Comatose

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Jack voyageait avec eux depuis quelques semaines à présent et rien ne pouvait possiblement être mieux pour Rose et le Docteur. Ils s'amusaient beaucoup tous les trois en s'arrêtant sur de nouvelles planètes n'importe où dans le temps et dans l'espace, et faisaient des farces à des gens un peu trop sérieux à leur goût, les énervant et s'enfuyant dès qu'ils se faisaient poursuivre. A ce moment, ils étaient dans le TARDIS à rire de la dernière farce qu'ils avaient jouée avant de s'enfuir pour leur vie, et planifiaient la prochaine. Le docteur n'avait pas ri ainsi depuis ce qui lui semblait être des siècles, et c'était agréable de faire partie d'un de ses moments de joie qu'il ne s'était jamais autorisé à vivre depuis la guerre du Temps. Il était ravi que Rose et Jack aient croisé son chemin. Ils l'aidaient à se remettre. Ils l'aidaient à soigner ses blessures. Ils ne savaient probablement pas le bien qu'ils lui faisaient.

Tout allait bien jusqu'à maintenant, et il avait du mal à y croire. Rien n'avait jamais été aussi bien dans sa vie. Pas même avant la guerre du Temps. Les problèmes le trouvaient toujours et il ne pouvait pas profiter d'un jour de repos. Désormais, on lui donnait des semaines et ça semblait trop étrange. Quelque chose ne tournait pas rond, et une tempête était sûrement en chemin pour tout ruiner. Tout allait trop bien pour durer, mais, à ce moment, le Docteur s'en fichait car ces moments de pure joie, ces moments où il n'avait pas à s'inquiéter, étaient trop rares et lui, ainsi que ses compagnons, devait les apprécier et en profiter aussi longtemps que possible. S'il avait été attentif, il l'aurait remarqué pourtant. Il aurait remarqué la tempête approchante, mais ils riaient encore quand le téléphone de la salle de commandes sonna. Le Docteur le décrocha et, alors qu'il écoutait son interlocuteur, son visage prit une attitude plus sérieuse et inquiète.

— Je suis en route.

Jack et Rose riaient encore quand il raccrocha. Ils semblaient incapables de s'arrêter de rire. Le Docteur resta silencieux un moment, et les écouta. Il adorait écouter Rose quand elle riait. C'était le son le plus beau de l'univers pour lui. Cela réchauffait toujours ses cœurs et après les moments sombres qu'il avait traversés, il voulait entendre ce merveilleux rire pour toujours.

— Docteur ?

Il était si occupé à la regarder et à songer combien il aimait l'entendre rire qu'il n'avait pas remarqué que ses deux compagnons avaient cessé de rire et qu'ils l'observaient. Ils avaient l'air inquiets par son soudain silence, et ils sentaient que quelque chose se préparait.

— Désolé. La prochaine blague sera pour plus tard. Notre présence est requise pour une urgence.

— Quel genre d'urgence ?

Jack et Rose étaient maintenant tous les deux concentrés sur leur prochaine mission à accomplir. C'était ce que le Docteur aimait le plus chez eux. Même s'ils ne savaient rien de l'urgence, ils étaient prêts à sauter dans la situation critique et aider quiconque avait besoin d'eux. Ils étaient courageux, et il était ravi de les avoir à bord. Ils étaient deux compagnons précieux, mais il ne leur dirait jamais.

— Un virus est apparu sur une planète appelée Sixta Nashvada il y a quelques jours. Il a déjà causé quelques décès, et le personnel médical semble incapable de trouver un remède pour soigner ses patients.

— C'est horrible.

— N'oubliez pas combien je suis brillant ! s'exclama le Docteur. Je vais trouver ce remède en cinq minutes. Et, nous pourrons reprendre nos blagues.

Il adressa un large sourire à ses compagnons, mais dès que Rose se dirigea vers sa chambre pour se changer en discutant avec Jack, son sourire s'effaça. De ce qu'on lui avait dit, ce n'était pas quelque chose qu'il connaissait, et ce n'était pas bon du tout. Il ne voulait pas inquiéter ses compagnons pourtant, et certainement pas sa charmante et si sensible Rose. Il résoudrait ce problème, comme il le faisait toujours, peu importe le moyen. Pour l'instant, ils avaient juste à aller sur Sixta Nashvada et observer ce qui s'y passait sans tomber malades à leur tour. Il devait identifier le virus et y trouver un remède avant qu'ils ne puissent être contaminés. Il ne voulait vraiment pas que ses compagnons attrapent ce virus pour lequel personne n'avait de remède.

Brèves de TARDISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant