Chapitre cinquante cinq

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Il posa, tout à coup, ses lèvres brutalement sur les miennes. Ses mains caressèrent gentiment mes joues avant que Daryl, ne m'embrassa de manière plus douce et désespéré. Je rompis le contact, en affrontant la lueur de panique dans son regard.

- T'es con toute la journée ou alors tu dors un peu la nuit?! J'te lâcherai pas, grognai-je.

Je posais ma tête contre son torse et je le sentis se détendre, tout en gardant ses bras autour de ma taille. Daryl, tout en me lâchant pas une seule seconde, nous nous allongions sur le lit. Il s'endormit aussitôt après avoir poser la tête sur l'oreiller. Il resserra sa prise autour de ma taille, puis je m'endormis également contre ma bouillotte humaine en souriant.





Deux semaines après avoir recueillit les survivants de Woddbury, notre quotidien à la prison s'améliorait. Abraham, Glenn et Daryl avaient renforcer le portail de la cour avec un système digne de Mc Gyver. Daryl, ensuite avait installé un système pour qu'on puisse se doucher plus convenablement. Je vous jure, je me demande parfois ce qu'il pourrait faire avec juste un clou en poche celui là.

Rick me courrait après depuis une semaine pour que j'intègre un conseil qu'il veut mettre en place... Seulement ça m'intéresse pas, mais Rick est très têtu. Le pire, c'est que les autres membres de se pseudos conseil composé de mon oncle Hershel, Daryl, Glenn, Carol et Sasha, la sœur de Tyreese, soutenaient la décision de Rick et voulaient que j'en fasse partis.

Enfin bref, j'ai repris mon activité principale: Médecin et Chasseuse avec Daryl. Il commençait à aller mieux, mais le sujet de Merle restait encore très sensible. Alors, on évitait de prononcer le prénom de son frangin pour éviter de le faire tomber aussi mal. Au début, il pété très souvent un plomb et s'énervait pour pas grand chose.

Il n'avait pas accepter que les autres s'approchent de lui, pour qu'il ne le voit pas aussi mal, alors il avait repoussé tout le monde... Il avait dit faible, mais je ne le trouvais pas faible. J'étais la seule à pouvoir le calmer et à l'approcher pendant ses pétages de plombs. Ses réactions étaient normales, contenu des circonstances. On allait alors tous les jours en forêt pour chasser, mais surtout, pour qu'il puisse se calmer et se défouler sur les rôdeurs qu'on croisaient en cour de route.

Je sais qu'être dans la forêt me faisait du bien et à lui aussi. Elle ne nous jugeait pas, écoutait nos cris, nous hurlements de rage et nos pleures. Parfois, la forêt nous aidaient à panser nos plaies malgré notre chagrin. Mais cette semaine, je n'étais pas allé chasser avec Daryl, confiant se rôle à Abraham.

J'étais pas tellement en forme et j'arrivais même plus à me lever le matin, tellement que j'étais mal. Mon corps avait décidé de se rebellé. Mes seins me faisaient mal, sans parler des crampes abdominales et que je sois fatigué à cause du fait que je dormais très mal ses derniers temps... Foutus corps de femme!

On était réunis un matin, dans la salle commune du bloc C avec Carol et Beth avec Judith dans les bras. Michonne était partit avec Daryl depuis hier, suivre une piste qui pourrait les mener au gouverneur, toujours en fuite.

Bien sûr, Abraham n'avait pas pu s'empêcher de faire des commentaires, en disant que Daryl allait s'envoyer en l'air sauvagement avec Michonne. Le regard noir de Daryl avait parlé à ma place. Donc, je disais, que je me trouvais en train de grignoter à table avec elles, quand Rick entra dans la pièce, d'une humeur massacrante.

The Walking Dead: A pretty LiarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant