SMS Mortels

18.02.17

De : Ulrich
À : Ambre
« Est-ce que ça va ? Tu plaisantes ou quoi ? J'ai une tête à aller bien ? Tes excuses ne valent rien à mes yeux, t'avais pas besoin d'aller voir un autre mec, je comprends pas ce qui t'es passée par la tête. Je te déteste Ambre. Rien que ton prénom me fait remonter des souvenirs que je hais, que j'aimerais effacer. Je te déteste par dessus tout, je déteste tout ce qui me rappelle toi. Je me sens faible quand on parle de toi, ça me fait mal, tellement mal quand on parle de toi. Je te déteste par dessus tout, je n'ai jamais autant eu de haine pour quelqu'un de toute ma vie. Tu vois, je suis redevenu comme avant, le mec qui ne t'avait pas encore parlé. T'es ma haine la plus profonde Ambre »

De : Ulrich
À : Ambre
« Et tu sais pourquoi ? Tu sais pourquoi tu m'inspires tant de haine ? Parce que je t'aime de haine. Je t'aime toujours, je t'aimerai toujours. Je me dis que te détester est plus facile qu'aimer, mais ça marche pas, t'es toujours dans ma tête. Je t'aime tellement que je déteste ça. C'est plutôt moi que je déteste en réalité et peut-être pas toi. Mais ce que t'as fait, je ne te le pardonnerai jamais. Quoi ? Embrasser un autre plusieurs fois, dans mon dos, alors que nous étions ensemble ? Tu t'es bien foutue de ma gueule. En plus de me mentir, tu le rejoignais. Mdrrr je suis vraiment trop con. T'as dû le voir une fois chez lui non ? Je suis sûr qu'il t'avait baisé bien avant que je ne le fasse non ? Je ne me suis jamais senti aussi froid de toute ma vie depuis que t'as fait ça, j'en envie de crever, de pleurer mais je peux pas. De toute façon, si je mourrais, tu t'en moquerais. Tu t'es toujours moquée de moi. T'es tout ce que j'avais de bien et t'as tout foutu en l'air en claquant des doigts »

De : Ulrich
À : Ambre
« Putain tu vas me rendre dingue. Tu m'as rendu dingue. Et ne crois pas que c'est parce que je te réponds que tout va redevenir comme avant. Si je te réponds à quatre heures du matin c'est parce que j'ai pas envie que tu répondes tout de suite. Voilà, tu vois, je t'aime encore et en même temps, je te déteste, je me déteste pour pouvoir ressentir encore ça. Alors non, je ne vais pas bien, Ambre, parce que tu es mon mal »