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" Nous ne pouvons pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu'un. "

J'étais sur le lit d'Harry, et il se trouvait à mes côtés

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J'étais sur le lit d'Harry, et il se trouvait à mes côtés. J'étais dans ses bras plus précisément et sa main jouait avec mes cheveux , tendrement. Mes yeux étaient fermés sous le bien être que son geste me procurait. On est resté un long moment sans parler, sans réfléchir. Souvent Harry me dit de moi,s réfléchir car je passe à côté des bonnes choses. C'est dur de cesser de penser et de se concentrer que sur l'instant présent, mais avec lui j'apprends à le faire. C'est pour ça qu'a ce moment je tentait le plus possible de ne penser à rien d'autre qu'à lui, car je ne voulais pas passer à côté de ce moment.

Après de longues et agréables minutes, sa mère est rentré et j'ai entendu ses pas dans les escaliers, j'ai voulu me retirer mais Harry a resserré son emprise sur moi, alors je n'ai pas bougé.

- Bonjour Harry ! Oh Niall tu es là aussi ! Ca me fait plaisir de te voir ! Dit-elle en souriant. Je vais faire des courses, tu as besoin de quelque chose, chéri ?

Entendre la mère d'Harry lui donner ce surnom m'a doucement fait sourire. Je trouve cela adorable. Et quand je vois l'amour qu'ils se portent mutuellement, j'en deviens presque jaloux.

- J'aimerais que Niall dorme ici ce soir. Il a répondu simplement.

Sa mère m'a demandé si mon père serait d'accord et j'ai d'abord eu un instant d'absence en me demandant si mon père serait d'accord. Évidemment qu'il serait d'accord. Mon père me laissait toujours dormir chez mes amis. Mon père se fichait de leur couleur de peau, leur croyance ou leur style. Mais ce n'est pas le cas de Chris et quoi qu'il arrive il ne me laisserait pas dormir chez qui que se soit. J'ai machinalement répondu que non, il ne serait pas d'accord, pensant plus de l'avis de Chris que celui de mon père.

- Il faut d'ailleurs que je parte, sinon je vais me faire disputer. J'ai dis en me levant.

Avant même que j'eus le temps d'enfiler ma première chaussure, Harry avait composé le numéro de chez moi, dont je n'ai pas la moindre idée de la façon dont il a pu l'obtenir, et tendu le téléphone à sa génitrice. Celle ci discuta quelques minutes avant de me dire que c'était bon et que je pouvais coucher chez eux. Je n'ai pas compris immédiatement ce qui se passait, sous le choque. Comment cela était possible ? Je n'avais pas encore amorcé le moindre geste que les lèvres d'Harry se posaient déjà sur les miennes. J'ai violemment rougi car sa mère était là. Lorsque nous nous sommes séparés, un sourire trottait sur ses lèvres et elle commençait à quitter la pièce.

- Bon j'y vais. S'il y a le moindre problème vous m'appelez ! A tout à l'heure les garçons ! Elle a dit, joyeusement en refermant la porte.

Quand on a entendu la porte d'entrée claquer, Harry s'est retourné vers moi et m'a caressé la joue.

- Tu veux faire quoi ? Il m'a demandé en chuchotant.

- Je ne sais pas, j'ai répondu. Il a soupiré, mais n'a rien dit. Elle est cool ta mère, j'ai enchaîné, pour ne pas paraître encore plus stupide que j'en avais l'air.

- Tu trouves ?

- Oui, elle ne te reproche rien, elle t'accepte comme tu es. Elle ne t'engueule jamais !

- Si, elle m'engueule parfois tu sais. Quand j'insulte quelqu'un ou que je parle mal. Elle dit toujours "Ce n'est pas comme ça que je t'ai élevé !" Et elle a raison. Après je m'en veux à mort et je fais tout pour ne plus recommencer.

- Moi, mon beau père, il m'engueule tous les jours.

- Pourquoi ? Il a demandé, tristement.

- Pour tout. Quand je ne suis pas pile à l'heure, quand je fais trop de bruit, quand je descends les escaliers trop lentement ou que je passe trop de temps dans la salle de bain. Quand je me permets quelque chose avant mon frère. Quand je ne pose pas ma serviette sur mes genoux lors des repas. Quand je ne réponds pas quand on m'appelle. Il dit que je ne m'intéresse à rien, que je suis trop sensible.

Pendant quelques secondes il n'a rien dit, et j'ai baissé la tête.

- Moi je t'aime comme tu es, il a chuchoté en relevant mon visage.

J'ai rougi et me suis un peu éloigné de lui, tandis qu'il souriait. Il s'est assit sur son bureau et m'a tiré contre lui. Je me trouvais entre ses deux jambes, la tête contre son torse. Sa tête à lui était posée dans mes cheveux. J'écoutais son coeur battre.

- Tu réfléchis trop à ce que les autres vont penser. Il a dit d'un seul coup. Mais tu ne te demande jamais ce que toi tu as envie. On ne t'entend jamais dire ce que tu ressens ou ce que tu penses. Tu ne dis jamais ce qui te ferais plaisir ou au contraire te rends triste. Tu ne te confies jamais, non plus. Il faut presque t'y forcer. Quand ton beau-père t'énerve, dis le. Quand tu te sens bien, dis le aussi. Dis les choses, Niall, dis les !

Je n'ai rien dis. J'avais l'impression que j'allais me mettre à pleurer, alors j'ai fermé les yeux très fort et j'ai pris une grande inspiration.

- Quand vas-tu les dire ces choses Niall ? Quand vas-tu dire tout ce que tu as sur le coeur ?

- Je ne sais pas, j'ai dis.

- Tu ne sais jamais rien ! Il s'est énervé. Tu sais, peu importe à qui tu te confie. Peu importe ce que cette personne en fait de tes confidences. Peut importe comment tu te sens avant et après. Tout ça, c'est du blabla. L'importance c'est que, peu importe ce qui est dit et fait, ça t'apportera quelque chose. Un sentiment, une émotion. De la haine, de l'amour, de la tristesse, de la joie. On s'en fou ce qu'est ce sentiment après, il faut juste retenir que, même inconsciemment ca t'aura apporté quelque chose. C'est comme une bataille. La vie est une bataille. Tu te prend une balle ? Soigne toi et retourne combattre. Tu tombes dans la boue ? Relève toi et continue de courir. Tu es fatigué ? Marche encore un peu, ca t'aidera pour demain. La vie c'est une bataille constante. On ne sait pas pourquoi on se bat. On ne sait pas où ca nous mène. On ne sait rien au fond mais on s'efforce à continuer. Ce n'est pas pour rien d'accord ? Tout le temps se sera dur. Mais n'oublie pas qu'il y aura des jours ou ca sera paisible. Tu te bats pour les jours paisibles n'est ce pas ? Alors pour te rendre compte combien ces jours sont bons tu as besoin de ces balles, cette boue, cette fatigue. Tu as besoin d'aller mal aujourd'hui pour aller bien demain. Tu as besoin de dire tout ce que tu ressens, tu comprends ça ? Il faut que tu le dise ! Même si après la personne te fait mal à en crever, considère que c'est pour t'endurcir, pour t'aider à affronter, pas pour te renfermer et ne laisser personne entrer dans ta bulle ! Tout ce que tu fais aujourd'hui, tout ce qui te fais mal, t'apporte une force, une expérience. Quelque chose à prendre pour mieux vivre. La vie c'est une expérience. Parfois ca rate et parfois ca marche.Toute ta vie tu auras besoin de te confier à quelqu'un, et on est là nous. Liam, Zayn, Louis et moi, on est là pour t'écouter !

Autodestruction | NARRY |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant