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Le lendemain, Chris n'est pas venu me chercher au lycée, encore

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Le lendemain, Chris n'est pas venu me chercher au lycée, encore. Je suis de nouveau rentré à pieds et en arrivant, j'ai trouvé ma mère assise sur mon lit, une valise à ses côtés.

- Tu... Tu pars ? Je lui ai dis, tremblant.

- Non, elle à répondu, toi. Je t'ai racheté tout ce dont tu auras besoin. Tu pars ce soir.

J'ai soudainement eu peur. Où j'allais aller ? J'avais raison, avec les événements de la veille, elle ne pouvait plus m'aimer, mais au point de me foutre à la porte ?

- Je te demande juste de revenir vendredi soir. De la famille va venir nous rendre visite et tu resteras là après. Tu retournerais chez lui seulement si il arrive quoi que soit.

J'ai hoché la tête. Ma présence lorsque de la famille nous rend visite n'est indispensable pour personne, mais peut être qu'elle m'aimera un petit peu encore si je viens.
Elle s'est levée, et à commencé à sortir. J'ai posé la valise sur mon lit pour voir "ce dont j'aurais besoin" mais avant que je puisse ouvrir celle ci, ma mère avait prit la parole.

- La mère de ton copain, Harry, passe te récupérer à dix-huit heure trente. Je l'ai appelée pour savoir si c'était possible qu'elle te garde, elle en était ravie. Tiens toi prêt s'il te plait pour que vous puissiez partir directement, Chris rentre à moins quart.

J'ai hoché la tête, ému. Alors comme ça ma mère n'a rien contre lui ! Tout ce qu'elle a pu me dire n'était que sous l'emprise de cet homme que je hais.
J'ai ouvert la valise et y ai découvert des vêtements semblable à ceux qu'a jeté Chris, du maquillage et du demaquillant ainsi qu'un carnet de dessin et tout ce qui va avec. J'ai laissé des larmes couler, parce que ce geste de la part de ma mère m'a réellement touché. Je suis descendu et je l'ai prise dans mes bras.

- Merci maman, merci. Je lui ai dis, en enfuissant ma tête dans son pull en laine.

- Il n'y a pas de quoi, je ne supporte plus que cet homme te touche. C'est à moi de m'excuser. Je m'excuse de tout ce que je t'ai fais subir. Je m'excuse de ne jamais avoir pris ta défense. Je m'excuse de l'avoir laissé te faire du mal. Je m'excuse de t'en avoir fais aussi.

Je n'ai rien répondu, juste serré un peu plus fort dans les bras. La sonnerie de l'entrée a retentit. Ma mère a ouvert la porte et celle d'Harry à fait son apparition. Ma génitrice l'a serrée dans ses bras. On répétait ce geste, comme si nous cherchions à nous accrocher à quelque chose. Et c'était un peu ça, en fait.

- Merci Anne, merci. Elle lui a chuchote.

- Ce n'est rien. Lui a sourit cette dernière.

Je suis monté chercher ma valise et lorsque je suis redescendu j'ai serré encore une fois ma mère puis j'ai quitté ma maison. Dans la voiture il y a eu un long silence, je me demandais si ma mère lui avait tout dit.

- Elle ne m'a rien dit, seulement qu'il fallait que tu quittes les lieux.

J'ai hoché la tête, reconnaissant qu'elle ne pose pas de questions.

- Je connais ta mère depuis longtemps. Elle m'a dit. On était au lycée ensemble. Lorsqu'elle a emménagé ici, elle m'a demandé de veiller sur toi. J'ai demandé à Harry de le faire, je ne pensais pas que tu adopterais le même style. Ta mère savait pas qu'Harry est mon fils, c'est pour cela qu'elle a eu peur. On a mit les choses au clair avant-hier au téléphone, lorsque je lui ai demandé si tu pouvais coucher chez moi. Elle m'a expliqué.

Je n'ai rien dit, et j'ai eu peur que ça la dérange.

- Je suis désolé. J'ai dis.

- De quoi ?

- De ne pas beaucoup parler.

- Harry m'avait prévenu que tu n'es pas bavard, et ça ne me dérange pas, tu n'as pas à t'en inquiéter.

- Merci, j'ai souris. Pour tout, merci.

Elle a juste souris, et continué de rouler jusqu'a chez elle.
En arrivant, Harry s'est jeté sur moi pour savoir si j'allais bien comme il n'est pas venu en cours aujourd'hui encore, j'ai répondu que ça allait mais moi même je n'en étais pas convaincu. Il a doucement passé ses doigts sur les marques qu'avait laissé le bras de Chris dans mon cou. J'ai frissonné et il a soupiré. Sa mère a regardé rapidement les marques et elle avait l'air révoltée.

- T'es sur que ça va ? M'a chuchoté Harry.

- Oui. Ça va, maintenant. Je lui ai répondu.

Anne m'a dit que je dormirais dans la chambre d'Harry, avec lui dans son lit. Harry a ajouté en rigolant qu'il se tiendrait correctement. Le reste repas s'est passé dans le calme. Chacun pensait dans son coin, comme souvent. On était tous les trois perdus dans notre monde sans le faire partager aux autres. Plus tard dans la soirée, Harry a prit sa douche. Je l'ai sagement attendu dans sa chambre, après m'être mis en pyjama. Il est revenu un peu plus tard, simplement vêtu d'une serviette. Il était sans complexe. Je l'ai observé, sans gène pour une fois. Ses yeux paraissaient encore plus vert sans son maquillage noir. Ses cheveux étaient plus longs avec la lourdeur de l'eau. Il était beau. Magnifique même. Il a enfilé un caleçon et est resté torse nu. Je me suis senti mal, face à ses muscles bien voyant, alors que moi je n'étais qu'un tas de graisse. Il a éteint la lumière et il est venu se glisser sous la couette, couché sur le dos, à mes côtés et mes pieds ont touchés sa jambe. J'ai sursauté et me suis collé le plus possible au mur.

- Tu peux aller dormir sur le canapé aussi, si tu as peur de moi Niall ! Il a dit en rigolant doucement.

J'ai juste souris, même s'il ne pouvait pas le voir. Je n'ai pas osé lui répondre que c'est de moi que j'avais peur, parce qu'il n'aurait pas comprit.
Je me suis alors rapproché de lui, j'ai collé la tête près de sa poitrine pour écouter son coeur battre et j'ai passé mon bras sur son ventre. Lui, il a simplement passé son bras dans mon dos.

- Et c'est à moi de me tenir correctement ? Il a soufflé en riant tout doucement.

J'ai pouffé et lui ai donné un petit coup sur le ventre avec ma main. Il m'a souhaité une bonne nuit et j'ai fais de même, m'endormant paisiblement contre lui.

Autodestruction | NARRY |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant