Les jours passe

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Ca va faire une semaine que Karim est partie. Mes routines ce résume à regarder la télé toute la journée et la nuit courrir jusqu'aux cimetière.  Escalader la barrière et dormir au côté de mon frère malgré ce froid glacial.

Je sais qu'il m'entend. Je le sais.

Aujourd'hui.  La routine. Bilel et moi assie sur le canapé à ce laisser mourir.

Là ? Mon ventre rap... Ca fais 2 jours que j'ai rien manger.  Bordel. Toute est vide. Même l'eau du robinet coule de moins en moins.  

Quand je dis qu'on a rien c'est juste qu'on a un pot de confiture à la fraise dans le frigo et un paquet déjà entamé de petit beurre dans le placard. C'est vraiment vide .

Moi : Faut qu'on aille bosser.

Bilel : Hein ?

Il était à moitié dans les vappes.  Depuis la mort de Muhammed aucun de nous parlons. De plus, depuis le départ de Karim c'est d'autant plus difficile .

Moi : Faut qu'on aille bosser Bilel.

Il m'a regarder surpris. Très surpris même.

Bilel : Wesh tu dis quoi là ?

Moi : On est en train de ce laisser mourir bordel. Ont va bientôt finir  à la rue.

Bilel : M3lish...

J'lai regarder, les yeux semi-écarquillées, semi-j'men foutisme. Il s'en fou à ce point de la vie.

Bilel : Ont crèveras tous un jours t'façon .

Ouais ... Je sais ... Mais c'est pas une raison pour ce laisser mourir.

Bon cette nuit je crois que je sais où je vais dormir à nouveau...

Les jours passent... Les semaines passent. Les mois aussi. Notre situation a absolument pas changer ! On se laisse mourir. Bilel fume. Ca y'est . Il c'est mis aux joints. Quant à moi ... bah je survie.


Assise devant la télé, le corps totalement dépourvu d'énergie et de forces, j'essayer de plus pensées. J'essayer encore une fois de faire abstractions de mes émotions, des mes angoisses, quand ont entendu toquer à la porte.

On c'est alors regarder surpris. Personne ne viens toquer chez nous habituellement. On est seul au monde.

Alors, Bilel c'est lever pour aller ouvrir mais il ne fallait pas...

Bordel de merde. Si j'avais su je l'aurais empêcher d'aller ouvrir cette putain de porte.

Sana : Petite dealeuse du tieksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant