Chapitre trente huit

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- Je suis bien d'accord. Demain on récupère nos armes et on fiche le camp, déclara Michonne.

- Attendez un peu. On peu en profiter pour rester un peu et se reposer, dit Andrea.

- Pas question et on ne dit rien sur nous, c'est plus prudent, mais en attendant, on ferait mieux de dormir et d'une seule oreille, renchérit la brune.

- Tu l'as dit brunette, approuva Michonne.

- J'te rappel que t'es brune aussi la samouraï, répliqua la brunette.

Les trois filles rirent et se glissèrent ensuite sous les couvertures de leur lit respectif et elles s'endormirent rapidement... Toute, sauf la brune...



Le lendemain matin, Michonne fut la première à se réveiller et elle vit la brunette poster devant la fenêtre. Michonne s'approcha silencieusement et elle aperçut les traits tiré de son amie:

- Tu n'as pas dormi à ce que je vois, constata Michonne.

- Tu sais bien que depuis ce qui m'est arrivé, je dors quasiment plus, chuchota la brune.

- Tu devrais essayer, ça te ferai pas de mal, insista Michonne.

- J'essaye pourtant, mais à chaque fois je fais des cauchemars sur cette incendie et impossible à me rendormir après. Déjà que j'avais du mal à m'endormir avant... murmura la jeune femme.

- Tu penses encore à ton frère et ton petit ami? demanda Michonne à voix basse.

- Tout les jours. Il me manque terriblement... souffla douloureusement la brune.

Andrea se réveilla tranquillement et les trois jeunes femmes prirent une douche avant qu'une résidente de Woodbury vint chercher les jeunes femmes pour une visite de la ville. En sortant de la ville, la brune vit les gens errer comme si les rôdeurs n'existaient pas. Elle vit des enfants heureux errer dans la rue où aller à l'école pendant que certains adultes vaquèrent à leurs occupations.

La brune vit des magasins de chaque coter de la rue avec des jolies parterres de fleurs. La guide leur révèla qu'ils furent 73 personnes à vivre ici et qu'il n'y avait pas eu de victimes depuis l'hiver. Elle ajouta que c'était grâce en grande partie au couvre-feu imposé par le gouverneur. Michonne et la brunette échangèrent un regard très suspicieux, mais surtout très méfiant.

Plus tard, Le gouverneur invita Andrea, Michonne et la brunette à prendre le déjeuner. Il fut accompagné par un dénommé Milton. La première impression à la brunette ne fut pas très bonne. Milton expliqua sa théorie selon laquelle les rôdeurs pouvaient conserver une trace de la personne qu'ils étaient autrefois. Ensuite, il interrogea Michonne sur les deux rôdeurs qu'elle utilisait.

Bien entendu Michonne ne répondit pas et à la place, elle exigea une nouvelle fois la restitution de leurs armes. Le gouverneur leur demanda instamment de se reposer un peu plus longtemps avant de se remettre en route. Michonne et la brunette ne furent pas des plus joyeuse en entendant ça. Après le petit déjeuner, les trois amies s'éloignèrent du bâtiment ou résidait le gouverneur, quand Michonne fit part de sa méfiance:

The Walking Dead: A pretty LiarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant