Un jour, alors que je rentrais des cours, ma mère me présenta son nouveau copain et sa fille "Élodie" . Elle m'expliqua qu'il était ensemble depuis quelques mois et qu'ils allaient tous les deux emménager avec nous. Au début tout allait bien, Élodie c'était bien intégré dans la famille, elle était même allée jusqu'à appeler ma mère " maman ", puis un soir quand je suis rentré du collège j'ai vu ma mère coucher sur la table avec mon beau-père au-dessus d'elle, levant la main sur elle et la frappant comme si c'était normal. Je voulais intervenir, mais ma mère m'a vue et m'a fait signe de monter, j'avais fait ce qu'elle m'a demandé. Je pensais que c'était un accident, une petite erreur de sa part, mais non, il continua, encore et encore, ma mère ne disant rien et me demanda de faire de même. Mais il y a deux ans, quand j'étaisrentrée d'un de nos entraînements, plus précisément celui où le coach nous avait demandé à tous les deux de faire 20 pompesparce que on fessait les cons. Dis-je en rigolant nerveusement et le regard dans le vide. Et bah j'ai vu ce connard couché au-dessus d'elle, lui mettant un couteau sous la gorge, lui donnant comme ultimatum de partir avec lui ou de mourir. Je savais qu'il n'était pas net, je savais qu'il traînait dans des histoires louches, mais je ne disais rien, ma mère était heureuse. J'ai alors pris le pistolet que mon père avait caché avant de mourir, et je le pointais sur lui, je n'ai pas hésité, il ne m'avait pas vue, j'ai tiré, j'ai sauvé ma mère elle était hors de danger, mais elle, elle continua de pleurer pour lui, elle essaya de le maintenir en vie. J'avais entendu du bruit venant de ma droite, Élodie avait toute vue, elle avait vu comme j'ai tiré sur la détente mais elle n'a pas vu la scène de son père plaçant un couteau sous le cou de ma mère. Elle accourut vers lui et elles l'enlaçaient toutes les deux, comme si tout était ma faute. J'ai alors pris mes affaires et je suis parti pour la nuit, mais le lendemain quand je revenue, plus rien n'était là, ni elles, ni le corps, rien. La dernière chose que j'ai peut voir avant qu'elles ne partent, était le regard replis de peur de ma mère, et le regard remplis de colère, de dégoût d'Élodie, je savais qu'elle me détesterait plus que tout à partir de ce moment.

Je lâche un long soupiré, ses vieux souvenirs en fouille en moi depuis tellement d'années, comment auriez-vous réagi à 16 ans, alors que vous n'étiez qu'un gosse.

- Mec, je...je suis....wow...

Ne dis rien. Pas de pitié, aide- moi juste à trouver une solution.

- Une solution ?

- Si Élodie est de retour, ce n'est pas pour rien, elle sait surement où est ma mère.

- Tu crois .

- Je ne crois pas j'en suis sur. J'ai réussi à aller dans son appartement, à fouiller dans son sac, mais rien, je n'ai rien trouvé. Je l'ai même suivie plusieurs fois.

- Tu lui as pris son téléphone, c'est une meuf, il y a sûrement quelque piste dedans.

- Tu crois . Mais le truc, c'est qu'elle là toujours sur elle.

- Mh non. J'en suis pas si sure.

J'ose un sourcil et écoute ce qu'il a à me proposer.

 PV. broke

Je suis rassurée mais troublée. Je ne sais pas tirer le vrai du faux.

- Arrêt de douter Broke, pense à ta soirée avec Aiden. Me dit Juliette.

Cette fille lit dans mes pensées. Elle a peut-être raison je devrais arrêter de douter et enfin avoir confiance en lui. Je souris à Ju et nous décidons d'aller manger un bout avant que chacune parte de son côté.

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Alors enfin satisfait de la vérité ? Mais es-ce toute la vérité ?

Je corrigerais les fautes ce soir promis :) !