Chapitre 25 : Charly

1K 105 10
                                    

1 Mois plus tard

De profil devant le miroir, je regarde mon ventre rond, j'en suis maintenant à quatre mois. Je passe doucement ma main sur la rondeur en me demandant à quoi mes bébés vont ressembler, est-ce qu'il tiendront plus d'Anton ou de moi.

- Charly ? Chantra nous attend.

Anton vient me prendre dans ses bras et il m'embrasse dans le cou, nous partons demain pour l'Espagne, pour voir la famille Heredia. Mais avant de partir, j'ai mon contrôle avec Chantra, pour voir si tout va bien.

- Allons y mon coeur.

Je suis Anton vers le cabinet improvisé de Chantra, elle est là et nous attend.

- Tu connais la chanson ma belle, allonge toi. Dit Chantra en souriant.

Je m'installe et je relève mon tshirt pour la laisser faire une échographie. Le gel est froid et la sonde pas des plus agréables mais j'ai le cadeau de pouvoir voir mes bébés et d'entendre leurs petits cœurs. Vous pouvez me couper un bras en échange de ce moment!

- Alors ils vont bien tous les deux, ils ont bien grandit, et si vous voulez, je peux même vous dire les sexes.

- OUI ! Disons nous en cœur avec Anton.

Ce qui fait rire Chantra, elle bouge la sonde et se concentre à nouveau.

- Alors nous avons...un petit garçon et .... une petite fille ! Félicitations !

Je ne retiens pas mes larmes, un garçon et une fille, le choix du roi, je regarde Anton et je peux voir que lui aussi est ému, il m'embrasse tendrement.

- Je t'aime tellement mon amour ! Me chuchote-t-il à l'oreille.

Les mots me manquent, revoir mes bébés et sentir la tendresse d'Anton ça me submerge d'émotions Je sourie donc bêtement en le regardant dans les yeux et il comprend, il m'embrasse donc de plus belle.

- Bon allez les amours, va falloir sortir d'ici, il y a pas mal de choses à préparer pour demain ! Nous dit Chantra.

- C'est vrai, j'ai une vidéo conférence avec les Heredia, je te laisse un peu mon coeur. Je t'aime.

Il sort et je ne tarde pas à faire de même pour retourner dans ma chambre, mais une main se referme sur mon poignet et je me retrouve dans une chambre. La chambre d'Alexïe en fait.

Je suis coincée entre la porte de la chambre fermée et Alexïe.

- Alexïe je...

- Chut !

Il pose son index sur mes lèvres puis caresse ma joue, je frissonne sous sa caresse, et je panique. Ce n'est pas bien, cette situation n'est pas bien ! Mais je ne dis rien et je bloque mon regard dans le sien. Je peux ressentir toute sa détresse, toute sa passion.

- Je t'aime Printsessa, et tout ça c'est trop dur, j'ai trop besoin de toi, je ne sais plus comment faire pour t'oublier. Je pense que je vais partir à notre retour d'Espagne.

- Non !

C'est sorti tout seul de ma bouche comme un cri de détresse, je ne veux pas qu'il parte, j'ai besoin de lui dans ma vie. Je me suis toujours caché la vérité, j'aime Alexïe et Anton chacun à leur manière mais tous les deux, et je ne peux pas choisir.

- J'ai besoin de toi Alex.

- C'est trop dur de te voir avec lui, de ne pas pouvoir te toucher ou même t'embrasser.

- Embrasse moi alors !

Il me regarde incrédule mais répond quand même à ma supplique en déposant doucement ses lèvres sur les miennes. Notre baiser est doux au début puis la fièvre cachée qui nous habite prend le dessus et nos langues dansent avec passion leur propre danse, se séparant et se retrouvant au rythme de nos lèvres qui se caressent. Ce que nous faisons est mal, très mal, nous ne pouvons pas. Je repousse donc mon tendre amour et je le supplie du regard.

LIBÈRE MOI 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant