Sana : Petite dealeuse du tieks

Ce putain de manque .

J'arrive devant ces grandes grilles.
Putain ... y'as jamais personne dans ce cimetière. 

Je marche , je dévale l'allée lourdement en observant tout ces visages sur les tombes. Y'as les riches. Qui ont fais des caveaux, avec des énormes pierres tombal. Y'as les pauvres avec seulement une petite pierre tombale avec écrit juste leurs noms et prénoms dessus . Y'en a qui sont remplie de fleurs. D'autre pas du tout.

Puis la j'arrive devant cette pierre tombal.  Faite en bois qui commence à s'abîmer à cause du vent et de la pluie. Sans aucunes fleurs devant ce nom.

Muhammed El Hasni.  

Je suis désolé mon frère.  Ont est tellement pauvre qu'on a même pas pu t'acheter une vrai de vrai pierre tombal en marbre comme toutes les autres ...

Je respire lourdement. Ma respiration ce bloque au fur et à mesure. 

J'ai du mal à me lancer ..

Aller ... aller Sana parle lui . Il faut qu'il sache que t'es la ... Va y Sana . Aller...

Je sais qu'il mentent, les morts entendent. Mais pour moi, même si je l'ai lu dans le Saint Coran, j'avais du mal à y croire. J'me trouver bête de parler  toutes seule, de brisée ce silence absolu, mais il le fallait.  Il fallait qu'il sache que je ne l'abandonnerais pas et que je ne l'ai pas abandonner.

Moi : Selam Aleykum...

Je l'ai dis doucement . Mais je sais qu'il m'as entendu . Je vérifie aux alentours afin d'être sur que personne n'était présent. Et quand j'me suis rendu compte que j'étais vraiment seule, j'me suis lâcher. Ca y'est, j'me lâche enfin.

Les larmes me monte aux yeux et mon coeur bas vite . Ma voix tremble .

Moi : Je ... Je suis désolé mon frère.  Je t'ai laisser pendant une semaine... smeh .... W'Allah smeh ... Mais il fallait que je nous sorte de la misère... Moi et Bilel ..... Smeh khoya smeh wallah .... J'ai... J'ai accepter un d'job de dealeuse ... smeh mon frère... Je sais que t'es en colère contre moi ... Mais wallah smeh.... Je t'aime Muhammed wallah . Je t'aime mon frère putain . Tu me manques c'est horrible. Tous les jours , toutes les heures , toutes les minutes je pense à toi , à toi et à cette putain de nuit . Putain.... Muhammed !  T'es mort dans mes bras merde ! Putain... J'ai rien pue faire ... Rien.

Et la ça y'est. Je craque. Je me met à genoux devant sa tombe. Le froid du sol me glace les jambes. Mais je m'en fou. Je met mes mains devant mes yeux pour ne pas pleurer, mais c'était trop tard, les larmes dévalés mes joues sans qu'elles ne puissent s'arreter.

Je sanglotter :

  

Je prie . Je prie. 

Oh Muhammed tu me manque .

Je suis rester dans cette position un quart d'heure.  Puis , je me suis relever.  J'ai repris mes esprit , je me suis avancer vers sa tombe , ou il n'y a nis fleurs , ni rien puis , avec ma mains je dépose un baisers sur son prénom. 

Je me recule . Je lui adresse une dernière parole

Moi : Ont ce reverra bientôt mon frère. Inch'Allah .

Puis je suis partie . Comme un démon qui resorté  des enfer .