Sana : Petite dealeuse du tieks

Sous ce pont

Y fait nuit. Le type du grec nous a foutu dehors. 

On va ce retrouver à dormir sous un pont dans la voiture.

Bilel démarre. On roule, on roule dans le plus grand des silence.

Bordel, la goge d'essence clignote.

Quand l'univers entier ce met contre toi 😑 ... Ma vie n'est qu'une putain d'ironie.

Il est 1h15 du matin . Bilel ce gare sous un pont. Ouais, un pont.

Bilel : Putain d'vie...

Moi : Tu m'étonne...

J'ai mis le siège en mode couchette pour pouvoir mieux m'allonger. 

Bilel : Va sur la banquette arrière j'vais dormir la.  

Moi : Sah ?

Bilel à essayer de me mimé un sourire avant de me dire : 

Bilel : J'suis ton frère ou pas ? 

Sa phrase m'avais fais comme un déchirement au cœur, j'ai senti une bouffer de chaleur m'envahir le crane avant de lui mimé un sourire et d'aller sur la banquette arrière.

J'ai retiré ma veste avant d'me couvrir avec. J'ai l'nez qui coule. J'ai froid.

Toute la  nuit, j'ai fais que de tournée. J'crois que j'ai du dormir que 2 heures. J'avez beaucoup trop froid pour dormir paisiblement. Mais j'pensée surtout trop, j'cogiter trop. Je penser à Allah, à mon frère. 

J'ai songé toute la nuit à trouver un boulot pour nous sortir un minimum de la merde. Pour avoir un toit quoi.

Bordel . Comment j'ai peu en arriver là ?  Me retrouver à la rue .

Depuis mon enfance j'ai pas eu une vie facile certes mais j'avais une grand mère qui s'occuper de moi et de mon frère. 

Elle et morte d'un cancer Allah y Rahma. Décidément. Je crois qu'on est maudits dans cette famille .

C'est surtout après son décès que mon père a pété un câble et qu'il nous a foutu moi et mon frère a la porte.

Bordel ...

J'crois que j'ai pas d'autre solution pour sortir de l'impasse.  La je suis carrément dans le mur.

Faut que je vend du shit. Des qu'il fais jour je vais aller dans un quartier du 9.1 en Essonne pour que j'ai boulot. Au moins rabatteuse, nourrice,  geutteuse,  dealeuse ... j'sais pas moi !

J'observe le soleil ce lever à L'est. La Mecque et la bas...

Et je repense à cette chienne de vie.

Allah éprouve ce qu'il aime ...
Le paradis est remplie de pauvres ...
Ce monde est un enfer pour le croyant et un paradis pour le mécréant...

Oh Allah ... Je suis désolé ... Je vais devoir aller faire le haram mais je me repentit avant de le faire, quand je le ferais, je me repentirais et quand  j'aurai arrêter je me repentirais pour avoir ton pardon ...

Je me lève de la banquette, j'ouvre la portière et entend Bilel me dire :

Bilel : T'va ou ?!

Moi : Chéchère à graille.

Je sort dans la voiture sans lui répondre et je marche. Je marche. Je marche. Je marche.

Je pense. Je marche...

Oh Allah pardonne moi.  

J'arrive à une cité.  Il est  06h43, Inch'Allah il reste des gens .

Je pousse la porte d'un hall et je me retrouve dans un brouillard pas possible.

J'avance doucement au fond du hall et j'aperçois un renoi assit sur une chaise, les yeux rouges et cerner. A ses coté, un chinois.

Je m'avance vers eux.

Moi : J'veux voir votre patron.

Je dis fermement. Ils ont pas l'air de comprendre. Le renoi me regarde de haute en bas quant au chinois jsais même pas si il a remarquer ma présence tellement  il est khabat meskin.  

Je commence à perdre patience !

Moi : J'VEUX VOIR VOTRE PUTAIN D'CHEF ! 

Que je dis de ma voix grave qui raisonne dans tout le hall.

Le renoi me lança un scarface.  Je lui en relançant un encore pire que celui que je venais de me recevoir.

Renoi : T'es qui ?  Pourquoi faire ?

Moi : J'veux faire partie du réseau.

Il me regarda et lâcha un rire moqueur.

Renoi : Bouge de la gamine !

J'ai serer les poings . Ca y'est. Il m'as monter les nerfs.

J'hurle de ma voix grave :

Moi : VA T'FAIRE NIQUÉ PÉDALE !  J'VEUX VOIR TON PUTAIN D'CHEF ZEDBI !

J'ai pas peur, j'ai plus rien à perdre sauf ma vie, qu'il la prenne. Le renoi c'était énerver aussi. 

Renoi : RÉPÈTE LA ! RÉPÈTE ! 

Moi : QU'CE QU'IL YA !? T'AS PAS ENTENDU QUE TA MERE C'ETAIT UNE PUTE ?!

Il ce lève. Je m'approche de lui déterminer. 

... : OH ! Y'a quoi la ?!

Je me retourne et j'aperçois dans ce nuage de fumée un homme...