Terminée - Being A Producer Daughter

Chapitre 23 : Money Only Brings Troubles

J'arrive chez Parker et je le découvre dormant sur le canapé du salon. Je vais pour m'assoir à côté de lui, mais l'idée de préparer un brunch me vient. Je change donc de chemin pour atteindre la cuisine. Je regarde dans le frigo, il y a du bacon, des œufs, du lait., je vois également quelques de fruits sur le comptoir. Je décide de faire des pancakes, comme je ne sais pas si ses parents sont restés chez Alex ou s'ils sont là, je prépare donc une portion pour quatre.

Quelques minutes plus tard, une vingtaine de pancakes sont au centre d'une assiette, je dispose quelques raisins ainsi que quelques morceaux de bananes et de fraises à leur côtés. Je ferais cuire le bacon quand Park sera réveillé, pour ne pas le réveiller. Je vais donc m'assoir sur le canapé en prenant ses jambes sur moi. J'allume la télé mais coupe le son et me contente de lire les sous-titres, attendant que la belle au bois dormant se réveille.

•••

- Qu'est-ce que tu regardes ? Grommelle Parker.

- Hum ?! Dis-je avant que l'information monte à mon cerveau et que je comprenne sa question, Je ... J'en sais rien, je termine d'un air blasé.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande-t-il en pivotant, il pose ensuite sa tête sur mes jambes, réclamant des papouilles.

- Je, je suis fatiguée, dis-je en souriant.

- Alors hier ?

Je soupire et roule des yeux. Je commence à lui raconter le début de la soirée et il se met à se moquer de moi.

- Un talon dans la cuisse !

- Ouais bah en attendant, je ne l'ai plus entendu de la soirée ! Mais bon, ça ne s'est pas terminé là ...

Je lui raconte la suite des éléments à mesure qu'ils me reviennent.

/ Flashback de la soirée /

- C'est quoi son problème à ta meuf, Nathan ? D'où elle se permet de débarquer chez nous et de nous critiquer ?

- Elle n'a critiqué personne et n'a fait que se défendre.

- Alors, ça fait quoi un mois que vous êtes ensemble, et ça y est ! Notre Nathan est devenu un bourge ! Applaudissons !

- Deux mois, et non, mes parents m'ont éduqué.

Ni une ni deux, l'autre garçon explose sa bière sur l'arcade sourcilière droite de Nate. Sa réponse fut un poing dans la mâchoire, cette dernière se trouve rapidement ensanglantée. Chris se lève du canapé pour les séparer, mais une remarque me concernant lui vaut un crochet dans le ventre. J'essaye de raisonner Nathan et de le calmer, mais rien à faire, les coups continuent de fuser d'un camp à l'autre, et un coup perdu venant de Chris vient s'écraser contre ma joue. Dans l'instant qui suit, le silence règne dans la pièce. Nathan me dévisage, je lis comme de la peur dans ses yeux, il porte ses mains à mon visage et me demande si je vais bien. Un peu sous le choc, je me contente d'hocher la tête. Après ma réponse, il se jette sur Chris, le met à terre et le roue de coups. Je le supplie d'arrêter, chose qu'il finit par faire. Il attrape ensuite ma pochette sur le canapé et me prend la main en s'adressant à Sean.

- C'est la dernière fois que je te suis dans tes plans foireux !

Nous sortons de la maison et rentrons dans la voiture. Je me sens un peu mal à l'aise, je ne sais pas quoi dire. Après quelques instants, Nathan brise le silence pesant.

- Je suis désolé pour cette soirée.

Au moins, il n'a pas l'air fâché.

- Ça va ta joue ?

Je mens en répondant positivement et baisse le pare-soleil pour voir l'ampleur des dégâts.

- Mais qu'est-ce qui t'as pris aussi ?! Dit-il sur un ton plein de reproches.

Bon j'avoue, je n'aurais peut-être pas dû m'énerver autant contre Violetta, mais, c'est fait, c'est fait, on ne change pas le passé.

- T'as vu comment elle me parlait ?

- Et alors ?! Tu ne pouvais pas juste la laisser parler ?

- C'est ce que j'ai fait toute la soirée ! Elle a passé sa soirée à parler de moi avec sa copine en me lançant des regards pires que noirs ! De toute façon, tout le monde me regardait comme ça !

- Mais comprend les aussi ! Ils n'auront jamais dans leur vie autant d'argent que ce que tu as actuellement et tu n'es même pas majeure !

- Ah parce que tu t'y mets toi aussi !

- Ce n'est pas que je m'y mets, c'est juste que je peux les comprendre ! T'as vu le prix de ton sac à main ?!

- Très bien, je ne pensais que l'argent était un problème dans notre relation. J'avais pas l'impression de te faire ressentir un tel fossé entre nous. Mais qu'on remette les choses au clair, tu sais Nathan, c'est pas une question d'argent ce qu'il s'est passé ce soir, c'est une question d'éducation et ce n'est pas de ma faute si tes amis n'en ont aucune !

- Et après c'est toi qui leur reproche de juger les gens ! On est vraiment pas du même monde ! T'appartient à ce monde de star et de paillette que je connaîtrais jamais et que je n'ai même pas envie de connaître.

- Arrête toi !

Il me regarde d'un air surpris.

- J'ai dit arrête toi. Maintenant.

- Pour quoi faire ? Tu ne vas pas rentrée toute seule non plus !

Je le regarde avec insistance, lui faisant comprendre que si.

- T'habites à au moins vingt minutes à pieds d'ici ! C'est hors de question que tu rentres à pieds à cette heure-ci ! T'as vu les mecs qui traînent dans les rues à cette heure ?! Et comment t'es habillée ??

- C'est drôle venant de quelqu'un qui m'emmène justement dans des soirées avec des mecs comme ça ! Prends la prochaine à droite.

Il ne répond rien et s'exécute. Je lui donne l'ordre de tourner à deux autres reprises mais ce sont les seuls mots qui retentissent dans la voiture.

- Voilà, tu crois que je peux descendre maintenant et marcher jusqu'à la porte sans me faire violer ? On est chez Parker, j'imagine que je me sentirais mieux chez des gens qui ont le même compte en banque que moi, terminai-je en claquant la porte de la voiture.

Je regrette immédiatement la dernière phrase que j'ai prononcée ... Mais par fierté, je ne me retourne pas.

/ Fin du flashback /

Parker me regarde, nous sommes maintenant assis au bar de la cuisine, en train de manger les pancakes que j'ai faits.

- Eh bien tu sais quoi ? On va tous les deux aller faire un tour en bateau, entre bons Bourges ! Me dit-il en rigolant.

Mais cela marche, le sourire me revient peu à peu ... Ça me fait toujours du bien de lui parler.