Need you now (Ten/Rose)

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Cela faisait des jours qu'il n'avait pas vu Rose. Après leur dernier voyage sur Ketarah Tri, elle s'était enfermée dans sa chambre en déclarant qu'elle avait besoin de repos et qu'elle ne voulait pas que son sommeil soit dérangé. Au début, il avait froncé les sourcils car leur voyage sur Ketarah Tri avait été plutôt calme – ils ne s'étaient arrêtés sur cette planète que pour un pique-nique, une sorte de pause après toutes les fois où ils avaient couru pour sauver leurs fesses d'un danger – puis, il s'était souvenu qu'elle n'était qu'humaine et qu'elle avait besoin de beaucoup plus de sommeil que lui. Alors, il l'avait laissée avoir le repos qu'elle voulait et, pendant qu'elle dormait, il avait bricolé et lu et fait une liste des endroits où l'emmener quand elle serait pleinement reposée. Cela ne lui avait pas pris plus de quelques heures, pas assez de temps pour qu'elle ait assez dormi, et il avait commencé à vraiment s'ennuyer, mais il ne pouvait pas déranger son sommeil. Elle l'étranglerait s'il le faisait sans une très bonne raison.

Cependant, alors que le temps passait, il était devenu très inquiet pour elle. D'abord, ça avait été des heures. C'était agaçant pour lui, mais il ne pouvait pas y faire grand-chose. Elle était humaine, et les humains avaient vraiment besoin de beaucoup de sommeil. Ils avaient besoin de huit heures de sommeil par nuit, parfois même plus et c'était la raison pour laquelle ils faisaient des siestes. Cependant, quand Rose ne sortit pas de sa chambre après plus de douze heures, il s'était mis à penser que ce n'était pas normal du tout et avait essayé d'entrer dans sa chambre. Il avait trouvé la porte verrouillée pourtant, et il s'était encore plus inquiété. Surtout que le tournevis sonique ne pouvait pas la déverrouiller. Elle le tenait éloigné de sa chambre, d'elle, et il détestait ça. Il avait fait les cent pas devant sa chambre et n'avait obtenu qu'une note lui disant qu'il ferait mieux de dégager de là avant qu'elle ne le sorte de ce couloir à coups de pied. Il était parti, mais était revenu moins d'une heure plus tard pour tenter d'entrer dans sa chambre de nouveau.

Il avait fait la même chose les jours suivants mais n'avait jamais eu d'autres notes ou de mots de la part de Rose. Elle était tout simplement restée silencieuse durant les jours suivants, et le TARDIS ne lui disait rien de ce qui se passait. Rose n'avait jamais répondu non plus, et cela l'inquiétait autant que ça le rendait fou. Le quatrième jour, il abandonna et retourna à son bricolage sous la console, mais son esprit était si distrait par ses inquiétudes qu'il ne pouvait pas se concentrer sur ce qu'il faisait. Le TARDIS détestait ça et lui envoya un avertissement sous la forme d'un choc électrique qui le secoua méchamment.

— Ça ne va pas, non ?!

Il lui lança un regard noir et le TARDIS lui exprima explicitement son déplaisir de le voir si distrait quand il bricolait. Il devait arrêter d'être si inquiet. Elle avait gardé un œil sur Rose et elle allait parfaitement bien. Elle avait seulement eu besoin de beaucoup de repos.

— Je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet quand mon compagnon, mon amie, s'enferme dans sa chambre pendant des jours et refuse de me parler. Elle n'est même pas sortie de cette chambre pour manger. Comment suis-je supposé ne pas m'inquiéter ?

Le TARDIS lui fit simplement comprendre qu'il était idiot de penser qu'elle n'avait pas pris soin de sa fille en rose et jaune tout ce temps où elle l'avait gardé à l'écart. Elle avait seulement eu besoin de temps de repos sans qu'il ne vienne lui tourner autour et babiller à propos d'un truc extra-terrestre auquel il aurait pensé.

— Je ne peux pas arrêter de m'inquiéter. Je suis sûr que tu as remarqué combien je suis doué pour attirer la malchance sur les gens qui voyagent avec moi. Et je ne veux pas que ça arrive à ma Rose.

— Alors, je suis ta Rose maintenant ?

Il était si occupé à se disputer avec sa vieille amie qu'il n'avait pas entendu Rose entrer dans la salle de commandes. Il l'entendit se laisser tomber sur le siège du pilote avant même qu'il ne soit sorti de sa cachette. Il rougit, gêné qu'elle ait entendu cet adjectif possessif. Il ne se référait à elle en tant que sa Rose que dans ses pensées. Il ne savait pas qu'elle était dans le coin ou il ne l'aurait pas dit à voix haute.

Brèves de TARDISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant