Chapitre 12

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PDV de Charly

Je vous ai déjà dit que la drogue c'est mal ? Oui ? Et bien je vous le redis la drogue c'est le mal !

J'ai mal au crâne, un truc de dingue, pire qu'une gueule de bois. J'ouvre péniblement un œil, puis un autre, dehors il fait un grand soleil, et je n'ai envie que d'une chose retourner sous la couette. Puis je remarque que Alexïe est debout dans le fond de ma chambre, il fait peur ! On dirait qu'il n'a pas dormit depuis des jours.

- Alexïe ?

- Tu te réveilles enfin. Me dit-il dans un sourire.

Il se rapproche et je peux dire que c'est pas mieux de près, il a des cernes et puis il ne s'est pas rasé depuis combien de temps ?

- Il est quelle heure ?

- 11h00 passée, tu as beaucoup dormi.

- Quoi ? Mais mon prof, Adam devait venir ce matin pour mon cours de soutien.

- Euh non Charly, il devait venir hier matin, nous sommes dimanche. Quand je dis que tu as beaucoup dormi c'est que tu as fait plus d'un tour d'horloge.

- Tu te fous de moi ?

Il a l'air gêné, mais pourquoi il est gêné ?

- Tu te souviens de ce qui c'est passé Charly ?

- Oui je crois. On était à l'entraînement des gardes et je luttais avec Silvio et puis il m'a dit un truc qui m'a mise hors de moi et je l'ai frappé.

- Oui, c'est à peu près ça.

- OH mon dieu ! Je lui ai fait mal ? Je me suis acharnée sur lui, toute ma colère enfouie est remontée et je ne contrôlais plus rien. J'ai un vague souvenir de toi et Youri et d'une seringue.

- Euh alors tu n'as pas vraiment fait mal à Silvio, il est quand même surentraîné donc il sait encaissé ! Et c'est bien Youri qui a essayé tant bien que mal de te maîtriser, et la seringue c'est moi, tu ne te calmais pas il a fallu que je te sédate. Et j'ai mis une dose de cheval. Désolé.

- Ok, tu es en colère contre moi ?

- Hein ? Mais non, voyons Charly ! Et je sais ce que t'a dit Silvio, c'est un crétin !

- Tu crois que les autres gardes pensent pareil ? Que je suis une fille facile et qu'on couche ensemble ?

- Mais non voyons !

Il se rapproche de moi et viens me prendre dans ses bras, je crois que je ne serai jamais habituée à cette sensation. Vous savez lorsque vous arrivez à un endroit et que vous vous sentez chez vous ? Bah, c'est ça avec Alexïe, avec lui c'est simple, y a pas de question à se poser, je suis chez moi.

- Mon père est au courant ?

- Non, je ne lui ai rien dit. Je pense que ça aurait fait plus d'histoire que nécessaire.

- D'accord, et donc pour mon prof ?

- Ah oui, bah je l'ai vu hier, il a l'air très bien, de quoi tu te plains ? Et il revient à 17h00 aujourd'hui.

- Je ne me plains plus. Après mon escapade lundi, on a parlé et je pense que finalement, il est sympa.

- Bon c'est cool alors ! Par contre Printsessa, va falloir aller te laver parce que l'odeur de fauve que tu as ferait fuir un mort.

LIBÈRE MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant